Communiqué de presse : San Franciso peut donner des leçons

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San-Francisco City Hall

à qui de droit, organe de présse

Monsieur le rédacteur, Madame la rédactrice en chef,

Cette année la foire internationale de Montpellier nous invite à venir goûter au mode de vie Californien de San Francisco, nous  garantissant dépaysement et surprises.

Les bonnes surprises ne manquent pas en effet dans le domaine de la collecte et du traitement des déchets de la ville de San Francisco. Il est certain que nos élus préféreraient mettre en exergue le folklore du far West.

Notre combat pour un traitement écologique des déchets protégeant l’environnement et la santé s’illustre de manière exemplaire dans cette métropole Californienne.

Alors que San Francisco, exemple mondial, valorise 80% de ses déchets, Montpellier métropole en queue de peloton, en valorise moins de 20%.  Des sommes colossales sont  pourtant engagées dans son usine Amétyst, sa décharge de Castries, son incinérateur de Lunel et son exportation massive de déchets que l’on va enfouir et brûler ailleurs.

San Francisco n’a besoin de rien de  tout cela.

Le courage politique a suffi à cette ville de tous les combats d’avant-garde pour s’orienter vers un objectif zéro déchet en 2020. Ayant déjà suscité l’admiration dans les années 80 par sa mobilisation citoyenne contre le fléau du sida, elle nous interpelle aujourd’hui en nous montrant le chemin vers un traitement vertueux, économique et écologique de nos ordures.

Loin de l’engagement des élus Californiens, ceux de notre métropole ont confié  aux industriels le soin de gérer cette problématique cruciale.

A qui profite la ruée vers l’or des ordures à Montpellier ? Pourquoi tant de pollution, de gâchis alors que la solution est là, sous nos yeux, grandeur nature ? Il n’y a que nos élus pour nous dire que s’est impossible.

UNE USINE HORS LA LOI

L’usine Amétyst mélange les bio-déchets triés par les citoyens ainsi que les déchets  verts de Grammont, aux ordures ménagères  de la poubelle grise. Ceci en infraction avec l’article D. 543-226-1  du 1er juillet 2016 du code de l’environnement. Le  compost produit ne mérite pas son nom.

San Francisco produit un compost bio sans usine.

Dans cette  ville pionnière, la visite incontournable n’est plus le Golden Gate ou la prison d’Alcatraz mais le Pier 96, le plus grand centre de recyclage de la planète.

La question que pose la responsable de l’environnement à la ville de San Francisco est : « Croyez-vous qu’une décharge ou un incinérateur engendre de la richesse ? »  Rappelons qu’Amétyst envoie plus de 80% des déchets qu’elle traite en décharge ou en incinération.

San Francisco a créé 178 emplois dans le recyclage, biens rémunérés, réservés aux habitants des quartiers défavorisés.

Une leçon pour nos élus.

Un exemple.

Pour le Collectif Inter-associations citoyennes des Déchets de l’Environnement et de la Santé de l’Hérault (CIDES 34).

François Vasquez, Porte-parole

Bandeau CIDES
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Raymond GIMILIO

Trésorier CIDES34

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