St Jean de Libron contribution 261 à l’EUP du PRPGD Occitanie

image_printVersion imprimable

Contribution PRPGD

Je souhaite m’exprimer au sujet de l’ISDND de St Jean de Libron à Béziers. Ce site exploité dans l’illégalité depuis 2014 expose des riverains proches à des odeurs insupportables et à des émanations qui ont des conséquences sur leur santé, bien que celà ait été dissimulé dans la dernière étude d’impact.

Depuis 2014 la quasi totalité des ordures ménagères sont enfouis. Cela est attesté par la cour des comptes qui nous révèles que VALORBI (centre de valorisation) ne valorise que 3% des ordures, le reste étant enfoui à l’ISDND sans stabilisation préalable de la matière organique par manque d’infrastructure. Les conséquences sont dramatique pour la population riveraine qui doit supporter les émanations de biogaz avec le H2S qui au bout de bientôt deux ans rend malade des personnes (irritations des yeux, du nez, de la gorges, des bronches, des cordes vocales….). Des recours au tribunal sont en cours.

L’exploitant , la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée refuse de rectifier ses erreurs en fermant son casier N°4. Or, ce casier a reçu énormément de matière putrescible et fuit du biogaz. Cette situation empire avec la pluie qui réactive fortement la méthanisation. L’exploitant et les services de l’état sont totalement incompétents et ils ont mis en place des casiers qui restent ouvert pendant 4 ans (casier N°3 ouvert de 2012 à 2016) au beau milieu des habitations alors qu’il est parfaitement connu que la matière putrescibles va se dégrader et engendrer une montée en puissance des biogaz pendant 4 ans. Par ailleurs, il est également reconnu qu’un ISDND n’est pas un méthaniseur comme les autres et qu’il a la particularité d’avoir beaucoup de fuites. Alors démarrer le casier n°4 avec des déchets putrescibles fumant et refuser de le fermer pour ensuite refaire de petits casier qui seront fermé au bout d’un an est un acte criminelle pour la planète et la couche d’ozone (CH4 à un effet de serre 24 fois plus fort que le CO2) mais surtout pour les riverains. La région peut- elle prendre sa part de responsabilité dans cette affaire ?

Anonyme

le webmestre

image_printVersion imprimable

Raymond GIMILIO

Trésorier CIDES34

Laisser un commentaire