Des pollutions dangereuses sur la commune de Lattes et environs

PFAS : UNE MENACE POUR LA SANTÉ PUBLIQUE

Nocives pour la santé, mais aussi pour leurs extrêmes persistances dans l’environnement, à un niveau dangereux, les pollutions aux PFAS sont présentes sur la Commune de Lattes. Le LEZ enregistre un taux de PFAS plus de 5 fois supérieur à la dose considérée par les experts comme dangereuse pour la santé de l’homme.


Effets sur la santé des PFAS
Effets des PFAS sur la santé

La France ne réglemente aucun PFAS dans le contrôle des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine. La réglementation française des émissions industrielles encadre encore trop peu les rejets en PFAS (perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés) et leur suivi en banques de données est quasi-inexistant.

Concernant le contrôle de la contamination des milieux aquatiques, seul le PFOS  (perfluoroctane sulfonates, qui est un produit chimique du groupe PFAS) fait l’objet de fixation d’une Norme de Qualité Environnementale européenne. Il n’existe pas de réglementation européenne ni française portant sur les PFAS dans les sols, ni de critères de qualité des sols pour les PFAS. La situation est identique en matière de qualité de l’air.

Les analyses de PFAS dans les eaux de surface et souterraines des réseaux des agences de l’eau sont stockées respectivement dans les banques de données NAIADES et ARES. Les données sont plus rares sur d’autres matrices : le PFOS et des fluorotélomères ont été détectés dans les sédiments, notamment au voisinage des aéroports ou de sites de lutte contre l’incendie.

L’Union Européenne s’engage contre la pollution aux PFAS et vers l’interdiction de substances chimiques nocives pour la santé et l’environnement :

Les restrictions de substances chimiques s’inscrivent dans l’objectif de la Commission de « garantir un environnement sans substances toxiques » à l’horizon 2030. (Source : rapport Vie Publique, remis le 14 avril 2023)

OU SONT LES CINQ SITES POLLUES A UN NIVEAU DANGEREUX DANS L’HÉRAULT ?


Les cinq sites les plus pollués

Les cinq sites

Les experts, interrogés dans le cadre de l’enquête, considèrent qu’une contamination est jugée dangereuse pour la santé quand elle dépasse les 100 nanogrammes par litre. Dans la cartographie interactive publiée par le quotidien français « Le Monde », 10 sites sont contaminés dans l’Hérault dont cinq à des niveaux dangereux (17.000 en Europe dont 2.100 à des niveaux dangereux). Ils présentent des concentrations de PFAS entre 500 à 600 nanogrammes par litre. Il s’agit du Vidourle au niveau de Marsillargues (574,8), du Lez à Lattes (574), le Pallas à Mèze (566), la Mosson à Villeneuve-lès-Maguelone/Lattes (559,3) et le Salaison à Mauguio (537,4).

Au fur et à mesure que des données sur les effets des PFAS sont collectées, le tableau se noircit. Le Monde indique que cela peut passer par une diminution du poids des bébés à la naissance, de la réponse immunitaire aux vaccins chez les enfants, par augmentation des risques de cancers du sein ou des testicules ainsi que par une hausse du taux de cholestérol.

EXTENSION DE LA STATION D’EPURATION MAERA A LATTES :

Avec l’ensemble des pollutions concentrées dans l’environnement de la station d’épuration MAERA située à la Céreirède à Lattes et sur une zone inondable, comment peut-on nous proposer un projet concernant la création d’une unité d’incinération des boues sur ce site ? N’y aurait-il pas une irresponsabilité des décideurs de Montpellier Métropole ?

Il n’existe pas non plus en France de valeur réglementaire concernant les concentrations de dioxines dans l’air ambiant et dans les retombées atmosphériques. Les différents polluants émis par l’incinération se retrouvent dans l’environnement par différentes voies. Une partie de ces substances chimiques est “bioaccumulée”, c’est-à-dire qu’elles sont intégrées en l’état par les éléments naturels qui deviennent alors des sources de contamination potentielle pour l’homme.

Les micropolluants sont des substances d’origine naturelle ou artificielle modifiant la nature des réactions biochimiques fondamentales, portant ainsi atteinte à l’environnement bien qu’elles soient présentes en concentrations très faibles, de l’ordre du microgramme ou du nanogramme par litre. En fonction de leur nature et de leur concentration dans les eaux, ces substances peuvent être toxiques pour l’homme ou l’environnement. En outre, leurs effets ne sont pas nécessairement immédiats ; ils peuvent prendre des années à se manifester. “Ce n’est pas la dose, mais la période d’exposition qui fait le danger”.

Etiage du Lez : Le Rhône est très pollué par les perfluorés, comment l’eau du bas Rhône qui sert à l’étiage du Lez ne serait-il pas ?

https://tribunedelyon.fr/societe/la-consommation-doeufs-et-de-volailles-de-particuliers-non-recommandee-dans-quatre-communes-du-sud-lyonnais/

La décontamination des milieux pollués étant techniquement très difficile et coûteuse, certains PFAS émis aujourd’hui pourraient encore être présents dans l’environnement dans un siècle, ce qui représente une menace pour les générations actuelles et futures.

Conformément à la directive européenne sur l’eau de 2020 et selon l’arrêté du 30 décembre 2022, la recherche des PFAS doit être intégrée dans le contrôle sanitaire normal de l’eau potable distribuée depuis le 1er janvier 2023.

Montpellier Métropole communique sur la qualité des eaux de la source du Lez pour les recherches sur la qualité de son eau qui ne montrent pas de souci lié aux PFAS, ni à la non-conformité d’autres polluants ou pesticides. Par contre, je n’ai pas connaissance d’une communication sur les problématiques des pollutions du Lez dans la traversée de Lattes ?

Jacky Chanton
ODAM




Un nouveau logo

L'étoile de vie selon Wikipedia
L’étoile de vie selon Wikipedia

Chers cosmonautes du web (la toile),

Le site Wikipedia consacré à la santé nous offre une définition claire de ce qu’est cet état et l’illustre pas un caducée indépendant des symboles utilisés par les professions de santé et leurs ordres.

Wikipedia nous ofre aussi une définition de cet état d’harmonie de notre corps :

« La santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Dans cette définition par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), depuis 1946, la santé représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale ».

Certaines maladies, c’est prouvé, sont causées directement ou indirectement par la dégradation de l’Environnement.

Ici, au CIDES34 nous saluons ce travail. Merci Wikipedia.




Microplastiques : la solution est à terre


Article republié du site The Conversation

Article original : cliquez sur ce lien


Microplastiques en mer, les solutions sont à terre

N.Sardet/Tara Expeditions

Maria Luiza Pedrotti, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

Ce texte est extrait de la récente édition de « La revue de l’Institut Veolia – Facts Reports » consacrée aux plastiques. André Abreu, directeur des politiques internationales pour la Fondation Tara Expéditions, est co-auteur de cet article.


Chaque année, entre 10 et 20 millions de tonnes de déchets en tous genres sont déversées dans les océans, dont une grande majorité de matières plastiques. En surface, ces dernières représentent même la quasi-totalité des objets flottants.

Si certains détritus proviennent des activités maritimes, en moyenne, 70 à 80 % des déchets rejetés en mer sont arrivés par la terre, acheminés notamment par les fleuves et les rivières.

La surconsommation de plastique et les déchets qu’elle génère ont un impact très important sur la nature et en particulier sur l’environnement marin. Les dommages globaux causés par les déchets plastiques sur les écosystèmes marins, liés à la mortalité des espèces, à la destruction des habitats, mais aussi à la contamination chimique, à la propagation des espèces envahissantes et aux dommages économiques sur les industries de la pêche et du tourisme, pourraient représenter plus de 13 milliards de dollars par an, estime ainsi l’UNEP.


À lire aussi : La présence des microplastiques dans l’océan nettement revue à la hausse


Nettoyer les mers ne suffira pas

Face à ce constat alarmant, beaucoup se tournent vers des méthodes technologiques dans l’espoir de nettoyer les mers et les océans du globe du plastique qui y flotte. Mais l’océan est immense, les déchets toujours plus nombreux et, avec l’émergence des microplastiques, de plus en plus difficiles à collecter.

Bien que le nettoyage reste indispensable, s’en contenter serait s’attaquer aux conséquences du problème sans prendre en compte ses causes. Il faut aujourd’hui agir plus en amont : ce n’est qu’en empêchant les déchets d’arriver en mer que nous pouvons espérer préserver et restaurer durablement l’océan.

Malgré son apparente simplicité, cette solution et la stratégie qu’elle implique – c’est-à-dire réduire la production de plastique, inciter la population à ne pas jeter – n’est pas pour autant facile à mettre en œuvre : elle repose en effet sur un changement profond des comportements, tant de la part des producteurs de plastiques que des consommateurs.

Pour que les plastiques cessent d’envahir l’océan, ce sont nos modes de vie qu’il faut repenser.

Réduire, réutiliser, recycler

Aujourd’hui, peu de citoyens sont au fait de la quantité de déchets qu’ils produisent, simplement en consommant les produits du quotidien. Pour minimiser cet impact, une prise de conscience et une remise en question sont nécessaires : les comportements doivent évoluer vers la réduction des déchets, la réutilisation et le recyclage.

Les consommateurs ont donc un rôle essentiel à jouer. Pour prévenir la production de déchets plastiques, il leur appartient de faire des achats responsables : privilégier les produits avec peu ou pas d’emballages, choisir des produits durables et réutilisables plutôt que des produits jetables – vaisselle en plastique, rasoirs jetables, etc. – très générateurs de déchets et, enfin, refuser les sacs plastiques lorsqu’ils effectuent ces achats.

En les réutilisant au lieu de les jeter, ils peuvent aussi donner une seconde vie à leurs objets. Entretenir et réparer, vendre ou donner des objets dont on n’a plus l’utilité, réutiliser les emballages, les contenants, les pièces détachées, ou encore déposer les bouteilles à la consigne lorsque cela est possible, sont autant de moyens pour réduire sa production de déchets.

Enfin, les consommateurs ont la responsabilité de trier et d’orienter les produits en fin de vie vers les filières de recyclage, lorsqu’elles existent. Pour qu’un tel changement des comportements soit possible, la sensibilisation et la présence d’infrastructures adaptées sont bien sûr essentielles.

Au-delà des plastiques, c’est aussi notre perception de la mer qu’il faut changer : un important travail d’éducation reste à faire pour qu’elle ne soit plus perçue comme un grand réservoir dans lequel les déchets peuvent être abandonnés sans conséquence.

Interdire les plastiques à usage unique

L’usage des sacs plastiques est depuis longtemps ancré dans notre quotidien, sans que nous ayons conscience de ses conséquences.

Pourtant, les recherches mettent de plus en plus en lumière leurs impacts préoccupants sur le milieu marin. Devant l’étendue de la pollution plastique observée, et après la décision de la France d’interdire les sacs plastiques légers à partir de 2016, une action concrète est nécessaire de la part de tous les gouvernements et institutions multilatérales.

Pour une mer et des hommes en bonne santé, l’interdiction globale des plastiques à usage unique, véritable fléau pour l’environnement, est devenue nécessaire. Le 31 janvier dernier, pourtant, le Sénat a reculé d’un an l’interdiction de certains produits, comme les pailles et les couverts, initialement prévue en 2020.

Au niveau des pays du pourtour méditerranéen, d’autres pays ont annoncé l’interdiction des sacs à usage unique, comme le Maroc et Monaco, mais des progrès restent à faire avec les gros pays pollueurs de la région, comme l’Égypte ou le Liban, dont la gestion des déchets demeure défaillante.

Face à ce fléau, il reste important de rappeler que les solutions passent nécessairement par la mise en place d’infrastructures adéquates et coûteuses, comme les usines de recyclage ou les stations d’épuration.

Ces investissements sont aujourd’hui plus que jamais nécessaires dans les pays du sud, d’autant plus que l’océan ne connaît pas de frontière et que les courants marins font circuler les particules très rapidement au niveau de tout le bassin de la Méditerranée.

Sacs plastiques, du supermarché à nos assiettes

Les sacs plastiques fins, toujours utilisés en caisse ou pour la vente des fruits et légumes, sont distribués par milliards chaque année en France, et jetés pour la majorité après une seule utilisation. Ils mettent pourtant entre cent et cinq cents ans à se dégrader dans l’environnement.

Très légers, ils n’ont pas de valeur dans les systèmes de recyclage monétarisés, contrairement aux bouteilles ou autres emballages rigides, qui peuvent rapporter de l’argent au poids. Ils sont facilement emportés par le vent et, qu’ils aient été déposés dans une poubelle, dans une décharge, ou bien délibérément abandonnés par terre, ils finissent la plupart du temps leur course dans la mer.

Là, leur impact est dévastateur : transportés sur de très longues distances, ils endommagent les fonds marins et mettent en danger les espèces qui les ingèrent, s’y enchevêtrent, ou sont contaminées par les substances toxiques qu’ils libèrent.

Au gré des courants, les sacs plastiques sont ensuite fragmentés en microparticules qui se dispersent partout dans l’environnement. Absorbées par les organismes marins, ces microparticules remontent la chaîne alimentaire pour se retrouver finalement dans nos assiettes. Les sacs plastiques jetables représentent donc une potentielle menace pour la santé humaine, et leur coût général pour la société n’est pas non plus négligeable : toutes les activités liées à la mer et au littoral – pêche, aquaculture, loisirs, tourisme – pâtissent de leur présence.

Cadre de contenu incorporé
L’interdiction des sacs plastiques est-elle un fiasco ? (Actu-Environnement/YouTube, 2018).

Une concertation nécessaire

Face à l’ampleur de l’enjeu, des solutions réalistes existent déjà, et que pour la plupart elles se trouvent à terre, dans la prévention et le traitement correct des déchets et de l’eau.

Transformer les habitudes pour une réduction des emballages de chaque ménage et supprimer le geste automatique de jeter suppose un gros travail d’éducation, que ce soit pour les habitants des pays côtiers, ou pour les millions de touristes qui y affluent chaque année en Méditerranée ou dans les îles du pacifique.

Mais les citoyens ne sont pas les seuls responsables. La prévention des déchets plastiques doit également se faire en amont, auprès des fabricants, des distributeurs, avant que les produits ne soient vendus.

S’il serait illusoire d’exiger des entreprises productrices de plastique l’arrêt de leur activité, la responsabilité industrielle est clé pour ralentir la production de déchets. En réduisant leurs emballages et en créant des produits faciles à entretenir, réparables et durables, adaptés à la réutilisation ou au recyclage, les entreprises peuvent changer la donne.

En parallèle d’un remplacement progressif par des matériaux alternatifs, une bonne gestion du plastique – favorisant le recyclage et la réutilisation – permettrait aux entreprises de biens de consommation d’effectuer d’importantes économies, dont le potentiel, aujourd’hui évalué à 4 milliards de dollars chaque année, est appelé à augmenter.


Tous les numéros de la revue de l’Institut Veolia « Facts Reports » sont disponibles sur le site dédié.The Conversation

Maria Luiza Pedrotti, Chercheuse en biologie marine, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.




Il y aurait de l’espoir dans le CoVid19


Il y aurait de l’espoir contre le COVID-19

Avertissement : en aucune façon, l’information que nous apportons ne peut se substituer à un diagnostic médical et à une prescription médicale.


Le virus est officiellement nommé SRAS-CoV-2. Il est originaire de la Chine, de Wuhan (province de Hubei). Pour en savoir plus, voyez l’article publié par le site Citoyens34 et l’article publié par l’ODAM. Dans le foisonnement des informations, face aux mensonges dont nous sommes abreuvés, j’ai décidé de faire bénéficier mes collègues du CIDES34 de mes connaissances de Biologiste-Ecologue initiales, affutées par mon passage au Ministère de l’Environnement (1980-1996) et dans des laboratoires de biologie fondamentales (CNRS-INSERM-CHUs-INRA : Paris, Dijon et Montpellier). J’ai aussi appris à dépouiller les informations et à faire des rapprochements et des synthèses.

1 – Première mise au point

Dès le début de la pandémie, on nous a affirmé qu’il s’agissait d’une gripette ! Puis la gripette a montré ses dents ! Sortie de Chine, aéroportée par les transports aériens et les automobiles-autocars-TGV, le virus a commencé ses ravages ! Le début des mensonges d’un état pris au dépourvu et qui a fait passer sa gestion de la pénurie pour une gestion de l’épidémie. C’est si bête que ça !

1.1 – Controverse sur les traitements

S’agissant d’un nouveau virus, une maladie émergente pour laquelle les scientifiques et les médecins n’avaient pas de traitement bien défini et connu et les organismes humains aucun anticorps. Nous en sommes à 20.000 décès en France. Dés le début en France, les controverses ont fusé entre ceux qui ont analysé l’épidémie en Chine et qui, au contact des malades, ont appliqué un traitement à base de chloroquine et dérivé (Pr. Didier Raoult, IHU-Méditerrannée, Marseille) et ceux qui ont voulu refaire les essais des anti-viraux (lopinavir, remdesivir et ritonavir associés à d’autres substances). Les Chinois nous avaient dit que les résultats étaient décevant !

J’ai interrogé Google et j’ai trouvé deux informations de sources présumées sûres.

1.1.1 Le Vidal

Le Ancrerépertoire Vidal est une institution dans le monde des médecins. Un répertoire de référence pour les médecins, sur la table des médecins généralistes. Sa version électronique sur serveur Internet est accessible au grand public. Vous pouvez cliquer sur le lien précédent. Au beau milieu de la polémque entre scientifiques théoriciens des essais cliniques randomisés et les pragmatiques du traitement qui semble marcher, le Vidal nous donne un article intitulé « Les premiers résultats positifs hydroxychloroquine dans la COVID-19 modérée ». J’ai cliqué sur les liens Internet de cet article et notamment sur le dernier lien en bas de page « Covid-19 et hydroxychloroquine: connaître les enjeux pour informer les patients. Collège de la médecine générale, 27 mars 2020 ». J’ai découvert une information du Collège de Médecine Générale, vous pouvez la consulter !

1.1.2 Le Collège de Médecine Générale

Le AncreCollège de Médecine Générale (CMG) est une autre institution dans le monde des médecins généralistes. Les partenaires individuels sont de grandes pointures :

Je pense que cette brochette de partenaires cautionne les résultats que publient conjointement  le Vidal (via son lien) et le CMG. Quels sont ces résultats ?

1.1.3 Les résultats des essais cliniques

Les traitements de l’IHU-Marseille et les essais académiques (programme Discovery) ne sont pas synchronisés, des patients ont décédé en France. Que dit la fiche du CMG (version du 27 mars 2020) ?

Il y a l’énoncé des pour et des contre. Quand un médecin hospitaliers (seuls eux ont le HCQ et le CQ à disposition) a évalué les contre et éliminé de son protocole les patients à risques, il peut appliquer le protocole HCQ-AZT. La conclusion est :

« Les auteurs concluent que cette étude confirme l’efficacité du traitement HCQ-AZT et son potentiel dans la réduction rapide de la contagiosité. » !

Vous avez bien lu : potentiel dans la réduction rapide de la contagiosité ! Hydroxychloroquine (un médicament connu, disponible depuis un demi siècle (50 ans) et d’un prix très bas, produit en France, mis à disposition gratuitement par son distributeur, le Professeur Raoult n’a pas hésité une seconde !

Et l’essai des ant-vir à 480 € la boîte de 10 (Essai Discovery) ? Même si les fabricants ont mis leur médicament gratuitement à disposition des essayeurs cliniques. On attend encore à ce jour les résultats ! Lisez l’article de France-Avenir ! Résultats fin avril ! Nous sommes le 21, il y a 20.265 décès en France ! Heureusement, la courbe semble en pente descendante !

2 – Les enseignements à tirer

Il est difficile de comprendre les motifs qui ont provoqué la controverse, la polémique contre le Professeur Didier Raoult et son traitement : il a été un observateur pragmatique de l’épidémie en Chine et sur les essais des antiviraux, les classiques dont le nom finit en “vir”.

2.1 – L’efficacité de la chloroquine et de ses dérivés au début

Le principe de la méthode scientifique pour démontrer l’efficacité d’un médicament avant son utilisation conduisait à attendre les résultats d’études qui prennent un certain temps. Pendant ce temps, des malades mouraient ! Le Pr. Raoult a décidé « d’employer la méthode empirique, une vielle méthode qui a conduit dans le passé aux plus grandes avancées dans le domaine de la médecine. Attendre les résultats d’une étude en double aveugle pour traiter le coronavírus n’aura plus grand intérêt ! Par ailleurs, l’étude Discovery qui inclut la chloroquine n’aura aucun intérêt pour juger de l’efficacité de son administration précoce, puisque ce traitement ne sera administré qu’à des cas graves, ceux-là même pour lesquels ce traitement ne sert plus à rien selon le Pr [Raoult] » (citation d’une réaction à l’article du Figaro en date du 5/04/2020, Python77).

2.2 – Les phases de la maladie COVID-19

Selon le mensuel “Sciences et Avenir” d’avril 2020 (N° 878, pp. 66-69) “Les défis du Coronavirus, la maladie évolue en 3 phases (ne pas confondre avec les stades de l’épidémie-pandémie). L’infection est particulièrment discrète, silencieuse.

2.2.1 Incubation

Le mensuel dit que « L’arme la plus dangereuse d’un [agent] pathogène est parfois de ne pas déclencher de symptômes. » Le Covid 19 est dans ce cas. « A l’heure ou nous écrivons, 35 à 50% des personnes infectées ne présentent pas ou peu de symptômes tout en étant potentiellement aussi contagieuses que celles qui en ont. »

Le début de l’infection est la pénétration dans l’organisme, suivie d’un temps de “maturation” au cours duquel le virus se multiplie ou ne se multiplie pas et se répartit dans l’organisme. 81% de de cas symptomatiques sont bénins (fièvre et toux). Le diffusion se fait en silence.

2.2.2 Phase symptômatique

Après la diffusion, il y a guérison ou  la maladie s’envenime. Il se déclare généralement un syndrome respiratoire aigu et la maladie peut décroitre et disparaître dans le meilleur des cas. Mais il peut y avoir des complications chez certains patients : c’est la phase aiguë ou critique. Selon Sciences et Avenir « Lorsque les symptômes se manifestent, le virus a déjà altéré le revêtement des bronches et des poumons, détruisant les cellules dans lesquelles il se multiplie. »

2.2.3 Complications et décès

Certains patients développent une forme grave ou critique qui nécessite l’hospitalisation en réanimation sous assistance respiratoire. L’immunité du malade s’emballe alors que la charge virale serait en diminution. Cette phase nécessite des moyens lourds et des lits de réanimation. Cet emballement, notamment au niveau pulmonaire est dû à un emballement de la réaction auto-immune de l’organisme. A ce niveau, selon le Professeur Raoult, la charge virale est basse sinon nulle.

Mais la réaction immunitaire par libération de cytokines (S&A, p. 67) « le patient est placé sous oxygène ou aidé par un appareillage de ventilation. » A ce stade, le patient se détruit lui-même, par réaction auto-immune déclenchée par l’orage de cytokine qui attaque aussi foie, coeur, pancréas, reins,…).

2.2.4 Inutilité des antiviraux en phase critique

Le mensuel S&A (p. 68) sous la plume du Professeur Denis Malvy (CHU Bordeaux) dévoile le mécanisme selon lequel le remdesivir (anti-viral Ebola) empêcherait la réplication du virus dans les cellules et empêcherait le développement de l’infestation. Il est aussi question de l’association ritonavir-lopinavir (antiviral commercial anti-VIH Kaletra)bloquerait aussi la propagation du virus dans les tissus. La dernière approche consisterait à associer des interférons béta au Kaledra.

Le Professeur Raoult a signalé l’inutilité du traitement à la chloroquine dans la phase critique. Or, il semblerait que l’essai européen Discovery (lance le 22 mars). Ils seront “randomisés” dans les formes !. Ils porteraient sur des malades en phase de début alors que le Ministre Olivier Véran avait déclaré qu’il fallait réserver le traitement HCQ-AZT aux « cas les plus graves, en réanimation » (selon le site ‘? Pourquoi docteur” sous la plume d’un médecin, le Dr Jean-François Lemoine » citant le Professeur Harousseau, un ancien directeur de la HAS). Comment un Ministre a-t-il pu une telle mostruosité en étant médecin ? Il s’agit bien du docteur Oliver Véran, ministre !

Les choses sont claires mais les résultats étaient attendus pour le 6 avril. L’Express nous annonce qu’ils sont attendus fin avril (dans 10 jours ?).

2.3 – Histoire de carabiniers

S’il ne s’agissait pas de vies humaines, on pourrait faire un peu d’humour. Discovery arriverait trop tard ? Comme les fameux carabiniers ? biggrin cry frown mad

Nous citons à nouveau le site ‘? Pourquoi docteur”  « Le professeur Jean-Luc Harousseau veut d’abord réagir à la déclaration d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, dans le Journal Du Dimanche, qui s’étonne que des gens soient devenus « virologues en 24 heures ». Le professeur Harousseau est un ancien directeur de la Haute-Autorité de la Santé (HAS) citée plus haut. Il a derrière lui 40 années de lutte contre les maladies graves. Dans la situation de guerre contre le Covid-19 et face à l’absence de traitement il préconise la même stratégie : « utiliser le moindre espoir lorsqu’il existe » !. Téléchargez l’article et lisez le.

On est en droit, en citoyens responsables de se poser la question des conflits d’intérêt que cachent ces manœuvres et tergiversations ? Il faudra bien que des comptes soient rendu après. Le jour d’après va venir.

3 – Les alternatives

Les essais cliniques vont à leur train-train (Discovery), sans se presser. On a accusé le Professeur Raoult de contrarier ces essais, parce-qu’il fait du buzz ! Ce n’est pas son problème, il déclare “Je soigne”.

3.1 – Les essais cliniques européens

Discovery devait procéder initialement à des essais sur des anti-viraux testés en Chine :

  • Kaletra, un anti-VIH (lopinavir et ritonavir),
  • Remdesivir, un anti-Ebola (peu efficace ?), efficace en médecine vétérinaire (Coronavirus du Chat), autorisé aux USA contre le SARS-CoV-2.

Les essais étant en cours, nous attendrons les résultats (retard de 2 mois de Discovery).

3.2 – Prévention : vaccins

Le développement de vaccins est mené activement dans les pays qui disposent des infrastructures et du savoir-faire (Chine, USA, France, Grande-Bretagne, …). On nous annonce pour bientôt !

3.3 – Traitement par sérums

Les malades guéris ont développé des anticorps qui circulent dans leur corps et notamment dans leur sérum. L’idée d’utiliser des sérums remonte à Pasteur et aux Pastoriens. C’est la sérothérapie. Cette thérapie avec le sérum de malades guéris ne semble pas soulever l’enthousiasme du corps médical ? Pourtant des essais cliniques (COVIPLASM) sont en cours.

4 – Le confinement-déconfinement

Notre économie a été paralysée, des patients sont morts. De gros dégâts ont été causés.

4.1 – Le confinement

Face à un monstre qui avançait en sautant les frontières, inexorablement, il a fallu mettre en oeuvre un remède de cheval. Nos gouvernants ont commencé  par minimiser la menace puis ont essayé de cacher la gravité de la situation, c’est si bête que ça ! Après plusieurs jours de perdus en tergiversations et bêtises, il a fallu se rendre compte de l’incurie, de l’absence de stocks stratégiques. Le confinement a été le remède ultime, heureusement il a marché.

Alain Bauer, criminologue et spécialiste de la gestion de crises jette une lumière crue sur le phénomène, ses paroles sont sans complaisance : il s’exprime dans sa tribune dans l’Opinion « Tout le problème posé par ce type de situation épidémique est qu’il est plus politique qu’épidémiologique ». Nous ne sommes pas entièrement d’accord. Dans le site de l’ODAM, je montre ce que peut faire comme ravages l’ignorance des lois de l’écologie. C’est une science qui ne s’apprend pas à l’Ecole Nationale d’Administration. Nos gouvernants sont des littéraires, non des scientifiques.

Le site Citoyens34 compare la cigale française à la fourmi allemande.

4.2 – Le déconfinement

Le déconfinement est une “expérience” nouvelle pour notre pays. La nomination d’un « Monsieur Déconfinement » s’est faite au sein de proches du Premier Ministre. Le Chef de lÉtat a annoncé une date : le 11 mais mais il y a un mais ! ? L’épidémie sera-t-elle sous contrôle. Statistiquement, il n’y a qu’une faible proportion (heureusement)  de personnes atteintes supposées être immunisées, ce qui n’est pas sûr ! Le Premier Ministre nous a mis en garde sur le fait que le 11 mai n’est qu’une étape, il va nous falloir cohabiter un certain temps avec le virus !

Ce qui est sûr, c’est que nous avons des incertitudes sur l’immunité acquise ! Il n’y en a pas et il est très possible qu’une 2e vague de l’épidémie risques de nous frapper !

Nous espérons que bientôt un vaccin va voir le jour, certainement pas avant quelques mois ! Nous nageons dans l’incertitude. Le déconfineur est-il le bon ? C’est la vie économique de notre pays qui en dépend ainsi que la vie de nos concitoyens.

4.3 – Le jour d’après

Le 22 avril, il y aura un débat au Parlement et le 23 un débat au Sénat. M. le Premier des Ministres nous a promis un plan de déconfinement pour la fin avril. Serait-ce le 30 avril ou plus tard ? Serait-ce comme pour les résultats de l’essais Discovery ?

Quelle conclusions va-t-on tirer de ce que nous avons exposé plus haut ?

Conclusion

Comme doivent le penser certains de nos ministres, secrétaires d’état et délégués interministèriels, qu’est-ce qu’on est venu faire dans cette galère ! Maudit soit le virus et ses propagateurs. Nous, citoyens, en avons fait les frais de cette incurie !  Le site du CMG nous révêle l’intrication des différents organismes qui se penchent sur la gestion de la Santé Publique en France. Un bel exemple de bureaucratie à la française. Mme Agnés Buzyn était médecin hématologue, immunologue et praticienne hospitalière. Son époux est Monsieur Yves Lévy, un médecin immunologiste, spécialiste de l’infection VIH et Directeur de l’INSERM. Le site “Marianne” dénonce la nomination de M. Lévy « recasé au Conseil d’Etat » bien que n’étant pas juriste !  Entre immunologues, il devrait y avoir coopération avec le professeur Didier Raoult, un spécialiste des maladies émergentes. Or, ils ne s’entendent pas. Le bien public, autre nom de l’intérêt général aurait dû aider à mettre en place rapidement le traitement HCQ-AZT qui semble avoir été bien freiné par le Directeur de la Santé de Mme Buzyn. Pourquoi ? Le placard doré de M. Lévy au CE ressemblerait-il à une planque ?

M. Macron avait promis de mettre de l’ordre dans la haute-fonction publique d’état; Il avait dû lire le livre de Mme Agnés Verdier-Molinié Ce que doit faire le (prochain) Président  (2017, Albin Michel, 299 p). Le chapitre 5 propsait de “Réoganiser la France” (pp. 61-68) et le chapitre 10 “Supprimer l’ENA est ses caméléons” (pp. 113-125) en égratignant au passage les Agences Régionales de Santé (p. 122). Ces ARS ont été très critiquées !

Le question se pose de l’efficacité des investissements budgétaires de l’État dans la gestion de la crise sanitaire qui nous a frappés et lé réponse à la question « Où passe l’argent des contribuables » ?

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM, trésorier du CIDES34 et webmestre
Docteur en Sciences biologiques (non-médecin)
Cadre technique supérieur de la recherche ER (IR-ITA-CNRS)
Ancien chargé d’études HN Ministère de l’Environnement (1980-1987 et 1990-1996)
Auditeur IHEDN 80e SR Paris 1985

Avertissement : en aucune façon, l’information que nous apportons ne peut se substituer à un diagnostic médical et à une prescription médicale.


PS : Je ne suis qu’un modeste retraité de 81 ans, 82 bientôt. J’ai été frappé le 30 septembre 2019 par une maladie auto-immune, le syndrome de Guillai-Barré. En 5 mois de soins dont 3 hospitalisations à temps plein et 45 demi-journées de ré-éducation neurologique, j’ai pu apprécier le grand dévouement et la gentillesse des médecins, des internes, des infirmières, des aides-soignantes, des kiné et ergo-thérapeutes, en un mot du personnel soignant des quatre établissements hospitaliers que j’ai fréquentés. Depuis mon confinement, je soutiens ces personnes admirables à qui je dois d’être debout sur mes jambes et de pouvoir taper à nouveau sur mon clavier. Je leur rend hommage ici et soutiens leur combat pour de meilleures conditions de travail et de rémunération.

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le webmestre




Les défis du SRAS-CoV-2

Une pandémie


Avertissement : nous ne donnons aucune information qui puisse être exploitée en vue d’un diagnostic médical ou pour la prescritption d’un remêde. Seul votre médecin peut le faire.

1 – Origine du SRAS-CoV-2

Le SRAS-CoV-2 est apparu (selon des données officielles) en Chine, à  Wuhan (province de Hubei). Le premier cas d’infection a été déclaré le 17 novembre 2019. C’est un corona-virus, le 3e connu. Il provoque un syndrome respiratoire aigu sévère (in English Severe Respiratory Acute Syndrome) ou SRAS (en français). Qualifiée de « gripette » par un Ministre inconscient, la maladie s’est peu à peu étendue. Elle est devenue pandémie, gagnant l’Europe puis les USA.

1.1 – Origine animale

L’origine du virus, en Chine, est liée à une ou plusieurs espèces animales sauvages consommées par la population chinoise. Il y a une controverse sur le sujet. Des rumeurs ont donné d’autres origines réputées malveillantes et sans fondement.

Un ou deux virus auraient fusionné et le résultat a sauté la barrière homme-animal. M. André Bervillé (DR-INRA ER) m’a fait remarquer que depuis que l’espèce humaine a domestiqué des animaux, nous n’avons cessé de faire face à des maladies émergentes. Le virus viendrait « d’une chauve-souris (un mammifère volant). Ces animaux sont connus comme réservoirs de nombreux virus qui ont émergé (rougeole, oreillons, grippe, encéphalites, …) » (d’après Sciences et Avenirs n° 878, avril 2020, p. 70). Un hôte intermèdiaire, le pangolin, mangeur de fourmis, a pu être l’hôte intermédiaire. C’est une espèce protégée, menacée d’extinction, braconnée et importée (en Afrique, en Indonésie et en Chine). Le traçage de la généalogie du SRAS-CoV-2 est une entreprise colossale, un travail de bénédictin.

Quel est l’intermédiaire entre la chauve-souris qui vole et le pangolin qui trotte à ras du sol ? La réponse pourrait être la fourmi qui mange les crottes et l’urine des chauve-souris. Le pangolin se régale des fourmis, ses proies habituelles. On sait que le SRAS-CoVi précédent était véhiculé par la civette palmiste masquée, ce qui a orienté les épidémiologistes vers le pangolin. Dans les marchés chinois, ces animaux sont entassés dans des enclos exigus. L’abattage sur place met les vendeurs-bouchers en contact avec les viscères et le sang des pangolins et autres animaux.

Le 31/12/2019, les autorités chinoises déclarent l’épidémie. Le 23/01/2020, soit un petit mois après, les autorités chinoises mettent en quarantaine des millions de chinois.

1.2 – Voyageurs et porteurs du virus

Les voyages de Chine vers l’extérieur ne sont pas interdits, notamment par avion. Auparavant, le virus a voyagé à pied, en motocyclettes, en avion. Si la France a refusé de fermer ses frontières au prétexte que le virus n’a pas de passeports, ses porteurs en ont. Le voyage a commencé à pied par la Chine, il a continué par avion : deux premiers cas sont confirmés en France le 24/01/2020. Virus aéroporté ? Voyageur sans passeport ? Des couenneries.

Nous connaissons un ami qui rentrait du Vietnam et a fait escale à Pékin. A son arrivée à Pékin, lui et son groupe ont été « épluchés » à leur arrivée : température, réactifs, interrogatoire, … A leur arrivée à Roissy-en-France (aéroport Charles-de-Gaulle), rien, oualou, nada, niemals, … et TGV vers Montpellier ! Il aurait pu ramener du CoViD-19 ! Heureusement, cela n’a pas été le cas. Mais il y a eu des voyageurs chinois et autres en provenance de l’Ubei qui sont venus en France, en Suisse, en Italie …Sur leurs deux pieds mais assis dans des avions et des voitures.

1.3 – Les épidémies en France et alentours

Le 28/02/2020 plusieurs foyers épidémiques se révêlent, la France passe au « stade 2 ». Le 8/03/2020, la France enregistre plus de 1.000 cas ! Le 11/03/2020 l’OMS déclare l’état de pandémie, le monde est atteint, les porteurs de virus ont voyagé. Le 17/03/2020, 4.500 cas sont confirmés, la France est passée au « stade 3 ». Le confinement général est décrété en France. Entre-temps, les frontières françaises ne sont pas fermées mais ce sont nos voisins qui les ferment. Le premier tour des élections municipales se tient le 15 mars 2020 ! Nos voisins sont touchés, la pandémie couvre l’Europe et s’étend aux USA. biggrin biggrin mad mad confused confused

2 – Les caractèristiques du virus

2.1 – Les rouages de la CoViD-19

Ce virus commence son infection discrètement, sans bruit.

2.1.1 – Le silence de la maladie à ses débuts

La pathologie ou la CoViD-19 est une atteinte du système respiratoire (Syndrome Respiratoire Aigü Sévère ou SRAS). Le principal danger de ce SRAS est de ne pas déclencher de symptômes pendant plusieurs jours. Le malade a l’ai sain ! Ce sont entre 35 et 50% de malades infectés qui sont potentiellement aussi contagieux que les personnes qui présentent des symptômes.

2.1.2 – Le mode de contamination

Les irritations des fosses nasales provoquent des éternuements qui projettent des gouttelettes de mucus contenant des virions (particules virales). L’irritation de la trachée, des bronches et bronchioles provoque des toux qui projettent des particules de mucus et des gouttelettes de salive infectée.

2.1.3 – Les premiers symptômes et l’aggravation

L’apparition de fièvre et l’aggravation de la toux et des éternuements doit alerter. Ces symptômes sont jugés « bénins ». L’absence de dépistage et la diffusion silencieuse font que passé un certain point, il se déclenche un afflux soudain de malades atteints de manière sévère. La toux est sèche ou grasse, des difficultés respiratoires apparaissent (les alvéoles pulmonaires sont atteintes). Les risques d’aggravation augmentent avec l’âge et avec des maladies associées (maladies cardiaques, hypertension, diabète, bronchite chronique, etc.).

Même avec des soins intensifs, la maladie peut déclencher une réaction immunitaire générale inflammatoire. Une ventilation artificielle ou l’administration d’oxygène peuvent se révèler nécessaires : un lourd dispositif.peut intervenir, l’ECMO (oxygénation par membrane extracorporelle).

Appareillage ECMO (Wikipédia : cliquez sur la photo)

D’autres symptômes doivent attirer l’attention : la perte de l’odorat et du goût. Le virus s’en prend à toute la sphère orale (bouche, …). Les médecins commencent à mettre en évidence une généralisation du virus à des organes comme les reins, le foie, le système nerveux central, … Il y a des surprises à venir. Les soignants doivent prendre le maximum de précautions pour prodiguer les soins en se protégeant.

2.1.4 – La seconde phase : tempête cytokinique

Puis arrive une seconde phase alors que le virus est combattu par l’organisme aidé par les médecins, en hôpital. Le système immunitaire du patient sur-réagit. Cette réaction immunitaire est due à la « tempête cytokinique  ». L’issue peut être fatale au patient. Cette tempête est responsable de dommages collatéraux, c’est-à-dire de lésions autres que dues directement au virus.

2.2 – Dommages collatéraux

La tempête cytokinique ou hyper-réaction immunitaire va causer des dommages que nous qualifions de collatéraux. L’organisme s’en prend à lui-même, c’est une réaction auto-immune. Les malades qui sont traités peuvent croire qu’ils sont guéris. C’est ce qu’affirme le médecin urgentiste Gérald Kierzek. Le malade a été soigné, il n’est pas guéri et doit faire l’objet d’un suivi par un bon médecin généraliste pendant au moins un an.

Un de mes amis très cher vient de revenir chez lui : une grande fatigue me dit-il. Il faut du repos mais aussi une alimentation saine ne fatigant pas les reins (pas d’alcool, des légumes, …). Certains patients doivent suivre des séances d’orthophonie (cordes vocales malmenées par l’intubation), de kinésithérapie, … De la ré-éducation sous contrôle médical.

Les patients revenus chez eux sont-ils guéris, le virus a-t-il été éliminé ? Le suivi, dépistage par tests, est fondamental pour déclarer que le virus n’est plus là et la vaccination doit pouvoir prévenir touts contamination et toute reprise de l’épidémie.

2.3 – Survie du virus

Le virus est un microorganisme infectieux qui se présente sous deux formes :

  • une forme extracellulaire (un virion) entouré d’une capside plus ou moins résistante au milieu environnant.
  • une forme intracellulaire plus ou moins active ou dormante qui, lors de son réveil, détourne la machinerie cellulaire hôte pour se multiplier. Cette forme, ou pro-virion, sert à répliquer le virus laquelle provoque généralement des lésions chez son hôte du fait de la mort des cellules infectées.

Sous la forme extracellulaire, le virus peut survivre un certain temps dans une gouttelette de mucus expectorée. La survie va dépendre de la dessication de la gouttelette et de son exposition aux rayons ultraviolets de la lumière solaire. On pense que le virus ne résiste pas au savon, au gel hydroalcoolique sur les mains. Il ne résisterait pas dans le milieu marin ni dans l’eau des piscines traitée au chlore et à ses dérivés.

Le virus, sous sa former intra et extra-cellulaire, reste vivant dans les cadavres de personnes décédées pendant 5 jours, ce qui implique de la part des thanatologues (employés de pompes funèbres) le maximum de précautions. Ceci explique une certaine propension aux incinérations de cadavres plutôt qu’a leu inhumation.

Une inconnue demeure : la survie du virus dans un organisme ne présentant plus de symptômes. Une autre inconnue est la pérennité des anticorps naturels de l’organisme qui a été atteint et qui semble guéri.

3 – Petit virus, grande crise économique

Les malades, heureusement, guérissent mais on ne sait pas si l’immunité qu’ils ont acquise est pérenne. Mais il y a eu des décès et la peur générée a eu des conséquences sur la vie économique des pays touchés.

3.1 – Impact du virus

Les données en provenance de Chine sont soupçonnées de minimiser l’étendue exacte du virus tant en nombre de décès qu’en surface géographique. Les chiffres officiels donnés par la Chine font état de 4.000 morts dans le Hubei. À Wuhan, épicentre de la pandémie, 50.000 personnes ont été contaminées pour 2538 décès, selon les chiffres officiels délivrés par les autorités chinoises.Ceci n’explique pas le nombre d’urnes funéraires livrées aux familles. Un journaliste estime lui à 59.000 le nombre de décès pour la seule ville de Wuhan. L’économie du pays a été sévèrement impactée.

Le manque de préparation de notre pays en nombre de lits de réanimation, en appareillages divers, en outils (masques, gants, survêtements, …) et surtout la déficience intellectuelle de certains dirigeants et hauts-fonctionnaires (énarques) a amené à confiner la population le 17 mars 2020 et à stopper une partie de l’économie nationale. Le déconfinement le 11 mai 2020 doit permettre la remise en marche du pays.

3.2 – Les produits stratégiques de lutte

La lutte contre la pandémie est passée par les soins aux malades. Ces soins ont montré :

  • la dépendance vis-à-vis de molécules pharmaceutiques dont la production a été délocalisée vers l’Inde et la Chine, conséquence de la mondialisation.
  • la dépendance vis-à-vis de productions d’appareillages d’hôpitaux produits à l’étranger, conséquence de la désindustrialisation de la France.
  • l’insuffisance du nombre de lits de réanimation en milieu hospitalier, conséquence de la politique de fermeture des lits menée par le gouvernement et ses agences.
  • la pénurie de vêtements spécialisés pour la protection des personnels soignants, conséquence de la désindustrialisation de la France.
  • l’impact des pénuries sur les EHPAD (maisons d’accueil de personnes âgées), conséquence des pénuries ci-dessus.
  • les lourdeurs administratives dues à des fonctionnaires peu enclins à évaluer leurs responsabilités et plus enclins à ouvrir des parapluies protecteurs, persuadés que ne pas prendre d’initiatives leur assure une certaine tranquilité, conséquences de la formation des énarques et de l’existence de corps de fonctionnaires cloisonnant les administrations.
  • et autres lourdeurs …

Les conséquences des incuries diverses a été atténuée et contournées par le dévouement des personnels de santé, par une réactivité des collectivités territoriales et de citoyens. Le principe de subsidiarité a joué à fond. Régions, communautés de communes et métropoles, départements, communes, particuliers, …. ont réagi contre les réglementations et les féodalités de toutes sortes (État, administration, politiques, chefs [de services divers], intermédiaires, etc. cf Marianne n° 1209 du 13 au 11 mai 2020).

Les lois ne doivent pas s’opposer à l’intérêt général mais doivent être au service du bien public, selon Mme Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie, ancienne ministre. Cette grande dame a bien insisté. Elle a oublié qu’elle n’avait pas le droit de commander des masques, elle l’a fait au nom de l’intérêt général. (Voir l’article du site Citoyens34).

3.3 – Remise en route du pays

Le slogan « rien ne doit être comme avant » est brandi comme une menace contre ceux qui ont failli et contre lesquels des citoyens ont déposé des plaintes. Nous, écologues, voyons l’avenir comme positif pour nos enfants et petits-enfants. La remise en route devra faire plus de place aux sciences de l’environnement et à l’écologie sur un plan national, régional (Europe, ….) et international.

La recherche s’active dans tous les pays pour trouver un vaccin efficace qui nous est promis, bientôt … Vers la fin 2020 au mieux !

Nous avons aggravé la dette financière de manière colossale et nos enfants ne doivent pas en souffrir.

Épilogue

Il est impossible de conclure, la situation évolue chaque jour dans un sens favorable, le nombre de décès diminue, le nombre de patients sortants d’hôpital augmente et le nombre de malades en réanimation diminue.Un grand absent de cette crise est le problème des déchets. Masques, gants, surblouses, surchaussures, coiffures (charlottes) sont jetables mais pas n’importe comment. Avec les seringues, les aiguilles diverses (…), tout ce qui a été en contact avec des fluides infectés de virions, doit faire l’objet d’un traitement. En urgence, pour casser la transmission du virus, cadavres et matériels ont été dirigés vers les incinérateurs. On verra ailleurs et après ? Non, il faut y réfléchir dès maintenant pour ne pas ajouter du malheur au malheur. Si le feu détruit les germes pathogènes et notamment l’agent  SRAS-CoV-2 de la CoViD-19, n’oublions pas que le traitement de ces déchets ajoute de la matière à des procédés de traitement que nous ne cessons de dénoncer depuis des années, dont les incinérateurs de nos régions.

Le mensuel Sciences et Avenir (n° 878, avril 2020, pp. 58-64) pose les problèmes de la décennie cruciale du climat (2020-2030, pp. 58-61) et de l’impact de l’exploitation des hydrocarbures en zone maritime profonde (pp. 62-64). Face au nombreux défis posés par l’Environnement et l’Écologie, soyons humbles et sachons écouter les scientifiques pour trouver un accord entre l’Écologie et l’Économie. Ce problème que j’ai eu personnellement à affronter en 1980 avec mes collègues de la Mission des Études et de la Recherche du Ministère de l’Environnement (alors situé 14 boulevard du Général Leclerc à Neuilly-sur-Seine). Cette mission n’existait plus quand le Ministère a déménagé au 12 avenue de Ségur à Paris. Le voisinage du Ministère de la Santé n’a pas permis une meilleure communication. Nous sommes, je l’espère, en marche vers un monde nouveau.

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Montpellier le 24 mai 2020

Raymond GIMILIO
Docteur en sciences biologiques mention Écologie
Président de l’ODAM, Trésorier du CIDES34
Cadre technique supérieur de la Recherche (IR-CNRS ER)
Ancien Auditeur de l’Institut des Hautes-Études de la Défense Nationale

le webmestre
modérateur




Communiqué de presse : San Franciso peut donner des leçons

San-Francisco City Hall

à qui de droit, organe de présse

Monsieur le rédacteur, Madame la rédactrice en chef,

Cette année la foire internationale de Montpellier nous invite à venir goûter au mode de vie Californien de San Francisco, nous  garantissant dépaysement et surprises.

Les bonnes surprises ne manquent pas en effet dans le domaine de la collecte et du traitement des déchets de la ville de San Francisco. Il est certain que nos élus préféreraient mettre en exergue le folklore du far West.

Notre combat pour un traitement écologique des déchets protégeant l’environnement et la santé s’illustre de manière exemplaire dans cette métropole Californienne.

Alors que San Francisco, exemple mondial, valorise 80% de ses déchets, Montpellier métropole en queue de peloton, en valorise moins de 20%.  Des sommes colossales sont  pourtant engagées dans son usine Amétyst, sa décharge de Castries, son incinérateur de Lunel et son exportation massive de déchets que l’on va enfouir et brûler ailleurs.

San Francisco n’a besoin de rien de  tout cela.

Le courage politique a suffi à cette ville de tous les combats d’avant-garde pour s’orienter vers un objectif zéro déchet en 2020. Ayant déjà suscité l’admiration dans les années 80 par sa mobilisation citoyenne contre le fléau du sida, elle nous interpelle aujourd’hui en nous montrant le chemin vers un traitement vertueux, économique et écologique de nos ordures.

Loin de l’engagement des élus Californiens, ceux de notre métropole ont confié  aux industriels le soin de gérer cette problématique cruciale.

A qui profite la ruée vers l’or des ordures à Montpellier ? Pourquoi tant de pollution, de gâchis alors que la solution est là, sous nos yeux, grandeur nature ? Il n’y a que nos élus pour nous dire que s’est impossible.

UNE USINE HORS LA LOI

L’usine Amétyst mélange les bio-déchets triés par les citoyens ainsi que les déchets  verts de Grammont, aux ordures ménagères  de la poubelle grise. Ceci en infraction avec l’article D. 543-226-1  du 1er juillet 2016 du code de l’environnement. Le  compost produit ne mérite pas son nom.

San Francisco produit un compost bio sans usine.

Dans cette  ville pionnière, la visite incontournable n’est plus le Golden Gate ou la prison d’Alcatraz mais le Pier 96, le plus grand centre de recyclage de la planète.

La question que pose la responsable de l’environnement à la ville de San Francisco est : « Croyez-vous qu’une décharge ou un incinérateur engendre de la richesse ? »  Rappelons qu’Amétyst envoie plus de 80% des déchets qu’elle traite en décharge ou en incinération.

San Francisco a créé 178 emplois dans le recyclage, biens rémunérés, réservés aux habitants des quartiers défavorisés.

Une leçon pour nos élus.

Un exemple.

Pour le Collectif Inter-associations citoyennes des Déchets de l’Environnement et de la Santé de l’Hérault (CIDES 34).

François Vasquez, Porte-parole


Bandeau CIDES