Il y aurait de l’espoir dans le CoVid19


Il y aurait de l’espoir contre le COVID-19

Avertissement : en aucune façon, l’information que nous apportons ne peut se substituer à un diagnostic médical et à une prescription médicale.


Le virus est officiellement nommé SRAS-CoV-2. Il est originaire de la Chine, de Wuhan (province de Hubei). Pour en savoir plus, voyez l’article publié par le site Citoyens34 et l’article publié par l’ODAM. Dans le foisonnement des informations, face aux mensonges dont nous sommes abreuvés, j’ai décidé de faire bénéficier mes collègues du CIDES34 de mes connaissances de Biologiste-Ecologue initiales, affutées par mon passage au Ministère de l’Environnement (1980-1996) et dans des laboratoires de biologie fondamentales (CNRS-INSERM-CHUs-INRA : Paris, Dijon et Montpellier). J’ai aussi appris à dépouiller les informations et à faire des rapprochements et des synthèses.

1 – Première mise au point

Dès le début de la pandémie, on nous a affirmé qu’il s’agissait d’une gripette ! Puis la gripette a montré ses dents ! Sortie de Chine, aéroportée par les transports aériens et les automobiles-autocars-TGV, le virus a commencé ses ravages ! Le début des mensonges d’un état pris au dépourvu et qui a fait passer sa gestion de la pénurie pour une gestion de l’épidémie. C’est si bête que ça !

1.1 – Controverse sur les traitements

S’agissant d’un nouveau virus, une maladie émergente pour laquelle les scientifiques et les médecins n’avaient pas de traitement bien défini et connu et les organismes humains aucun anticorps. Nous en sommes à 20.000 décès en France. Dés le début en France, les controverses ont fusé entre ceux qui ont analysé l’épidémie en Chine et qui, au contact des malades, ont appliqué un traitement à base de chloroquine et dérivé (Pr. Didier Raoult, IHU-Méditerrannée, Marseille) et ceux qui ont voulu refaire les essais des anti-viraux (lopinavir, remdesivir et ritonavir associés à d’autres substances). Les Chinois nous avaient dit que les résultats étaient décevant !

J’ai interrogé Google et j’ai trouvé deux informations de sources présumées sûres.

1.1.1 Le Vidal

Le Ancrerépertoire Vidal est une institution dans le monde des médecins. Un répertoire de référence pour les médecins, sur la table des médecins généralistes. Sa version électronique sur serveur Internet est accessible au grand public. Vous pouvez cliquer sur le lien précédent. Au beau milieu de la polémque entre scientifiques théoriciens des essais cliniques randomisés et les pragmatiques du traitement qui semble marcher, le Vidal nous donne un article intitulé « Les premiers résultats positifs hydroxychloroquine dans la COVID-19 modérée ». J’ai cliqué sur les liens Internet de cet article et notamment sur le dernier lien en bas de page « Covid-19 et hydroxychloroquine: connaître les enjeux pour informer les patients. Collège de la médecine générale, 27 mars 2020 ». J’ai découvert une information du Collège de Médecine Générale, vous pouvez la consulter !

1.1.2 Le Collège de Médecine Générale

Le AncreCollège de Médecine Générale (CMG) est une autre institution dans le monde des médecins généralistes. Les partenaires individuels sont de grandes pointures :

Je pense que cette brochette de partenaires cautionne les résultats que publient conjointement  le Vidal (via son lien) et le CMG. Quels sont ces résultats ?

1.1.3 Les résultats des essais cliniques

Les traitements de l’IHU-Marseille et les essais académiques (programme Discovery) ne sont pas synchronisés, des patients ont décédé en France. Que dit la fiche du CMG (version du 27 mars 2020) ?

Il y a l’énoncé des pour et des contre. Quand un médecin hospitaliers (seuls eux ont le HCQ et le CQ à disposition) a évalué les contre et éliminé de son protocole les patients à risques, il peut appliquer le protocole HCQ-AZT. La conclusion est :

« Les auteurs concluent que cette étude confirme l’efficacité du traitement HCQ-AZT et son potentiel dans la réduction rapide de la contagiosité. » !

Vous avez bien lu : potentiel dans la réduction rapide de la contagiosité ! Hydroxychloroquine (un médicament connu, disponible depuis un demi siècle (50 ans) et d’un prix très bas, produit en France, mis à disposition gratuitement par son distributeur, le Professeur Raoult n’a pas hésité une seconde !

Et l’essai des ant-vir à 480 € la boîte de 10 (Essai Discovery) ? Même si les fabricants ont mis leur médicament gratuitement à disposition des essayeurs cliniques. On attend encore à ce jour les résultats ! Lisez l’article de France-Avenir ! Résultats fin avril ! Nous sommes le 21, il y a 20.265 décès en France ! Heureusement, la courbe semble en pente descendante !

2 – Les enseignements à tirer

Il est difficile de comprendre les motifs qui ont provoqué la controverse, la polémique contre le Professeur Didier Raoult et son traitement : il a été un observateur pragmatique de l’épidémie en Chine et sur les essais des antiviraux, les classiques dont le nom finit en “vir”.

2.1 – L’efficacité de la chloroquine et de ses dérivés au début

Le principe de la méthode scientifique pour démontrer l’efficacité d’un médicament avant son utilisation conduisait à attendre les résultats d’études qui prennent un certain temps. Pendant ce temps, des malades mouraient ! Le Pr. Raoult a décidé « d’employer la méthode empirique, une vielle méthode qui a conduit dans le passé aux plus grandes avancées dans le domaine de la médecine. Attendre les résultats d’une étude en double aveugle pour traiter le coronavírus n’aura plus grand intérêt ! Par ailleurs, l’étude Discovery qui inclut la chloroquine n’aura aucun intérêt pour juger de l’efficacité de son administration précoce, puisque ce traitement ne sera administré qu’à des cas graves, ceux-là même pour lesquels ce traitement ne sert plus à rien selon le Pr [Raoult] » (citation d’une réaction à l’article du Figaro en date du 5/04/2020, Python77).

2.2 – Les phases de la maladie COVID-19

Selon le mensuel “Sciences et Avenir” d’avril 2020 (N° 878, pp. 66-69) “Les défis du Coronavirus, la maladie évolue en 3 phases (ne pas confondre avec les stades de l’épidémie-pandémie). L’infection est particulièrment discrète, silencieuse.

2.2.1 Incubation

Le mensuel dit que « L’arme la plus dangereuse d’un [agent] pathogène est parfois de ne pas déclencher de symptômes. » Le Covid 19 est dans ce cas. « A l’heure ou nous écrivons, 35 à 50% des personnes infectées ne présentent pas ou peu de symptômes tout en étant potentiellement aussi contagieuses que celles qui en ont. »

Le début de l’infection est la pénétration dans l’organisme, suivie d’un temps de “maturation” au cours duquel le virus se multiplie ou ne se multiplie pas et se répartit dans l’organisme. 81% de de cas symptomatiques sont bénins (fièvre et toux). Le diffusion se fait en silence.

2.2.2 Phase symptômatique

Après la diffusion, il y a guérison ou  la maladie s’envenime. Il se déclare généralement un syndrome respiratoire aigu et la maladie peut décroitre et disparaître dans le meilleur des cas. Mais il peut y avoir des complications chez certains patients : c’est la phase aiguë ou critique. Selon Sciences et Avenir « Lorsque les symptômes se manifestent, le virus a déjà altéré le revêtement des bronches et des poumons, détruisant les cellules dans lesquelles il se multiplie. »

2.2.3 Complications et décès

Certains patients développent une forme grave ou critique qui nécessite l’hospitalisation en réanimation sous assistance respiratoire. L’immunité du malade s’emballe alors que la charge virale serait en diminution. Cette phase nécessite des moyens lourds et des lits de réanimation. Cet emballement, notamment au niveau pulmonaire est dû à un emballement de la réaction auto-immune de l’organisme. A ce niveau, selon le Professeur Raoult, la charge virale est basse sinon nulle.

Mais la réaction immunitaire par libération de cytokines (S&A, p. 67) « le patient est placé sous oxygène ou aidé par un appareillage de ventilation. » A ce stade, le patient se détruit lui-même, par réaction auto-immune déclenchée par l’orage de cytokine qui attaque aussi foie, coeur, pancréas, reins,…).

2.2.4 Inutilité des antiviraux en phase critique

Le mensuel S&A (p. 68) sous la plume du Professeur Denis Malvy (CHU Bordeaux) dévoile le mécanisme selon lequel le remdesivir (anti-viral Ebola) empêcherait la réplication du virus dans les cellules et empêcherait le développement de l’infestation. Il est aussi question de l’association ritonavir-lopinavir (antiviral commercial anti-VIH Kaletra)bloquerait aussi la propagation du virus dans les tissus. La dernière approche consisterait à associer des interférons béta au Kaledra.

Le Professeur Raoult a signalé l’inutilité du traitement à la chloroquine dans la phase critique. Or, il semblerait que l’essai européen Discovery (lance le 22 mars). Ils seront “randomisés” dans les formes !. Ils porteraient sur des malades en phase de début alors que le Ministre Olivier Véran avait déclaré qu’il fallait réserver le traitement HCQ-AZT aux « cas les plus graves, en réanimation » (selon le site ‘? Pourquoi docteur” sous la plume d’un médecin, le Dr Jean-François Lemoine » citant le Professeur Harousseau, un ancien directeur de la HAS). Comment un Ministre a-t-il pu une telle mostruosité en étant médecin ? Il s’agit bien du docteur Oliver Véran, ministre !

Les choses sont claires mais les résultats étaient attendus pour le 6 avril. L’Express nous annonce qu’ils sont attendus fin avril (dans 10 jours ?).

2.3 – Histoire de carabiniers

S’il ne s’agissait pas de vies humaines, on pourrait faire un peu d’humour. Discovery arriverait trop tard ? Comme les fameux carabiniers ? biggrin cry frown mad

Nous citons à nouveau le site ‘? Pourquoi docteur”  « Le professeur Jean-Luc Harousseau veut d’abord réagir à la déclaration d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, dans le Journal Du Dimanche, qui s’étonne que des gens soient devenus « virologues en 24 heures ». Le professeur Harousseau est un ancien directeur de la Haute-Autorité de la Santé (HAS) citée plus haut. Il a derrière lui 40 années de lutte contre les maladies graves. Dans la situation de guerre contre le Covid-19 et face à l’absence de traitement il préconise la même stratégie : « utiliser le moindre espoir lorsqu’il existe » !. Téléchargez l’article et lisez le.

On est en droit, en citoyens responsables de se poser la question des conflits d’intérêt que cachent ces manœuvres et tergiversations ? Il faudra bien que des comptes soient rendu après. Le jour d’après va venir.

3 – Les alternatives

Les essais cliniques vont à leur train-train (Discovery), sans se presser. On a accusé le Professeur Raoult de contrarier ces essais, parce-qu’il fait du buzz ! Ce n’est pas son problème, il déclare “Je soigne”.

3.1 – Les essais cliniques européens

Discovery devait procéder initialement à des essais sur des anti-viraux testés en Chine :

  • Kaletra, un anti-VIH (lopinavir et ritonavir),
  • Remdesivir, un anti-Ebola (peu efficace ?), efficace en médecine vétérinaire (Coronavirus du Chat), autorisé aux USA contre le SARS-CoV-2.

Les essais étant en cours, nous attendrons les résultats (retard de 2 mois de Discovery).

3.2 – Prévention : vaccins

Le développement de vaccins est mené activement dans les pays qui disposent des infrastructures et du savoir-faire (Chine, USA, France, Grande-Bretagne, …). On nous annonce pour bientôt !

3.3 – Traitement par sérums

Les malades guéris ont développé des anticorps qui circulent dans leur corps et notamment dans leur sérum. L’idée d’utiliser des sérums remonte à Pasteur et aux Pastoriens. C’est la sérothérapie. Cette thérapie avec le sérum de malades guéris ne semble pas soulever l’enthousiasme du corps médical ? Pourtant des essais cliniques (COVIPLASM) sont en cours.

4 – Le confinement-déconfinement

Notre économie a été paralysée, des patients sont morts. De gros dégâts ont été causés.

4.1 – Le confinement

Face à un monstre qui avançait en sautant les frontières, inexorablement, il a fallu mettre en oeuvre un remède de cheval. Nos gouvernants ont commencé  par minimiser la menace puis ont essayé de cacher la gravité de la situation, c’est si bête que ça ! Après plusieurs jours de perdus en tergiversations et bêtises, il a fallu se rendre compte de l’incurie, de l’absence de stocks stratégiques. Le confinement a été le remède ultime, heureusement il a marché.

Alain Bauer, criminologue et spécialiste de la gestion de crises jette une lumière crue sur le phénomène, ses paroles sont sans complaisance : il s’exprime dans sa tribune dans l’Opinion « Tout le problème posé par ce type de situation épidémique est qu’il est plus politique qu’épidémiologique ». Nous ne sommes pas entièrement d’accord. Dans le site de l’ODAM, je montre ce que peut faire comme ravages l’ignorance des lois de l’écologie. C’est une science qui ne s’apprend pas à l’Ecole Nationale d’Administration. Nos gouvernants sont des littéraires, non des scientifiques.

Le site Citoyens34 compare la cigale française à la fourmi allemande.

4.2 – Le déconfinement

Le déconfinement est une “expérience” nouvelle pour notre pays. La nomination d’un « Monsieur Déconfinement » s’est faite au sein de proches du Premier Ministre. Le Chef de lÉtat a annoncé une date : le 11 mais mais il y a un mais ! ? L’épidémie sera-t-elle sous contrôle. Statistiquement, il n’y a qu’une faible proportion (heureusement)  de personnes atteintes supposées être immunisées, ce qui n’est pas sûr ! Le Premier Ministre nous a mis en garde sur le fait que le 11 mai n’est qu’une étape, il va nous falloir cohabiter un certain temps avec le virus !

Ce qui est sûr, c’est que nous avons des incertitudes sur l’immunité acquise ! Il n’y en a pas et il est très possible qu’une 2e vague de l’épidémie risques de nous frapper !

Nous espérons que bientôt un vaccin va voir le jour, certainement pas avant quelques mois ! Nous nageons dans l’incertitude. Le déconfineur est-il le bon ? C’est la vie économique de notre pays qui en dépend ainsi que la vie de nos concitoyens.

4.3 – Le jour d’après

Le 22 avril, il y aura un débat au Parlement et le 23 un débat au Sénat. M. le Premier des Ministres nous a promis un plan de déconfinement pour la fin avril. Serait-ce le 30 avril ou plus tard ? Serait-ce comme pour les résultats de l’essais Discovery ?

Quelle conclusions va-t-on tirer de ce que nous avons exposé plus haut ?

Conclusion

Comme doivent le penser certains de nos ministres, secrétaires d’état et délégués interministèriels, qu’est-ce qu’on est venu faire dans cette galère ! Maudit soit le virus et ses propagateurs. Nous, citoyens, en avons fait les frais de cette incurie !  Le site du CMG nous révêle l’intrication des différents organismes qui se penchent sur la gestion de la Santé Publique en France. Un bel exemple de bureaucratie à la française. Mme Agnés Buzyn était médecin hématologue, immunologue et praticienne hospitalière. Son époux est Monsieur Yves Lévy, un médecin immunologiste, spécialiste de l’infection VIH et Directeur de l’INSERM. Le site “Marianne” dénonce la nomination de M. Lévy « recasé au Conseil d’Etat » bien que n’étant pas juriste !  Entre immunologues, il devrait y avoir coopération avec le professeur Didier Raoult, un spécialiste des maladies émergentes. Or, ils ne s’entendent pas. Le bien public, autre nom de l’intérêt général aurait dû aider à mettre en place rapidement le traitement HCQ-AZT qui semble avoir été bien freiné par le Directeur de la Santé de Mme Buzyn. Pourquoi ? Le placard doré de M. Lévy au CE ressemblerait-il à une planque ?

M. Macron avait promis de mettre de l’ordre dans la haute-fonction publique d’état; Il avait dû lire le livre de Mme Agnés Verdier-Molinié Ce que doit faire le (prochain) Président  (2017, Albin Michel, 299 p). Le chapitre 5 propsait de “Réoganiser la France” (pp. 61-68) et le chapitre 10 “Supprimer l’ENA est ses caméléons” (pp. 113-125) en égratignant au passage les Agences Régionales de Santé (p. 122). Ces ARS ont été très critiquées !

Le question se pose de l’efficacité des investissements budgétaires de l’État dans la gestion de la crise sanitaire qui nous a frappés et lé réponse à la question « Où passe l’argent des contribuables » ?

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM, trésorier du CIDES34 et webmestre
Docteur en Sciences biologiques (non-médecin)
Cadre technique supérieur de la recherche ER (IR-ITA-CNRS)
Ancien chargé d’études HN Ministère de l’Environnement (1980-1987 et 1990-1996)
Auditeur IHEDN 80e SR Paris 1985

Avertissement : en aucune façon, l’information que nous apportons ne peut se substituer à un diagnostic médical et à une prescription médicale.


PS : Je ne suis qu’un modeste retraité de 81 ans, 82 bientôt. J’ai été frappé le 30 septembre 2019 par une maladie auto-immune, le syndrome de Guillai-Barré. En 5 mois de soins dont 3 hospitalisations à temps plein et 45 demi-journées de ré-éducation neurologique, j’ai pu apprécier le grand dévouement et la gentillesse des médecins, des internes, des infirmières, des aides-soignantes, des kiné et ergo-thérapeutes, en un mot du personnel soignant des quatre établissements hospitaliers que j’ai fréquentés. Depuis mon confinement, je soutiens ces personnes admirables à qui je dois d’être debout sur mes jambes et de pouvoir taper à nouveau sur mon clavier. Je leur rend hommage ici et soutiens leur combat pour de meilleures conditions de travail et de rémunération.

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le webmestre




Les défis du SRAS-CoV-2

Une pandémie


Avertissement : nous ne donnons aucune information qui puisse être exploitée en vue d’un diagnostic médical ou pour la prescritption d’un remêde. Seul votre médecin peut le faire.

1 – Origine du SRAS-CoV-2

Le SRAS-CoV-2 est apparu (selon des données officielles) en Chine, à  Wuhan (province de Hubei). Le premier cas d’infection a été déclaré le 17 novembre 2019. C’est un corona-virus, le 3e connu. Il provoque un syndrome respiratoire aigu sévère (in English Severe Respiratory Acute Syndrome) ou SRAS (en français). Qualifiée de « gripette » par un Ministre inconscient, la maladie s’est peu à peu étendue. Elle est devenue pandémie, gagnant l’Europe puis les USA.

1.1 – Origine animale

L’origine du virus, en Chine, est liée à une ou plusieurs espèces animales sauvages consommées par la population chinoise. Il y a une controverse sur le sujet. Des rumeurs ont donné d’autres origines réputées malveillantes et sans fondement.

Un ou deux virus auraient fusionné et le résultat a sauté la barrière homme-animal. M. André Bervillé (DR-INRA ER) m’a fait remarquer que depuis que l’espèce humaine a domestiqué des animaux, nous n’avons cessé de faire face à des maladies émergentes. Le virus viendrait « d’une chauve-souris (un mammifère volant). Ces animaux sont connus comme réservoirs de nombreux virus qui ont émergé (rougeole, oreillons, grippe, encéphalites, …) » (d’après Sciences et Avenirs n° 878, avril 2020, p. 70). Un hôte intermèdiaire, le pangolin, mangeur de fourmis, a pu être l’hôte intermédiaire. C’est une espèce protégée, menacée d’extinction, braconnée et importée (en Afrique, en Indonésie et en Chine). Le traçage de la généalogie du SRAS-CoV-2 est une entreprise colossale, un travail de bénédictin.

Quel est l’intermédiaire entre la chauve-souris qui vole et le pangolin qui trotte à ras du sol ? La réponse pourrait être la fourmi qui mange les crottes et l’urine des chauve-souris. Le pangolin se régale des fourmis, ses proies habituelles. On sait que le SRAS-CoVi précédent était véhiculé par la civette palmiste masquée, ce qui a orienté les épidémiologistes vers le pangolin. Dans les marchés chinois, ces animaux sont entassés dans des enclos exigus. L’abattage sur place met les vendeurs-bouchers en contact avec les viscères et le sang des pangolins et autres animaux.

Le 31/12/2019, les autorités chinoises déclarent l’épidémie. Le 23/01/2020, soit un petit mois après, les autorités chinoises mettent en quarantaine des millions de chinois.

1.2 – Voyageurs et porteurs du virus

Les voyages de Chine vers l’extérieur ne sont pas interdits, notamment par avion. Auparavant, le virus a voyagé à pied, en motocyclettes, en avion. Si la France a refusé de fermer ses frontières au prétexte que le virus n’a pas de passeports, ses porteurs en ont. Le voyage a commencé à pied par la Chine, il a continué par avion : deux premiers cas sont confirmés en France le 24/01/2020. Virus aéroporté ? Voyageur sans passeport ? Des couenneries.

Nous connaissons un ami qui rentrait du Vietnam et a fait escale à Pékin. A son arrivée à Pékin, lui et son groupe ont été « épluchés » à leur arrivée : température, réactifs, interrogatoire, … A leur arrivée à Roissy-en-France (aéroport Charles-de-Gaulle), rien, oualou, nada, niemals, … et TGV vers Montpellier ! Il aurait pu ramener du CoViD-19 ! Heureusement, cela n’a pas été le cas. Mais il y a eu des voyageurs chinois et autres en provenance de l’Ubei qui sont venus en France, en Suisse, en Italie …Sur leurs deux pieds mais assis dans des avions et des voitures.

1.3 – Les épidémies en France et alentours

Le 28/02/2020 plusieurs foyers épidémiques se révêlent, la France passe au « stade 2 ». Le 8/03/2020, la France enregistre plus de 1.000 cas ! Le 11/03/2020 l’OMS déclare l’état de pandémie, le monde est atteint, les porteurs de virus ont voyagé. Le 17/03/2020, 4.500 cas sont confirmés, la France est passée au « stade 3 ». Le confinement général est décrété en France. Entre-temps, les frontières françaises ne sont pas fermées mais ce sont nos voisins qui les ferment. Le premier tour des élections municipales se tient le 15 mars 2020 ! Nos voisins sont touchés, la pandémie couvre l’Europe et s’étend aux USA. biggrin biggrin mad mad confused confused

2 – Les caractèristiques du virus

2.1 – Les rouages de la CoViD-19

Ce virus commence son infection discrètement, sans bruit.

2.1.1 – Le silence de la maladie à ses débuts

La pathologie ou la CoViD-19 est une atteinte du système respiratoire (Syndrome Respiratoire Aigü Sévère ou SRAS). Le principal danger de ce SRAS est de ne pas déclencher de symptômes pendant plusieurs jours. Le malade a l’ai sain ! Ce sont entre 35 et 50% de malades infectés qui sont potentiellement aussi contagieux que les personnes qui présentent des symptômes.

2.1.2 – Le mode de contamination

Les irritations des fosses nasales provoquent des éternuements qui projettent des gouttelettes de mucus contenant des virions (particules virales). L’irritation de la trachée, des bronches et bronchioles provoque des toux qui projettent des particules de mucus et des gouttelettes de salive infectée.

2.1.3 – Les premiers symptômes et l’aggravation

L’apparition de fièvre et l’aggravation de la toux et des éternuements doit alerter. Ces symptômes sont jugés « bénins ». L’absence de dépistage et la diffusion silencieuse font que passé un certain point, il se déclenche un afflux soudain de malades atteints de manière sévère. La toux est sèche ou grasse, des difficultés respiratoires apparaissent (les alvéoles pulmonaires sont atteintes). Les risques d’aggravation augmentent avec l’âge et avec des maladies associées (maladies cardiaques, hypertension, diabète, bronchite chronique, etc.).

Même avec des soins intensifs, la maladie peut déclencher une réaction immunitaire générale inflammatoire. Une ventilation artificielle ou l’administration d’oxygène peuvent se révèler nécessaires : un lourd dispositif.peut intervenir, l’ECMO (oxygénation par membrane extracorporelle).

Appareillage ECMO (Wikipédia : cliquez sur la photo)

D’autres symptômes doivent attirer l’attention : la perte de l’odorat et du goût. Le virus s’en prend à toute la sphère orale (bouche, …). Les médecins commencent à mettre en évidence une généralisation du virus à des organes comme les reins, le foie, le système nerveux central, … Il y a des surprises à venir. Les soignants doivent prendre le maximum de précautions pour prodiguer les soins en se protégeant.

2.1.4 – La seconde phase : tempête cytokinique

Puis arrive une seconde phase alors que le virus est combattu par l’organisme aidé par les médecins, en hôpital. Le système immunitaire du patient sur-réagit. Cette réaction immunitaire est due à la « tempête cytokinique  ». L’issue peut être fatale au patient. Cette tempête est responsable de dommages collatéraux, c’est-à-dire de lésions autres que dues directement au virus.

2.2 – Dommages collatéraux

La tempête cytokinique ou hyper-réaction immunitaire va causer des dommages que nous qualifions de collatéraux. L’organisme s’en prend à lui-même, c’est une réaction auto-immune. Les malades qui sont traités peuvent croire qu’ils sont guéris. C’est ce qu’affirme le médecin urgentiste Gérald Kierzek. Le malade a été soigné, il n’est pas guéri et doit faire l’objet d’un suivi par un bon médecin généraliste pendant au moins un an.

Un de mes amis très cher vient de revenir chez lui : une grande fatigue me dit-il. Il faut du repos mais aussi une alimentation saine ne fatigant pas les reins (pas d’alcool, des légumes, …). Certains patients doivent suivre des séances d’orthophonie (cordes vocales malmenées par l’intubation), de kinésithérapie, … De la ré-éducation sous contrôle médical.

Les patients revenus chez eux sont-ils guéris, le virus a-t-il été éliminé ? Le suivi, dépistage par tests, est fondamental pour déclarer que le virus n’est plus là et la vaccination doit pouvoir prévenir touts contamination et toute reprise de l’épidémie.

2.3 – Survie du virus

Le virus est un microorganisme infectieux qui se présente sous deux formes :

  • une forme extracellulaire (un virion) entouré d’une capside plus ou moins résistante au milieu environnant.
  • une forme intracellulaire plus ou moins active ou dormante qui, lors de son réveil, détourne la machinerie cellulaire hôte pour se multiplier. Cette forme, ou pro-virion, sert à répliquer le virus laquelle provoque généralement des lésions chez son hôte du fait de la mort des cellules infectées.

Sous la forme extracellulaire, le virus peut survivre un certain temps dans une gouttelette de mucus expectorée. La survie va dépendre de la dessication de la gouttelette et de son exposition aux rayons ultraviolets de la lumière solaire. On pense que le virus ne résiste pas au savon, au gel hydroalcoolique sur les mains. Il ne résisterait pas dans le milieu marin ni dans l’eau des piscines traitée au chlore et à ses dérivés.

Le virus, sous sa former intra et extra-cellulaire, reste vivant dans les cadavres de personnes décédées pendant 5 jours, ce qui implique de la part des thanatologues (employés de pompes funèbres) le maximum de précautions. Ceci explique une certaine propension aux incinérations de cadavres plutôt qu’a leu inhumation.

Une inconnue demeure : la survie du virus dans un organisme ne présentant plus de symptômes. Une autre inconnue est la pérennité des anticorps naturels de l’organisme qui a été atteint et qui semble guéri.

3 – Petit virus, grande crise économique

Les malades, heureusement, guérissent mais on ne sait pas si l’immunité qu’ils ont acquise est pérenne. Mais il y a eu des décès et la peur générée a eu des conséquences sur la vie économique des pays touchés.

3.1 – Impact du virus

Les données en provenance de Chine sont soupçonnées de minimiser l’étendue exacte du virus tant en nombre de décès qu’en surface géographique. Les chiffres officiels donnés par la Chine font état de 4.000 morts dans le Hubei. À Wuhan, épicentre de la pandémie, 50.000 personnes ont été contaminées pour 2538 décès, selon les chiffres officiels délivrés par les autorités chinoises.Ceci n’explique pas le nombre d’urnes funéraires livrées aux familles. Un journaliste estime lui à 59.000 le nombre de décès pour la seule ville de Wuhan. L’économie du pays a été sévèrement impactée.

Le manque de préparation de notre pays en nombre de lits de réanimation, en appareillages divers, en outils (masques, gants, survêtements, …) et surtout la déficience intellectuelle de certains dirigeants et hauts-fonctionnaires (énarques) a amené à confiner la population le 17 mars 2020 et à stopper une partie de l’économie nationale. Le déconfinement le 11 mai 2020 doit permettre la remise en marche du pays.

3.2 – Les produits stratégiques de lutte

La lutte contre la pandémie est passée par les soins aux malades. Ces soins ont montré :

  • la dépendance vis-à-vis de molécules pharmaceutiques dont la production a été délocalisée vers l’Inde et la Chine, conséquence de la mondialisation.
  • la dépendance vis-à-vis de productions d’appareillages d’hôpitaux produits à l’étranger, conséquence de la désindustrialisation de la France.
  • l’insuffisance du nombre de lits de réanimation en milieu hospitalier, conséquence de la politique de fermeture des lits menée par le gouvernement et ses agences.
  • la pénurie de vêtements spécialisés pour la protection des personnels soignants, conséquence de la désindustrialisation de la France.
  • l’impact des pénuries sur les EHPAD (maisons d’accueil de personnes âgées), conséquence des pénuries ci-dessus.
  • les lourdeurs administratives dues à des fonctionnaires peu enclins à évaluer leurs responsabilités et plus enclins à ouvrir des parapluies protecteurs, persuadés que ne pas prendre d’initiatives leur assure une certaine tranquilité, conséquences de la formation des énarques et de l’existence de corps de fonctionnaires cloisonnant les administrations.
  • et autres lourdeurs …

Les conséquences des incuries diverses a été atténuée et contournées par le dévouement des personnels de santé, par une réactivité des collectivités territoriales et de citoyens. Le principe de subsidiarité a joué à fond. Régions, communautés de communes et métropoles, départements, communes, particuliers, …. ont réagi contre les réglementations et les féodalités de toutes sortes (État, administration, politiques, chefs [de services divers], intermédiaires, etc. cf Marianne n° 1209 du 13 au 11 mai 2020).

Les lois ne doivent pas s’opposer à l’intérêt général mais doivent être au service du bien public, selon Mme Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie, ancienne ministre. Cette grande dame a bien insisté. Elle a oublié qu’elle n’avait pas le droit de commander des masques, elle l’a fait au nom de l’intérêt général. (Voir l’article du site Citoyens34).

3.3 – Remise en route du pays

Le slogan « rien ne doit être comme avant » est brandi comme une menace contre ceux qui ont failli et contre lesquels des citoyens ont déposé des plaintes. Nous, écologues, voyons l’avenir comme positif pour nos enfants et petits-enfants. La remise en route devra faire plus de place aux sciences de l’environnement et à l’écologie sur un plan national, régional (Europe, ….) et international.

La recherche s’active dans tous les pays pour trouver un vaccin efficace qui nous est promis, bientôt … Vers la fin 2020 au mieux !

Nous avons aggravé la dette financière de manière colossale et nos enfants ne doivent pas en souffrir.

Épilogue

Il est impossible de conclure, la situation évolue chaque jour dans un sens favorable, le nombre de décès diminue, le nombre de patients sortants d’hôpital augmente et le nombre de malades en réanimation diminue.Un grand absent de cette crise est le problème des déchets. Masques, gants, surblouses, surchaussures, coiffures (charlottes) sont jetables mais pas n’importe comment. Avec les seringues, les aiguilles diverses (…), tout ce qui a été en contact avec des fluides infectés de virions, doit faire l’objet d’un traitement. En urgence, pour casser la transmission du virus, cadavres et matériels ont été dirigés vers les incinérateurs. On verra ailleurs et après ? Non, il faut y réfléchir dès maintenant pour ne pas ajouter du malheur au malheur. Si le feu détruit les germes pathogènes et notamment l’agent  SRAS-CoV-2 de la CoViD-19, n’oublions pas que le traitement de ces déchets ajoute de la matière à des procédés de traitement que nous ne cessons de dénoncer depuis des années, dont les incinérateurs de nos régions.

Le mensuel Sciences et Avenir (n° 878, avril 2020, pp. 58-64) pose les problèmes de la décennie cruciale du climat (2020-2030, pp. 58-61) et de l’impact de l’exploitation des hydrocarbures en zone maritime profonde (pp. 62-64). Face au nombreux défis posés par l’Environnement et l’Écologie, soyons humbles et sachons écouter les scientifiques pour trouver un accord entre l’Écologie et l’Économie. Ce problème que j’ai eu personnellement à affronter en 1980 avec mes collègues de la Mission des Études et de la Recherche du Ministère de l’Environnement (alors situé 14 boulevard du Général Leclerc à Neuilly-sur-Seine). Cette mission n’existait plus quand le Ministère a déménagé au 12 avenue de Ségur à Paris. Le voisinage du Ministère de la Santé n’a pas permis une meilleure communication. Nous sommes, je l’espère, en marche vers un monde nouveau.

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Montpellier le 24 mai 2020

Raymond GIMILIO
Docteur en sciences biologiques mention Écologie
Président de l’ODAM, Trésorier du CIDES34
Cadre technique supérieur de la Recherche (IR-CNRS ER)
Ancien Auditeur de l’Institut des Hautes-Études de la Défense Nationale

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