Réflexions sur le plan régional de Prévention et de Gestion des Déchets

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Introduction

Le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets d’une région va remplacer les Plan départementaux des déchets. Il s’agit d’unifier, en suivant des lignes directrices (voir document ADEME), la manière dont les déchets seront désormais traités. L’État entend ainsi déterminer comment les déchets doivent être gérés, il en fixe la politique et le cadre réglementaire, en accord avec la directive européenne 2008/98/CE.

Cette gestion relève cependant des collectivités territoriales. Selon le type de déchet, cette gestion peut être de la compétence de la commune, de l’EPCI, du département, de la Région (qui doit maintenant produire un PRPGD) ou de l’État (déchets militaires et nucléaires notamment). En agissant ainsi, à travers l’ADEME, l’État entend imposer un cadre à chaque région mais en tenant compte des spécificités de chaque région. Il va être mis fin à la cacophonie qui règne et où les représentants de l’État (les Préfets et leurs conseillers dans les DREAL) laissent souvent la bride sur le cou aux élus locaux cornaqués par des industriels peu soucieux de l’intérêt général. Ces derniers trouveraient souvent une oreille attentive et complaisante auprès des fonctionnaires des DREAL chargés de rédiger les textes à la signature des Préfets. La note de l’ADEME est un ensemble de lignes directrices destinées aux Régions et aux DREALs. Nous évoquons Montesquieu et “l’Esprit des Lois”. C’est l’esprit de ce qui va devenir avant la fin de 2019 un document le « PRPGD est opposable aux décisions prises par les personnes morales de droit public, dans le domaine de la prévention et de la gestion des déchets. »

1 – Un document opposable

Nous avons pu constater “de visu” dans notre département et dans notre métropole les effets délétères des décisions prises par les élus des collectivités territoriales concernant les déchets. Montpellier-Méditerranée-Métropole, Agglomération Béziers, etc. et de leurs réalisations calamiteuses :

  • Montpellier avec son usine de traitement mécanique et biologique (TMB) qui est un cul de sac technologique, un fiasco financier (2 rapports de la Cour des Comptes) qui alimente un ISDND (Castries) en déchets mal stabilisés et un incinérateur (OCREAL – Lunel-Viel) avec des “refus de tri“,
  • Communauté d’Agglomération Béziers-Méditerranée avec sa décharge de Saint-Jean-de-Libron / Montimas (cas porté en Conseil d’État à ce jour),
  • etc.

L’élaboration du PRPGD Occitanie a permis d’apprécier le ras-le-bol des riverains de ces réalisations héraultaises que nous combattons (examen du registre d’EUP dématérialisé). Le futur PRGPD sera opposable aux collectivités car il doit tenir compte :

  • des objectifs nationaux de réduction des déchets à la source, en priorité,
  • de l’amélioration des taux de tri et de valorisation des déchets, en second lieu.

Il semble que le temps des collectivités subornées par les industriels soit sur le point de se terminer. Les Cours régionales des Comptes ont donné leurs avis, il convient maintenant que les Préfets saisissent les juridictions répressives et commencent à exercer leur autorité au nom des principes édictés par l’État et ses ministres de l’environnement « Zéro déchet zéro gaspillage ».

2 – Le Plan régional, l’Économie circulaire et les normes

Le PRGPD se double d’un « Plan régional d’action en faveur de l’économie circulaire » (Loi NOTRE). Le législateur marque sa volonté d’instaurer un pilotage régional de la transition vers une économie circulaire, et au delà, d’en faire un objectif global à poursuivre à l’aune des politiques publiques, notamment de prévention et de gestion des déchets. Le champ de l’ensemble de la problématiques de l’économie circulaire semble s’étendre bien au-delà du seul domaine de la prévention et de la gestion des déchets.

L’article L541-15 du Code de l’Environnement prévoit [d’ores et déjà] que ces décisions doivent être compatibles avec le plan. Il en va aussi bien des décisions prises par les collectivités compétentes en matière de prévention et de gestion des déchets que, par exemple, de l’attribution des autorisations d’exploiter des ICPE délivrées par le préfet (installation de stockage par exemple). L’obligation de compatibilité avec le PRPGD peut donc empêcher la mise en fonctionnement d’une (nouvelle) installation qui ne correspondrait pas à l’anticipation des besoins en capacités de traitement, réalisée par l’autorité de planification. Ce plan a une portée juridique non négligeable, dont les régions doivent avoir conscience. Ceci s’applique aux stratégies locales en matière de PGD et d’autorisations préfectorales d’exploiter des ICPE.

3 – L’enquête d’utilité publique du PRPGD Occitanie

L’enquête d’utilité publique s’est terminée le 4 juillet 2019 à 17h. Immédiatement, le registre électronique dématérialisé des remarques du public a été mis hors d’accès. Nous en avions sauvegardé une partie et analysé avec attention certaines contributions. Nous avons rencontré le Commissaire enquêteur à 14h précises au siège montpellièrain (ancien hôtel de région à la Pompignane). Jacky Chanton a été reçu à 15h30. Nous avons eu un dialogue constructif concernant les modes de traitement peu vertueux des déchets de Montpellier-Métropole.

3.1 – Contribution ODAM

L’ODAM est membre actif du CIDES34 (il est aussi membre fondateur). Instruit par les commentaires peu grâcieux (à la limite de l’injure) de précédents commissaires enquêteurs (Usine de méthanisation Corp, Breuil, Llamas), j’ai remis 6 documents me concernant personnellement et justifiant ma position de chargé d’études de haut-niveau (HN) au Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie (1981-1986) et chef de la Mission des Systèmes d’Information du SRETIE (1983-1986) ainsi qu’un extrait d’un listing sauvé du désastre, daté du 22/03/1986) de la base de données (3.000 fiches) de la Banque d’Information sur les Recherches (banque abandonnée après mon départ du Ministère en octobre 1986 pour un retour au CNRS). Pour la gouverne de la Commission d’enquête, j’ai remis quatre documents ODAM :

  • 0 – Présentation de documents concernant la gestion des déchets à Montpellier-Méditerranée-Métropole. Réfutation d’une enquête d’utilité publique, écoblanchiment, comparatif de solutions, état des lieux en 2018 et comment s’en sortir par le haut (2018).
  • 1 – Les déchets pour tous : document de référence (Les déchets expliqués à un ami) (2018)
  • 2 -Éco-Blanchiment ou « Green-washing » : la langue de bois (2018)
  • 3 – Réfutation du rapport des commissaires enquêteurs. Enquête d’Utilité Publique : unité de méthanisation Garosud Montpellier avril 2018 : Conséquences (2018)

Sous réserve de la conformité avec ces documents, nous avons exprimé notre accord avec le PRPGD présenté, et sous réserve de :

(Nous citons le registre dématérialisé, n° 316, 4 juillet 2019, 16h45).

Après avoir été reçu et écouté par le Président de la Commission d’Enquête d’Utilité Publique, je confirme mes propos :

  • sur l’usine Amétyst de Montpellier, il est hors de question de la présenter comme une réussite et un modèle à généraliser, c’est une imposture qui empoisonne un quartier de Montpellier, alimente un incinérateur et une décharge puante (Castries) et autres lieux ;
  • sur la mise en place du tri à la source, nous sommes entièrement d’accord ;
  • sur la réduction des exutoires (incinérateurs et décharges), nous sommes entièrement d’accord mais estimons le plan peu ambitieux dans ses objectifs chiffrés et souhaitons une accélération du calendrier :
  • nous sommes pour le développement du compostage et aussi de la méthanisation des seuls bio-déchets (comme à Cler-Vert, Lauragais).

Nous avons fait le maximum.

3.2 – Contribution de M. Chanton (ODAM-CIDES34)

Nous attendons cette contribution.

3.3 – Contribution de Mme Lucile Legendre (AMIES)

Nous attendons cette contribution. Nous pouvons dire qu’elle concerne l’ISDND de Castries dont les odeurs incommodent toute un région à l’ouest de Castries (Saint-Drezery, etc.)..

Raymond GIMILIO
Conseiller CIDES34, Trésorier
Ancien chargé d’études HN Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie (1981-1986 et 1990-1996)

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Retour sur l’incendie de l’ISDND de Castries

 

Une vue tournante

  • La belle entrée côté RD
  • Vue nocturne de l'incendie depuis Guzargues
  • Borne d'incendie cramée au sommet de la falaise côté garrigue.
  • Les camions-bennes et les tractopelles en action sur le casier 2
  • Les dégats sur la géomembrane sur la falaise ouest
  • Vue depuis le somment du Pioch avant l'incendie.
Montage CIDES34

Contribution reçue par mail ci-après


 Bonsoir,

Personne n’en parle mais il y a eu un feu important à la décharge de Castries dans la  nuit du 14 au 15 juillet.

Patrice a pris des photos et nous avons fait un montage mis en p-j.

Nous l’avons communiqué à ACiDC, et je vous le fais parvenir également, le feu était vraiment impressionnant.

Bonne soirée
Lucile Legendre

Voyez la pièce jointe : cliquez sur ce lien pour télécharger en PDF.

 

Raymond Gimilio




La décharge de Castries brûle pour la 2e fois en 2019

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Info

Un incendie est en cours à la décharge de Castries, de très fortes odeurs de matières plastiques brûlées se font sentir jusqu’à Vendargues. C’est le deuxième incendie cette année 2019 ! Pouvez vous nous donner des explications sur les causes, les conséquences sur l’environnement et les populations, et les moyens qui vont être mis en œuvre afin d’éviter de nouveaux incendies. Bien cordialementPour ACiDC

Jean François Rousseau

ACiDC Decharge de Castriesacidc34@gmail.com« Quo usque tandem abutere, Montpellier Métropole , patientia nostra?
O tempora, o mores
Quae quo usque tandem patiemini, o fortissimi viri ? »

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Saint-Jean de Libron et le PRGPD

Nous apprenons par le PRPGD de l’Occitanie que St Jean-de-Libron (Hauts-de-Montimas) est un des sites d’ISDND retenus pour exploitation. Une horreur quand on sait comment fonctionne cet ISDND qu’aucune mise en demeure du Préfet et de la DREAL réunis n’a pu obliger à cesser de puer et de dégazer du CH4, du CO2 et du H2S. Les associations locales ont fait chufa devant les tribunaux (ont-ils été mal orientés et mal conseillés ?). Le mille-feuilles de la loi NOTRE ferait-il que personne n’es responsable ?

Nous en appelons aux dirigeants des associations locales. L’union fait la force dit-on ? Après le fiasco du CID34 face à l’enjeu du PRPGD, le CIIDES34, collectif d’associations déclaré, fort de ses huit associations membres et de son petit budget est prêt à vous accueillir. Les déclarations du registre dématérialisé ont disparu du paysage audio-visuel, nous avons pu en sauver une vingtaine et les publier sur notre forum. Saint-Jean-de-Libron rayonne les messages de cinq de ses riverains mécontents.

A bon entendeur, salut.




Saint-Jean-de-Libron et le PRPGD

Info

Nous apprenons par le PRPGD de l’Occitanie que St Jean-de-Libron est un des sites d’ISDND retenus pour exploitation. Une horreur quand on sait comment fonctionne cet ISDND qu’acune mise en demeure du Préfet et de la DREAL réunis n’a pu obliger à cesser de puer et de dégazer du CH4, du CO2 et du H2S. Les associations locales ont fait chufa devant les tribunaux (ont-ils été mal orientés et mal conseillés ?). Le mille-feuilles de la loi NOTRE ferait-il que personne n’est responsable ?

Nous en appelons aux dirigeants des associations locales. L’union fait la force dit-on ? Après le fiasco du CID34 face à l’enjeu du PRPGD, le CIIDES34, collectif d’associations déclaré, fort de ses huit associations membres et de son petit budget est prêt à vous accueillir. Les déclarations du registre dématérialisé ont disparu du paysage audio-visuel, nous avons pu en sauver une vingtaine et les publier sur notre blog. Saint-Jean-de-Libron rayonne les messages de cinq de ses riverains mécontents.

A bon entendeur, salut.

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St Jean de Libron contribution 256 à l’EUP du PRPGD Occitanie

Avis

Avis Défavorable car votre plan ne tient pas compte de l’ISDND de St Jean de Libron à Béziers. C’est une erreur car ce site expose des riverains proches situé sous le vent dominant (cela a été dissimulé dans la dernière étude d’impact) est exploité dans l’illégalité depuis 2014, grâce au passe droit de la préfecture de l’Hérault. Depuis 2014 la quasi totalité des ordures ménagères sont enfouis. Effectivement, la Cour des Comptes nous révêles que VALORBI (centre de valorisation) ne valorise que 3% des ordures, le reste est enfoui à l’ISDND sans stabilisation préalable de la matière organique par manque d’infrastructures (il manquerait jusqu’à 6 tunnels de stabilisation).

Les conséquences sont dramatique pour la population riveraine qui doit supporter les émanations de biogaz avec le H2S qui au bout de bientôt deux ans rend malade des personnes (irritations des yeux, du nez, de la gorges, des bronches, des cordes vocales….). Des recours au tribunal sont en cours. L’exploitant , la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée refuse de rectifier ses erreurs en fermant son casier N°4. Car ce casier à reçu énormément de matière putrescible et fuit du biogaz et cette situation empire avec la pluie qui réactive fortement la méthanisation. L’exploitant et les services de l’état sont totalement incompétents et ont mis en place des casiers qui restent ouvert pendant 4 ans (casier N°3 ouvert de 2012 à 2016) au beau milieu des habitations alors qu’il est parfaitement connu que la matière putrescibles va se dégrader et engendrer une montée en puissance des biogaz pendant 4 ans, qu’il est parfaitement reconnu qu’un ISDND n’est pas un méthaniseur comme les autres et qu’il l’a la particularité d’avoir beaucoup de fuites. Alors démarrer le casier n°4 avec des déchets putrescibles fumant (photos à l’appui) et refuser de le fermer pour ensuite refaire de petits casier qui seront fermé au bout d’un an est un acte criminelle pour la planète et la couche d’ozone (CH4 à un effet de serre 24 fois plus fort que le CO2) mais surtout pour les riverains. Alors je remercie d’avance la région de prendre sa part de responsabilité dans cette affaire. Pour plus de détail consulter le blog: https://airsainmontimas.wordpress.com/

Adolphe Barralier
mail : rodolphe.tonnelier@free.fr

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Contribution au PRPGD Occitanie n° 284 ACCAC

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UN AVIS NÉGATIF

Enquête publique sur le projet de Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD)
Depuis 2009, Grenelle, c’est un constat d’échec, les objectifs de diminution des déchets ménagers n’ont pas été atteints, à l’exception de là où a été instituée une tarification incitative. Les quantités de déchets et les coûts de ces services ne cessent d’augmenter. « Plus nous trions, plus nous payons. ».
Aucune des mesures mise en place à l’exception de la REOM Incitative depuis n’inverseront cette tendance.
Aucune incitation suffisante n’a encouragé les comportements vertueux.
N’y a-t-il pas de trop d’acteurs, tous avec leurs propres prérogatives, voici ceux que nous avons détecté :

  • Les Douanes avec la TGAP
  • La Région chargée de la ce Plan régional de prévention et de gestion des déchets
  • La Com Com ou les syndicats qui assurent, le ramassage, le transport et le traitement des déchets
  • ADEME DREAL
  • Les industriels avec le suremballage, la distribution VEOLIA, SUEZ, NICOLIN et autres acteurs de cette filière…

Le seul outil utile pour diminuer les tonnages des déchets et inciter à tendre vers une diminution des volumes et un meilleur tri, ne serait-il pas la TEOM incitative ou la TEOM spéciale incitative ?

Toutes les activités produisent des déchets, les exonérations injustifiées doivent disparaitre.

N’est pas que sous la contrainte d’un contrôle de la qualité de tri et la quantification au volume produit par chaque foyer que notre TEOMI peut diminuer ?

Chaque poubelle doit être personnalisée. Dans le document, ce sujet n’est abordé qu’à la page 44 du Plan régional de prévention et de gestion des déchets. Pourquoi ne pas aller plus loin… Nous regrettons que l’objectif de ce rapport n’évoque pas le coût de ce service et ne fasse aucune proposition à ce sujet. Pourquoi ne pas rappeler que les années 2022 ou 2025 sont évoquées comme date auxquelles le REOM Incitative doit être obligatoire.

Dans la Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes, à ce jour, les exonérations abondent et perdurent sans que, à ce jour, nous ne soyons arrivés à ce que cette redevance soit basée sur l’importance du service rendu. Les maires, dans chaque commune, établissent le rôle, la com com fixe les catégories et les tarifs chacune, le Trésor Public encaisse. La REOM n’est soumise à aucun contrôle, elle doit disparaitre.

Il y a trois ramassages, Le tout venant, le recyclable, les déchets vert…Nous sommes dans une région montagneuse avec un habitat dispersé, les distances parcourues pour la collecte doit être beaucoup plus importante qu’ailleurs.

Le ramassage des déchets vert et du plastique et papier ne sont-il pas une absurdité, sont-ils économiquement viable ? Tout venant, carton, papier, déchets vert ne devraient-ils pas, tout simplement être incinérés ?

Le tri , à l’exception des déchets dangereux, dans notre cas, n’est-il pas une absurdité ? http://www.accac.eu/REOM/Plainte-contre-X.htm

Le plan régional de prévention et de gestion des déchets est-il à la hauteur de ses ambitions ?

Ce plan, dans notre cas, augmente les distances pour le transport des déchets, par conséquence le coût du service.

La Région Occitanie est chargé de mettre en œuvre ce plan mais a-t-elle la compétence pour imposer la TEOM Incitative aux collectivités territoriales et faire disparaitre la REOM ?

Les aides de l’Etat et le la Région pour encourager les mises en place de comportements vertueux sont-elles à la hauteur ?

TROP DES DECISIONS ABSURDES SONT PRISES PAR DES POLITIQUES ET DES TECHNOCRATES A PARIS ? TOULOUSE OU MONTPELLIER. LE DEVOIR DE RESERVE IMPOSE A LA FONCTION PUBLIQUE AGRAVE LE BON FONCTIONNEMENT DE SUJET QUI DOIVENT FAIRE L’OBJET DE DEBATS PUBLIC.

La société civile, les associations de défense de l’environnement, de défense des consommateurs agrées ou pas ne devaient-elles pas être entendues en amont de la enquête publique lors de la consultation administrative ?

Pourquoi ne pas faire plus d’efforts sur la pédagogie, les consignes de tri, affichées sur les containeurs et poubelles (ne pas utiliser le rouge qui ne résiste pas aux UV, ne plus laisser cette communication à chaque Com Com ou chaque institution chargés du transport et traitement des déchets ? Les containers et e mobilier de collecte de déchet et le lieu idéal pour la diffusion des consignes de tri.

Pollueur payeur : ne faut-il pas taxer le suremballage ? Pourquoi ne pas créer un système de bonus/malus et l’afficher sur chaque emballage ou packaging ?

N’est-ce pas aux industriels de contribuer à la diffusion de ces consignes sur chaque emballage et suremballage ? Notre proposition : http://www.accac.eu/Propositions/Faites_du_tri_des_ordures.htm. Elle est perfectible. Un code de couleur, sur chaque produit indiquerait la gestion finale de chaque produit.

N’est-ce pas à ADEME de jouer ce rôle ? N’est pas au niveau européen que ce sujet doit être traité ?

En résumé, dans la Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes la TGAP passerait de 32 € à 65 €, les dépôts en décharge serait Bellegarde, donc plus loin (aller-retour + de 300 km), j’allais oublier, les prix des matériaux comme le plastique, du papier recyclé, du bois, sont à la baisse ( moins 60 % de 2017 à 2018 source  Symptoma).

Nous subissons les effets pervers de ce Plan régional de prévention et de gestion des déchets qui doit être la transcription de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte ? Appliqué à notre communauté de communes Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes.

Ce plan ne répond pas à la préoccupation première de chaque citoyen. Il fragilise les plus démunis. Dans le contexte actuel où une partie grandissante de la population se voit marginalisée pour des motifs économiques ce sujet ne fait que jeter de l’huile sur le feu !

Il faut se féliciter, la gestion des déchets dangereux. http://www.accac.eu/Propositions/Faites_du_tri_des_ordures.htm http://www.accac.eu/REOM/Plainte-contre-X.htm

Jacques Rutten Président
Association Causses-Cévennes d’action citoyenne

Avenue du Devois,
Le Devois,
30750 Saint Sauveur Camprieu,
tel 0467826111 Site internet :
http://www.accac.eu / – Emails : adhca@live.fr

Jacques Rutten
Assoc. Causses-Cévennes d’action Citoyenne

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Contribution au PRPGD Occitanie

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Contribution

Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets d’Occitanie

 Enquête publique 

A prendre en compte ou à préciser dans le PRPGD : 

TMB, la gestion des biodéchets :

1) L’interdiction de mélanger des biodéchets triés à la source (quelque soit leur stade de gestion : avant ou après compostage et/ou méthanisation) avec les flux de déchets gérés par les TMB, soit :

  • avant le TMB : interdiction de mélange de biodéchets triés à la source avec des OMR lors de la collecte ou de leur gestion ;
  • en entrée de TMB : interdiction d’apport de biodéchets triés à la source avec les OMR brutes ;
  • en cours de process de tri ;
  • en fin de process de tri, avant, pendant ou après les processus de traitement (compostage, méthanisation, compostage des digestats) de la fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM) ;

COMPOST :

2) La norme « NF U 44-051 » du compost français en provenance du TMB n’offre pas de garanties d’innocuité et protège mal les nos sols, notre santé et notre environnement.

En cause : une norme de compost bien trop laxiste, ainsi qu’une absence de tri des bio-déchets à la source.

La directive-cadre sur les déchets pousse au tri sélectif des bio-déchets et stipule l’obligation de protéger l’environnement en faisant du tri à la source.

Les “grands” pays qui produisent les deux-tiers du compost européen exigent une bien meilleure qualité de compost pour leur agriculture : Autriche, Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni.

 Le tri à la source des déchets ménagers :

3) La généralisation du tri à la source des particuliers afin qu’il soit, d’ici 2025, opérationnel et effectif.

Le service public de gestion des déchets a pour objectif de progresser « dans le développement du tri à la source des déchets organiques, jusqu’à sa généralisation pour tous les producteurs de déchets avant 2025, pour que chaque citoyen ait à sa disposition une solution lui permettant de ne pas jeter ses bio-déchets dans les ordures ménagères résiduelles, afin que ceux-ci ne soient plus éliminés, mais valorisés » comme le précise la LTECV. L’objectif est que le tri à la source des bio-déchets soit réelle d’ici 2025 avec une valorisation indépendante.

Traitement des boues des stations d’épuration :

4) Pas de traitement des boues des stations d’épuration par incinération, co-incinération ou par traitement thermique à proximité d’habitations.

Elles contiennent toutes de l’azote, du phosphore et de la matière organique. Elles peuvent aussi contenir des substances indésirables telles que des Eléments Traces Métalliques (ETM), des Composés Traces Organiques (CTO), des micro-organismes pathogènes et des composés pharmaceutiques.

 Distance pour le transport de déchets ou bio-déchets non dangereux :

5) La distance maximale des transports en provenance d’autres territoires ne doit pas dépasser la limite de 50 kilomètres séparant l’épicentre de la zone  de traitement ( Centre de tri, Méthanisation, incinération ou de stockage de déchets non dangereux et/ou bio-déchets).

Document remis à Monsieur le Commissaire enquêteur le 4 Juillet 2019

Lieu : Montpellier Hôtel de Région, 201, Avenue de la Pompignane, 34 000 Montpellier

 

Jacky CHANTON
10, Rue des Vignes
34970  LATTES

Secrétaire du CIDES-34 (Collectif Inter-associations citoyennes des Déchets, de l’Environnement et de la Santé de l’Hérault)
Membre de FNE (France Nature Environnement)

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Jacky Chanton
Secrétaire CIDES-34




Les ISDND sont supposés être non-dangereux

Info

On nous parle en jargon administratif d’Installations de stockage de déchets non dangereux. Voyons un peu ? Posons la question aux habitants de Saint-Jean-de-Libron, riverains de l’installation de stockage ou “décharge” ? Ces déchets qui méthanisent à l’air libre ?

Pour la définition du déchet dangereux, voyez le site du Ministère de la Transition écologique. Dans la mesure où les bio-déchets et les déchets ménagers mélangés ne figurent pas dans la nomenclature officielle, ils sont non-dangereux et donc on peut les enfouir ? Non, ça ne marche pas comme ça. Le CNIID nous fournit une piste. Les bio-déchets sont une richesse, une ressource. Or, dans nos décharges occitanes (St Jean de Libron, Castries, Salindres, etc.) on triche effrontément et on enfouit des bio-déchets non triés à la source, mélangés avec des plastiques irrémédiablement souillés, le tout baptisé déchet ultime ! A tort, car le tri à la source permet de séparer la Fraction Fermentescible et d’en faire un excellent compost. Les décharges ISDND sont dangereuses, un acte criminel à forte empreinte carbone, le méthane (CH4) du biogaz étant 4 fois plus dangereux comme gaz à effet de serre par rapport au CO2. Sans compter les odeurs méphitiques.

Une décharge, celà peut prendre feu ! Ca arrive de temps en temps.

Décharge de CASTRIES casier 2 après incendie

Messieurs de l’Administration, qualifier une décharge de classe 2 comme “Non dangereuse”, vous galéjez. Etes-vous prêt à acheter une maison près de cette installation et à vous intaller pour y vivre avec vos familles ?

Raymond_Gimilio
Président ODAM
Trésorier CIDES34

le webmestre




St Jean de Libron contribution 256 à l’EUP du PRPGD Occitanie

Avis contribution PRPGD

Défavorable car votre plan compte de l’ISDND de St Jean de Libron à Béziers. C’est une erreur car ce site expose des riverains proches situé sous le vent dominant (cela a été dissimulé dans la dernière étude dimpact) est exploité dans lillégalité depuis 2014, grâce au passe droit de la préfecture de l\’Hérault. Depuis 2014 la quasi totalité des ordures ménagères sont enfouis. Effectivement, la Cour des Comptes nous révêles que VALORBI (centre de valorisation) ne valorise que 3% des ordures, le reste est enfoui à l’ISDND sans stabilisation préalable de la matière organique par manque d\’infrastructures (il manquerait jusqu’à 6 tunnels de stabilisation). 

Les conséquences sont dramatique pour la population riveraine qui doit supporter les émanations de biogaz avec le H2S qui au bout de bientôt deux ans rend malade des personnes (irritations des yeux, du nez, de la gorges, des bronches, des cordes vocales….). Des recours au tribunal sont en cours. L’exploitant , la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée refuse de rectifier ses erreurs en fermant son casier N°4. Car ce casier à reçu énormément de matière putrescible et fuit du biogaz et cette situation empire avec la pluie qui réactive fortement la méthanisation. L’exploitant et les services de l’état sont totalement incompétent et ont mis en place des casiers qui restent ouvert pendant 4 ans (casier N°3 ouvert de 2012 à 2016) au beau milieu des habitations alors qu’il est parfaitement connu que la matière putrescibles va se dégrader et engendrer une montée en puissance des biogaz pendant 4 ans, quil est parfaitement reconnu qu’un ISDND n’est pas un méthaniseur comme les autres et qu’il l’a la particularité d’avoir beaucoup de fuites. Alors démarrer le casier n°4 avec des déchets putrescibles fumant (photos à l’appui) et refuser de le fermer pour ensuite refaire de petits casier qui seront fermé au bout d’un an est un acte criminelle pour la planète et la couche d’ozone (CH4 à un effet de serre 24 fois plus fort que le CO2) mais surtout pour les riverains. Alors je remercie d‘avance la région de prendre sa part de responsabilité dans cette affaire. Pour plus de détail consulter le blog: https://airsainmontimas.wordpress.com/