Projet ODE à la mer

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Le projet du nouveau stade c’est environ 7 ha d’emprise pour 25 000 places, en remplacement du stade actuel de la Mosson + Espaces dédiés aux événements accueillis et espaces dédiés aux activités complémentaires + Développement d’activité « in stadia » touristiques et commerciales : musée du sport, boutiques, hôtel, pôle tertiaires, etc…(coût du projet, environs 180 millions d’euros).

A cela s’ajoute un projet urbain de renouvellement de 270ha au sein de la ZAC Ode à la Mer, porté par la Société d’aménagement de la Métropole de Montpellier (projet non compris dans le périmètre de la saisine)

Développement de nouvelles offres commerciales et de bureaux + Création d’un quartier d’habitat mixte (env. 8000 logements, soit environ 24 000 à 25 000habitants) + Amélioration des infrastructures de transport : amélioration de la desserte par les transports en commun, création de parkings, renforcement du maillage routier, mise en place de navettes, etc…

Un projet déjà décidé :  Aucune alternative n’est envisagée à ce jour pour le changement de lieu du stade par le Maître d’ouvrage « le MHSC Nicollin + SA3M ». Le projet de construction du nouveau stade Louis-NICOLLIN est D’INTERÊT NATIONAL. [Pourquoi ? NDLR].

Bonjour la démocratie… Les riverains peuvent toujours dire non au cours d’un « semblant de CONCERTATION », la « loi ASAP » promulguée le 7 Décembre 2020 permet de retenir le projet même avec l’avis contraire de la population.

Ne sommes-nous pas devant une régression du droit de l’environnement avec une possible acceptation obligatoire des risques environnementaux ?

Quels sont les risques littoraux ?

Le lobbying des entrepreneurs et promoteurs immobiliers ajouté aux ambitions des pouvoirs locaux, nous amènent devant des conflits d’usage qui risquent de devenir inextricables. Il est nécessaire de prendre en compte tous les paramètres terrestres (urbanisation, gestion des déchets, assainissement des eaux, industries, agriculture, les effets du tourisme, impact environnement, infrastructures sur notre cadre de vie et notre santé …) ainsi qu’un espace « Tampon » nécessaire au regard des risques naturels et la protection des écosystèmes marins…

Est-ce que les conséquences des surfaces artificialisées sur 270ha avec 8000 logements sont-elles réellement prises en compte ? En ayant connaissance du dérèglement climatique en cours, n’aggrave-t-on pas les problématiques du risque d’inondation par la gestion du pluvial en zone basse, les risques de l’élévation du niveau marin (environ 1 mètre en 2100, si l’on ajoute des évènements de submersion marine lors desquels l’eau atteint une altitude moyenne de l’ordre de 2 m NGF (IGN 69) et de 3m NGF sur le front de mer) ?

N’est-ce pas un risque environnemental majeur et un manque de vision d’urbanisme avec le choix de ce site ?

Lattes le 27 Mars 2021

Jacky Chanton
Secrétaire CIDES-34

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Jacky Chanton

Secrétaire CIDES-34

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