L’environnement

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L’environnement est « l’ensemble des éléments qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore « l’ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines » (Wikipedia).

De manière plus précise, l’Environnement comporte deux types de composants :

  • les composants abiotiques (eau, sols, air, …),
  • les composants biotiques (faune, flore, …).

La notion d’environnement naturel, souvent désignée par le seul mot « environnement », a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et tout particulièrement des dernières décennies. L’environnement est compris comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions qui s’y déploient, c’est-à-dire tout ce qui entoure l’Homme et ses activités ; bien que cette position centrale de l’être humain soit précisément un objet de controverse dans le champ de l’écologie.

Nous citons encore un extrait de Wikipedia :

Au xxie siècle, la protection de l’environnement est devenue un enjeu majeur, en même temps que s’imposait l’idée de sa dégradation à la fois globale et locale, à cause des activités humaines polluantes. La préservation de l’environnement est un des trois piliers du développement durable. C’est aussi le 7e des huit objectifs du millénaire pour le développement3, considéré par l’ONU comme « crucial pour la réussite des autres objectifs énoncé dans la Déclaration du Sommet du Millénaire »

Les sciences de l’environnement

La classification traditionnelle des sciences dites naturelles (zoologie, botaniques, géologie) a subi une évolution. Notre enseignement scientifique parle maintenant de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Les sciences de la Vie concernent les composants biotiques, les sciences de la terre sont tournées vers la géologie essentiellement. Nos jeunes lycéens, collégiens et élèves des écoles élémentaires commencent à être initiès depuis 1966 à la nouvelle façon d’appréhender la connaissance de l’Environnement.

L’Ecologie et moi

L’Ecologie a été peu à peu introduite dans l’enseignement secondaire, en classe de seconde. Je l’ai enseignée comme telle, sans aucun manuel scolaire, à la rentrée scolaire de 1966 dans un établissement de Lyon, à la stupéfaction d’un inspecteur de l’Enseignement secondaire. Je lui ai tout simplement expliqué que j’avais été élève au Maroc (Faculté des Sciences de Rabat) du Professeur Charles Sauvage qui nous avait enseigné les bases de cette nouvelle science et m’avait confié un travail de terrain (DESS de botanique : étude de la végétation ligneuse de la vallée de l’oued Mellah, région de Casablanca, travail soutenu le 21 juin 1966). J’ai rejoint la France en août 1966 et l’Université de Montpellier (USTL) en septembre 1967 pour y préparer mon DEA de Biologie végétale et mon doctorat de Biologie “option écologie”.

Je ne suis pas un grand écologue, j’ai séjourné au Sénégal de 1972 à 1979, voyagé en Tunisie, en Amérique du sud (Brésil, Argentine, Costa-Rica, Canada, …). J’y ai vu d’autres environnements. Toujours avec un œuil d’écologue. J’avais pris trop de retard dans mes études en 1956-57 pour prétendre à une carrière dans la recherche. J’ai tout de même été intégré au CNRS en 1980 comme Ingénieur de recherches et exercé en détachement aux divers ministères chargés de l’Environnement de 1980 à 1996.

Je dénie à l’écologie politique toute qualification ou prétention scientifique. La politique politicienne  s’est emparée de l’écologie. Dommage, les scientifiques écologues sortent rarement de leurs laboratoires pour s’occuper d’écologie politique et laissent le champ libre aux écologistes.

La synthèse des sciences de l’environnement

Les sciences de l’Environnement s’agrègent peu à peu autour de quelques pôles d’excellence et de nouvelles branches de la science viennent rejoindre les autres autour de l’écologie. Je citerais l’étude du climat à l’échelle planétaire. Après de longues tergiversations, la détérioration des climats de la planéte a enfin été reconnue et les climatologues ont cessé d’être brocardés : les changements climatiques planétaires ont été, ENFIN, reconnus comme d’origine anthropique (humaine). Ce lent processus s’est déclenché au début de l’ère industrielle (1760, Wikipedia). L’Angleterre semble être le point de départ de ce processus où l’exploitation à des fins commerciales et industrielles des ressources terrestre (gisements fossiles de houille et de pétrole, gisements de minerais de fer et autres, …) a provoqué un lent empoisonnement par l’oxyde de carbone (CO2) de la haute atmosphère). Voyez le site de l’ODAM sur les changements climatiques.

A la révolution industrielle se sont ajoutés les énormes gaspillages qu’ont entraîné les guerres, notamment les deux conflits mondiaux (1ère et 2e guerres mondiales). Les montagnes de ferrailles des bateaux coulée, la production d’obus et d’explosifs, la consommation de carburants fossiles (essences et gazoles, …) nous ont amené au bord de la catastrophe.

A suivre …

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en Sciences biologiques
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Ancien auditeur de l’IHEDN 80e SR Paris 1985

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Raymond GIMILIO

Trésorier CIDES34

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