Des polluants éternels dans notre eau à Montpellier

Notre attention a été attirée par les différents articles sur les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées), des polluants éternels, des produits de synthése de l’industrie chimique (PFOSPFOA et PFNA notamment). Nous avons réagi sur ce site. Les pollutions par ces substances sont loin d’être anodines (produits préoccupnts). Un article publié dans le site du quotidien « Le Figaro » (17/04/2023) sous la plume d’Antoine Sillières est passé inaperçu jusqu’au début de 2024. Il s’agit d’une réaction à « Un rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable [IGEDD] confirme le rejet dans le Rhône d’environ 3,5 tonnes d’eau polluée aux perfluorés à des niveaux élevés chaque année, par l’usine Arkema de Pierre-Bénite. ». Ces substances sont dites « polluants éternels » car leur molécule est quasiment indestructible (stabilité chimique). En publiant la contribution de Jacky Chanton, nous avons réalisé l’importance de ce type de pollution et une voie d’entrée « royale » par le biais de l’approvisionnement en eau de notre ville-métropole. Une partie de l’eau qui va être potabilisée pour alimenter notre métropole vient du Rhône par le canal dit du Bas-Rhône Languedoc. Rappelons que le fleuve, au sud de Lyon, trverse une importante zone dédiée à l’industrie chimique, la vallée de la Chimie où deux firmes sont dans le collimateur.

Approvisionnent en eau : métropole de Montpellier

L’approvisionnement en eau de la métropole de Montpellier est décrit sur le site de cette collectivité. La collectivité a mis en place une régie des eaux.

Cas de la source du Lez

Nous venons de trouver une page du site de Montpellier-Métropole affirmant la pureté des eaux de la source du Lez « Santé publique : pas de polluants éternels dans la source du Lez ». Nous en donnons acte et ne mettons pas en doute les analyses faites. La source du Lez et son captage souterrain seraient indemnes de pollution, sauf à mettre en doute ces analyses ? Cependant, le prélèvement autorisé dans cette réserve karstique est limité et le volume maximum autorisé de prélêvement est atteint. Il y a donc une deuxième alimentation en eau nécessaire : elle est fournie par l’eau du canal du Bas-Rhône Languedoc (ou canal Philippe Lamour).

Cas de l’eau du Bas-Rhône Languedoc

Une autre page du site de Montpellier-Métropole nous décrit l’apport de 3 autres approvisionnements de la dite métropole dont nous citons des extraits où nous avons mis en rouge les mentions du canal Lamour-BRL. Les eaux de la source du Lez sont elles mélangées à celles potabilisées du canal Lamour-BRL ? Nous citons et reproduisons :

« Pour les communes de Grabels, Jacou, Juvignac, Lattes, Le Crès, Montferrier-sur-Lez, St-Brès, Montpellier, Prades-le-Lez, Sussargues, Pérols, Vendargues, Villeneuve–lès-Maguelone », nous lisons et reproduisons « Origines de la ressource en eau : source du Lez = 92% + canal du Bas-Rhône languedoc (Lattes et Pérols) + forages locaux ».

« Pour les communes de Baillargues, Beaulieu, Castelnau-le-Lez, Castries, Clapiers, Montaud, Saint Drézéry, St Géniès des Mourgues, Restinclières » nous lisons et nous reproduisons « Origines de la ressource en eau : captages locaux dont ceux de Fontbonne Mougères et de la Crouzette et le canal du Bas-Rhône languedoc ».

« Pour les communes de Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Lavérune, Murviel-les- Montpellier, Pignan, Saint Georges d’Orques, Saint jean de Védas et Saussan », nous lisons et reproduisons « Origines de la ressource en eau : nappe alluviale de l’Hérault + canal du Bas-Rhône Languedoc + forages locaux ».

Une belle station de pompage à Beaucaire
Une belle station de pompage à Beaucaire

Nous citons « Montpellier Méditerranée Métropole dispose d’une unité de traitement : l’usine François ARAGO ». « Le traitement peut être très simple, avec juste une désinfection au chlore lorsque l’eau captée est déjà de bonne qualité, ou plus complexe, et l’on doit alors passer par une usine de traitement de l’eau ». Cette usine traite l’eau du canal du Bas-Rhône Languedoc (BRL). Nous citons un site qui décrit le traitement de l’eau dans l’usine Arago. C’est un traitement classique, il n’est question nulle part des PFAS-Pifasses que le canal du Bas-Rhône véhicule avec l’eau du Rhône puisée du côté de la prise d’eau Beaucaire-Fourques. Quels PFAS ? Ceux qui polluent l’eau de ce grand fleuve si on en croit l’article du quotidien « Le Figaro » cité au début de notre article, pollution rendant les poissons du Rhône impropres à la consommation. Les pifasses se seraient-ils évaporés ?

Conséquences de l’apport d’eau du BRL

Un beau canal à Vauvert
Un beau canal à Vauvert

Nous lisons dans l’article d’Antoine Sillières que « l’élimination des PFAS avant rejet dans le milieu aquatique apparaît très peu maîtrisée aujourd’hui ». Qui peut, documents scientifiques en mains et preuves à l’appui, certifier que les potentiellement dangereux PFAS qui transitent par le Rhône et par le canal du Bas-Rhône Languedoc, vers la station Arago et le Lez, ont été éliminés et se sont gentiment évanouis dans l’espace intersidéral, pompés par une lointaine galaxie ? Il est écrit que « Leur toxicité est encore méconnue, mais des effets nocifs et toxiques sur le métabolisme humain ont été observés pour plusieurs PFAS et leur caractère cancérigène est suspecté », selon l’IGEDD. Il est également dit que « «l’élimination des PFAS avant rejet dans le milieu aquatique apparaît très peu maîtrisée aujourd’hui». … « Ces substances résistent aux traitements en station d’épuration et l’utilisation du charbon actif ne permet que de les piéger sans les détruire ». Il y a de quoi s’inquiéter quand on voit des PFAS tout autour de Lattes (et peut-être ailleurs ?). La compensation de l’étiage du Lez se fait par l’eau du canal BRL-Lamour. Quels sont les dosagesde Pifasses dans l’eau potable produite par la station Arago de Montpellier ? Vite, des études et de mesures par nos ARD et DREAL réunis ? Soyons rassurés, vite !

Raymond GIMILIO Président Docteur en Sciences biologiques, mention Écologie Licenciè en chimie systématique Ancien chargé d’études HN au Ministère de l’Environnement (1980-1996)

 




L’environnement

L’environnement est « l’ensemble des éléments qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore « l’ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines » (Wikipedia).

De manière plus précise, l’Environnement comporte deux types de composants :

  • les composants abiotiques (eau, sols, air, …),
  • les composants biotiques (faune, flore, …).

La notion d’environnement naturel, souvent désignée par le seul mot « environnement », a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et tout particulièrement des dernières décennies. L’environnement est compris comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions qui s’y déploient, c’est-à-dire tout ce qui entoure l’Homme et ses activités ; bien que cette position centrale de l’être humain soit précisément un objet de controverse dans le champ de l’écologie.

Nous citons encore un extrait de Wikipedia :

Au xxie siècle, la protection de l’environnement est devenue un enjeu majeur, en même temps que s’imposait l’idée de sa dégradation à la fois globale et locale, à cause des activités humaines polluantes. La préservation de l’environnement est un des trois piliers du développement durable. C’est aussi le 7e des huit objectifs du millénaire pour le développement3, considéré par l’ONU comme « crucial pour la réussite des autres objectifs énoncé dans la Déclaration du Sommet du Millénaire »

Les sciences de l’environnement

La classification traditionnelle des sciences dites naturelles (zoologie, botaniques, géologie) a subi une évolution. Notre enseignement scientifique parle maintenant de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Les sciences de la Vie concernent les composants biotiques, les sciences de la terre sont tournées vers la géologie essentiellement. Nos jeunes lycéens, collégiens et élèves des écoles élémentaires commencent à être initiès depuis 1966 à la nouvelle façon d’appréhender la connaissance de l’Environnement.

L’Ecologie et moi

L’Ecologie a été peu à peu introduite dans l’enseignement secondaire, en classe de seconde. Je l’ai enseignée comme telle, sans aucun manuel scolaire, à la rentrée scolaire de 1966 dans un établissement de Lyon, à la stupéfaction d’un inspecteur de l’Enseignement secondaire. Je lui ai tout simplement expliqué que j’avais été élève au Maroc (Faculté des Sciences de Rabat) du Professeur Charles Sauvage qui nous avait enseigné les bases de cette nouvelle science et m’avait confié un travail de terrain (DESS de botanique : étude de la végétation ligneuse de la vallée de l’oued Mellah, région de Casablanca, travail soutenu le 21 juin 1966). J’ai rejoint la France en août 1966 et l’Université de Montpellier (USTL) en septembre 1967 pour y préparer mon DEA de Biologie végétale et mon doctorat de Biologie “option écologie”.

Je ne suis pas un grand écologue, j’ai séjourné au Sénégal de 1972 à 1979, voyagé en Tunisie, en Amérique du sud (Brésil, Argentine, Costa-Rica, Canada, …). J’y ai vu d’autres environnements. Toujours avec un œuil d’écologue. J’avais pris trop de retard dans mes études en 1956-57 pour prétendre à une carrière dans la recherche. J’ai tout de même été intégré au CNRS en 1980 comme Ingénieur de recherches et exercé en détachement aux divers ministères chargés de l’Environnement de 1980 à 1996.

Je dénie à l’écologie politique toute qualification ou prétention scientifique. La politique politicienne  s’est emparée de l’écologie. Dommage, les scientifiques écologues sortent rarement de leurs laboratoires pour s’occuper d’écologie politique et laissent le champ libre aux écologistes.

La synthèse des sciences de l’environnement

Les sciences de l’Environnement s’agrègent peu à peu autour de quelques pôles d’excellence et de nouvelles branches de la science viennent rejoindre les autres autour de l’écologie. Je citerais l’étude du climat à l’échelle planétaire. Après de longues tergiversations, la détérioration des climats de la planéte a enfin été reconnue et les climatologues ont cessé d’être brocardés : les changements climatiques planétaires ont été, ENFIN, reconnus comme d’origine anthropique (humaine). Ce lent processus s’est déclenché au début de l’ère industrielle (1760, Wikipedia). L’Angleterre semble être le point de départ de ce processus où l’exploitation à des fins commerciales et industrielles des ressources terrestre (gisements fossiles de houille et de pétrole, gisements de minerais de fer et autres, …) a provoqué un lent empoisonnement par l’oxyde de carbone (CO2) de la haute atmosphère). Voyez le site de l’ODAM sur les changements climatiques.

A la révolution industrielle se sont ajoutés les énormes gaspillages qu’ont entraîné les guerres, notamment les deux conflits mondiaux (1ère et 2e guerres mondiales). Les montagnes de ferrailles des bateaux coulée, la production d’obus et d’explosifs, la consommation de carburants fossiles (essences et gazoles, …) nous ont amené au bord de la catastrophe.

A suivre …

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en Sciences biologiques
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Ancien auditeur de l’IHEDN 80e SR Paris 1985




Vous avez-dit non-dangereux ? (ISDND)

Notre information

Vue de l’entrée de la carrière-décharge

L’administration qualifie les décharges d’ordures ménagères d’installations de stockage de déchets non-dangereux. Du jargon administratif qui fait loi ou une aimable blague de technocrate ?

L’ODAM (Observatoire indépendant des Déchets, de l’Environnement et de la Santé de Montpellier-Métropole) conteste na notion de « non-dangereux », une appellation inappropriée pour « couvrir » les dérapages des collectivités territoriales qui utilisent ces installations à mauvais escient. C’est le cas de la décharge de Castries et de celle de Montimas (et autres ?).

Nous venons de recevoir un appui à notre thèse : la décharge de Castries a pris feu le 15 juillet 2019. Non-dangereux ? Non, une source de méthane, un massif qui contient de la matière organique de déchets prétendus à tort « stabilisés » recouvert d’une mince couche de terre poreuse. Le méthane dégaze à travers cette mince membrane et peut s’enflammer, ce qui s’est produit. Comment ? Personne ne l’a dit, Montpellier-Méditerrannée-Métropole garde le silence. Rien, nada dans les médias. Pourtant le feu a carbonisé les plastiques de la face sud de la carrière, il a atteint le sommet et a manqué de peu de se propager à la garrigue du sommet, poussé par un petit vent du nord.

Décharge de Castries : casier 2 vu vers le sud. Départ du feu. Crédit photo R. Gimilio

La vue vers le sud montre le massif des déchets du casier 2 et la flèche rouge l’emplacement supposé du départ du feu.

Nous nous sommes rendus sur place, par la piste non-revêtue qui monte au sommet du pioch voisin et nous avons emprunté la branche qui, vers le sud, longe le sommet de la paroi est, chemin public le long de la clôture (visible sur la photo). Nous vous livrons une photographie.

La borne carbonisée et les sacs de terre. Crédit photo R. Gimilio

L’incendie s’est arrêté sur la bande de sol nu et à carbonisé une borne d’incendie et des sacs remplis de terre. A 50m, commence une garrigue séche de chez sec où les chènes kermès sont roussis par la canicule. Des arbustes hautement combustibles. Rappelons que cette zone avait été ravagée par un incendie colossal.

Vous avez dit NON-DANGEREUX ! Vous galégez messieurs de l’administration ?

A suivre, nous attendons vos commentaires, lecteurs.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Trésorier du CIDES34

D’autres photos ?

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Le Zéro déchets : une lubie d’écolo ?


Le zéro déchet :  une mode ou une lubie d’écolo ou les deux ? La réponse est non, non non et non ! L’écologie scientifique nous permet d’affirmer que c’est NOTRE MODE DE VIE qui est en jeu, voire la survie de l’espèce humaine sur cette planète. Nous consommons allégrement des ressources non renouvelables : énergie, eau, air, combustibles fossiles, métaux courants ou rares, terres arables/agricoles, et autres !

C’est bien nous, membres inconscients ou mal informés de l’espèce humaine (la nôtre) qui les consommons du fait de notre politique et de nos industries.

Le paradigme de l’économie linéaire

L’économie linéaire est l’actuelle dominante, celle qui consomme et produit des gaz à effet de serre qui perturbent le climat, nous entraînant vers une catastrophe : le réchauffement de la planète. C’est cette économie qui produit et rejette des déchets dont on ne sait que faire. On s’en débarrasse au lieu de les réutiliser : par incinération ou enfouissement dans des décharges. Il nous faudra changer de paradigme.

Le paradigme de l’économie circulaire

L’économie circulaire ou écocirc (en abrégeant) est celle qui consomme mais en économisant les matières premières en vue d’une transition dite écologique et qui recycle, réutilise les déchets en les considérant comme des matières premières secondaires, de seconde main. Cette écocirc vise à une consommation économe en moyens et considère que la monnaie circulante, les devises, ne sont plus un moyen de payer les destructions de notre planète. Car, la place est limitée sur cette planète, sur la Terre.

La réalité en face

La surface du globe terrestre est de 510 millions de km2, la population est estimée à 7 Milliards d’individus, des consommateurs. Une simple division donne à chaque individu 7,6 Ha (Hectares) théoriquement bioproductives. Si on retire la surfaces des océans, des déserts inhabitables (Sibèrie, Sahara, et autres) la surface disponible descend à 1,7 Ha qui doivent être partagés avec l’ensemble de la biomasse (les autres êtres vivants : oiseaux, mammifères, forêts, etc.).

La réalité est que nous consommons plus que ces 1,7 Ha car il faut y retirer les surfaces non-productives occupées par nos construction et nos imperméabilisations (maisons, immeubles, parkings, routes et autoroutes,  etc.). 

Nous consommons plus que ce que la Terre peut nous donner et ce que nous cultivons diminue lentement et ne peut plus se régénérer. Il ya un jour dans l’année, à partir duquel, nous vivons à crédit, c’est au mois de juillet, aux environs du 29 juillet (estimation en 2019). Nous épuisons nos ressources dit un livre écrit par Jérémie Pichon et Bénédicte Moret « Famille presque Zéro déchet : ze guide » Thierry Souccar Editions, Vergèze (30310). Nous lui avons emprunté le canevas de ce qui précède mais en le modifiant et en l’enrichissant à la lumière de mes connaissances acquises  en 1965 au Maros (mon pays natal : DESS de Botanique), en 1971 (doctorat de sciences biologiques mention écologie, soutenu le 21 juin très exactement à l’Université des Sciences et Techniques du Languedoc, Montpellier), par mon passage à la FAO qui m’amené au Sénégal, Amérique du Sud (Costa-Rica, Brésil, Argentine, Guatemala) et mon passage de 1981 à 1996 au Ministère de l’Environnement (chargé d’études de haut-niveau). Je n’aurais garde d’oublier aussi mes amis dont Edouard Le Floc’h co-auteur avec James Aronson du remarquable livre « Les Arbres des déserts : enjeux et promesses » Actes Sud éditeur, 2013 (ils ont fait le tour de la planète. Ces chercheurs écologues du CEFE de Montpellier soulignent (p 16) « l’Homme, cet acteur incontournable – … son empreinte croissante au cours de l’Holocène (l’ère récente des géologues, qui s’étend sur les 10.000 à 12.000 dernières années …. ». Cet Homme, c’est nous Homo sapiens sapiens, qui « domine et détruit peu à peu, sans vergogne et de façon peu sage et non durable, la planète et la biosphère. ».

La conclusion

Comment éviter la catastrophe qui nous attend, la montée des eaux marines qui vont submerger notre littoral (suite au réchauffement climatique et la la fonte des glaces (pôles et hautes-montagnes, …) ? La restauration de la biodiversité en reboisant les terres ravagées par une agriculture intensive productiviste ? La restauration des écosystèmes dégradés, le capital naturel ?

Non, ce n’est pas une lubie d’écologistes guidés par une idéologie intuitive mais quelques arguments tirés des lois scientifiques de l’écologie, parmi tant d’autres. Des pays ont pris le taureau par les cornes et on entrepris des replantations (Pérou avec la vallée d’Ica, Sénégal avec la replantation de mangroves, …). Il y a beaucoup à faire avec l’Agroforesterie. Un espoir qui ne devra pas être déçu.

Raymond GIMILIO
Diplômé d’études supérieures de Botanique
Diplômé d’études approfondies d’écologie
Docteur en Sciences biologiques mention écologie
Cadre technique supérieur de la Recherche (IR CNRS)
Ancien chargé d’études de Haut-Niveau au Ministère de l’Environnement (1980-1996)


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Et l’on déccouvrit que la Méditerrannée était une mer de plastiques

republication


Article republié par The Conversation et republié sur CIDES34

Article publié sur The Conversation. Cliquez sur ce lien.


Et l’on découvrit que la Méditerranée était devenue une mer de plastiques

Traitement des échantillons prélevés à bord de la goélette Tara. Samuel Bollendorff/Fondation Tara Expéditions

Maria Luiza Pedrotti, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Ce texte est extrait de la récente édition de « La revue de l’Institut Veolia – Facts Reports » consacrée aux plastiques. André Abreu, directeur des politiques internationales pour la Fondation Tara Expéditions, est co-auteur de cet article.


5 250 milliards, c’est le nombre de particules plastiques qui flottent à la surface des mers et des océans du monde, soit l’équivalent de 268 940 tonnes de déchets. Des fragments qui circulent au gré des courants, avant d’échouer pour une partie sur les plages, les îles, les atolls de récifs coralliens ou encore dans l’un des cinq « gyres » océaniques, dont le plus grand et plus connu se situe dans l’océan Pacifique nord.
La majorité de ces déchets existe sous forme de microplastiques, c’est-à-dire de déchets d’une taille inférieure à 5 mm. Ces micro-déchets sont constitués d’un assemblage hétérogène de pièces qui varient en taille, forme, couleur, densité et composition chimique. Parmi eux, la plupart dérivent en mer avant d’être détérioriés, un processus qui peut prendre entre 100 et 1 000 ans.
On distingue les microplastiques primaires, libérés sous forme de petites particules plastiques – microbilles contenus dans les cosmétiques, fragments textiles… – des microplastiques secondaires, qui proviennent surtout de la dégradation des gros déchets plastiques en milieu marin – comme les sacs plastiques à usage unique.
Selon les experts de l’Ifremer, 700 tonnes de déchets se déversent chaque jour en mer Méditerranée qui représente l’une des régions les plus impactées par la pollution marine, plastique tout particulièrement.


À lire aussi : Pollution plastique : retour sur une prise de conscience


Un bassin particulièrement vulnérable

Du fait de son caractère de mer semi-fermée, la Méditerranée connaît une exposition plus forte que les océans : le taux de renouvellement de ses eaux est de 90 ans alors que la persistance des plastiques est, elle, supérieure à 100 ans.
Entre 1 000 et 3 000 tonnes de plastiques flottent actuellement à la surface (fragments de bouteilles, sacs, emballages, fils de pêche…), provenant en grande partie des zones d’accumulation des villes côtières, des zones à forte activité touristique et des décharges à ciel ouvert. La majeure partie de la pollution méditerranéenne provient des 250 milliards de fragments de microplastiques qui s’y trouvent, selon les estimations de l’Expédition MED.
Un problème exacerbé par d’autres facteurs : les côtes densément peuplées, le tourisme fortement développé, le passage de 30 % du trafic maritime mondial et les apports supplémentaires des déchets par les rivières et les zones très urbanisées.
En Méditerranée, 95 % des déchets marins sont en plastique, ce qui a mené certains experts à la qualifier de sixième grande zone d’accumulation de déchets marins au monde, après les cinq gyres océaniques.

Des conséquences encore mal connues

Microplastiques récoltés en Méditerranée par le bateau de la fondation Tara. Samuel Bollendorff

En 2014, la fondation Tara a conduit une expédition pendant neuf mois dans le bassin méditerranéen pour étudier spécifiquement les microplastiques et en comprendre les impacts sur cet écosystème. Elle a permis d’effectuer 2 000 prélèvements dans quelque 350 stations, près des côtes, proches des villes, des embouchures de rivières et dans les ports. Des données représentant 75 000 particules de plastique, actuellement en cours d’analyse.
L’expédition a déjà permis un constat clair : que ce soit près des côtes ou plus au large, la Méditerranée est polluée à 100 % par les plastiques. Plus alarmant encore, la concentration des microplastiques (<5mm) est parfois aussi importante que celle trouvée dans le « 7e continent de plastique » – qui fait trois fois la taille de la France, dans le Pacifique. Leur nombre avoisine par ailleurs l’ordre de grandeur du plancton, à la base de la chaîne alimentaire.
Outre les dommages financiers engendrés par le plastique sur les écosystèmes – qui seraient, à l’échelle mondiale, de l’ordre de 13 milliards de dollars annuels, notamment à travers la pêche, la plaisance et le tourisme – l’impact sur la biodiversité et la santé humaine de cette forme de pollution demeure encore mal connu.
Plusieurs hypothèses de dessinent toutefois : d’une part, les microplastiques attirent et accumulent les contaminants déjà présents dans l’eau, comme les produits chimiques et les engrais. Ensuite, il existe du fait de leur petite taille un risque de confusion important entre le plancton et les micro-déchets par les organismes filtrants, comme les poissons ou les baleines.

Cadre de contenu incorporé
Un filet saturé de plastiques (Fondation Tara Expéditions/YouTube, 2014).

Les bactéries, colons des microplastiques

Le rôle des déchets plastiques dans le développement de problèmes de santé demeure par ailleurs incertain, par manque de connaissances sur le niveau d’exposition aux contaminants dus aux déchets plastiques, et sur les mécanismes par lesquels les produits chimiques absorbés par le plastique sont ensuite transférés aux humains et aux espèces marines.
Mais les bactéries, c’est avéré, colonisent intensément les microplastiques, comme le révèle une étude publiée en 2018 dans la revue Environmental Pollution par l’équipe scientifique du chercheur Jean‑François Ghiglione de l’observatoire océanologique de Banyuls. De véritables écosystèmes microscopiques (bactéries, virus, micro-algues, micro-prédateurs) se développent à la surface des fragments, posant des questions sur l’entrée probable de ces molécules dans la chaîne alimentaire. « Les bactéries adorent vivre sur les plastiques. On en trouve en grande quantité, avec une biodiversité très importante, voire plus importante à volume équivalent que dans l’eau de mer », souligne Jean‑François Ghiglione.
Des groupes de bactéries inattendus ont ainsi été révélés, tels que certaines cyanobactéries vivant habituellement dans les sédiments, qui sont très abondantes sur les plastiques récoltés à la surface de la mer. « Un des problèmes majeurs de la pollution plastique est la dispersion d’espèces invasives, qui s’accrochent sur des radeaux artificiels et peuvent parcourir de très longues distances. Ces espèces peuvent modifier durablement les écosystèmes qu’ils colonisent », indique le chercheur du CNRS.


À lire aussi : Des emballages qui ne polluent pas, ça existe !


Éviter la surenchère

Au-delà des aspects scientifiques, l’enjeu des plastiques en mer est aujourd’hui de sensibiliser. Les images de sacs plastiques, bouteilles et autres déchets flottants font le tour des médias et des réseaux sociaux, suscitant l’émotion et l’indignation des citoyens.
Un emballement médiatique positif mais souvent trop hâtif, avec des informations et des chiffres non vérifiés. Il s’agit, pour la fondation Tara, de travailler sur une base scientifique robuste, en respectant la science et en évitant de jouer la surenchère sur le danger potentiel des plastiques en mer.
L’océan est sous pression mais le catastrophisme et les images anxiogènes ne contribuent pas toujours à l’avancée concrète des solutions avec les différentes parties prenantes. Des solutions sont possibles à terre, grâce à une économie circulaire, au recyclage, à la réutilisation des ressources et à la transition vers des emballages éco-conçus et non polluants.


Tous les numéros de « La revue de l’Institut Veolia – Facts Reports » sont disponibles sur le site dédié.
Maria Luiza Pedrotti, Chercheuse en biologie marine, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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Maera : projet de modernisation, contribution EUP 1

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Info

Ouverture de l’enquête publique pour le projet d’extension de la station d’épuration MAERA du 8 Juillet au 20 Août 2019

Document pour le compte rendu en rapport avec la réunion d’information et d’échange avec le public du 10 Juillet 2019 à Lattes.

Cette Modernisation de MAERA demandée par Montpellier Métropole est une manipulation de l’information.

Lorsque l’on passe d’une capacité de 470 000 équivalents-habitants à 660 000 équivalents habitants, il s’agit bien d’une extension à laquelle on peut ajouter, rénovation et modernisation. Elle fait suite à un échec écologique, environnemental, financier et de conception de la précédente rénovation de cette station.

Depuis 12 ans il était possible de corriger et améliorer les problématiques de la station d’épuration MAERA et de proposer des alternatives.

Le Président de la Métropole prévoit de nous imposer son extension avec l’objectif (déjà promis mais jamais obtenu) de « ZERO NUISANCE » en 2023 ? Le plus alarmant, c’est qu’une unité de valorisation thermique des boues y serait associée.

Il s’agit également d’une imposture pour la démocratie participative citoyenne, au moins pour deux raisons :

La première : ce sont les non réponses à des questions posées par les habitants suite à la réunion d’information à Lattes le 6 Juillet 2017. Il en a été de même lors de la réunion de concertation demandée par des associations environnementales et le Préfet et qui a eu lieu le du 28 Mars 2018 à 15H00 (soit pendant les heures de travail afin de limiter la participation des personnes disponibles) à Hôtel de Métropole, salle Pelloutier ou de nombreuses questions posées à Lattes et au cours de la réunion sont restées sans réponse.

La seconde : C’est la période choisie pour l’enquête publique du 8 Juillet au 20 Août 2019, c’est à dire pendant les mois de vacances annuelles.

Le souhait d’extension de la station d’épuration est un constat d’échec de la conception actuelle de MAERA qui n’a jamais répondu au cahier des charges et aux besoins globaux qui étaient annoncés par Montpellier Agglomération. C’est également une mauvaise appréciation, un manque de réactualisation avec des choix qui portent interrogations afin de répondre à l’intérêt général. C’est également un manque de vision sur les besoins à venir qui ne répondent pas aux recommandations et aux critères de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse sur la station du futur. Gouverner c’est prévoir, or les investissements de 150 millions d’euros afin de rénover l’ancienne station de Montpellier située à la Céreirède à Lattes ne permet toujours pas à ce jour de répondre aux attentes des objectifs fixés en 2006.

Je constate qu’il est plus facile pour le Président de la Métropole de justifier cette demande d’extension par l’annonce d’une modernisation afin d’atténuer les contre-performances de celle-ci afin de permettre, aux yeux des habitants, de justifier le montant très onéreux (environ 120 millions d’euros) des nouveaux investissements pour cette seconde rénovation, extension et modernisation de MAERA et faire oublier une gestion globale déficiente.

Voici la présentation de l’extension-rénovation de la station d’épuration de la Céreirède à Lattes en 2006 telle qu’elle a été vendue aux habitants de l’Agglomération:

Maera, c’est une station pour le futur et un équipement en faveur du développement durable. La collecte des eaux usées, le rejet en mer et le traitement des boues, est mis en place pour protéger la santé humaine, préserver les milieux naturels notamment les cours d eau, les étangs et le littoral, et agir ainsi pour l’avenir. Un process innovant…

Ni odeur, ni bruit…
La Rolls-Royce des stations…

Sa capacité de traitement est de  470 000 équivalents-habitants avec un débit moyen de 130 000 m3/jour.
La restitution d’une eau épurée à près de 95 % et un rejet en mer des plus performants.

Les avantages de la nouvelle station et son émissaire avec l’assurance du meilleur taux d épuration possible à ce jour, la garantie de la qualité des eaux de baignade sur le littoral maritime, la réhabilitation du Lez et des étangs, la sauvegarde du milieu marin et des métiers de la pêche, le traitement des premières eaux de pluie (les plus chargées en pollution), la suppression des nuisances sonores et olfactives de proximité, une parfaite insertion du site dans l environnement, la mise en place d un système de contrôle et de surveillance permanente des installations.

En réalité MAERA n’a jamais répondu à tous les critères du contrat passé entre les élus de l’Agglomération avec les habitants de l’Agglomération puisque, sauf erreur ou omission de ma part, nous n’avons jamais obtenu la totalité des effets positifs qui étaient annoncés.

Quel est le constat :

  •  c’est une station qui n’est pas en mesure de traiter un débit moyen de 130 000 m3/jour sur une année. Elle parait donc sous-dimensionnée par rapport à ce qui était prévu et annoncé en 2006 ;
  • elle n’a pas été réactualisée au cours des années qui ont suivi son inauguration afin de mieux répondre à ses objectifs et aux besoins ;
  • des rejets en mer avec des pollutions permanentes aux micropolluants, résidus de médicament, métaux lourds ou pesticides;
  • des pollutions du Lez suite à des débordements après de fortes pluies ;
  • des nuisances olfactives qui persistent pour les riverains du site et même au-delà ;
  • une qualité dégradée du Lez notamment à l’aval de Montpellier ;
  • une dégradations de la qualité des milieux et des étangs ;
  • la connexion de 5 villes hors Agglomération, Assas, Teyran, Saint-Aunès, Carnon et Palavas, alors que les problématiques de MAERA étaient connus (en dehors de Palavas, pourquoi avoir connecté les 4 autres villes ?) ;
  • le raccordement de Castries à MAERA, alors que Montpellier Métropole avait la connaissance que cette station ne pouvait pas répondre aux besoins dans les conditions acceptables de traitement.
  • elle ne répond pas non plus aux préconisations de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse (recyclage et réutilisation des eaux, économie circulaire) ni à une vision des besoins à moyen et long terme ;
  • aujourd’hui on nous impose son extension pour une capacité qui passerait de 470 000 EH (équivalents habitants) à 660 000 EH alors que moins de 400 000 EH sont connectés actuellement.

Contre toute logique afin de répondre à l’intérêt général, on veut, une fois encore, faire à Lattes ce qu’aucun Maire ne voudrait sur son territoire.

Est-ce que notre commune a la vocation de subir toutes les contraintes environnementales et d’être, encore une fois, considérée comme la poubelle de la Métropole ?

Les conséquences prévisibles de ce projet :

Ce projet d’extension, rénovation, modernisation ne peut pas se réaliser car il ne parait pas répondre pas aux contraintes en rapport avec sa situation géographique sans violer les impératifs des réglementations techniques, environnementales, de sécurité et de santé des riverains du site de MAERA à la Céreirède.

  • Sa réalisation ne permettra pas d’éliminer totalement les pollutions des rejets en mer ni ceux des débordements dans le Lez. Les conséquences environnementales des déversements à venir seront peut-être moins nombreux mais très certainement quantitativement plus importants.
  • Le raccordement de nouvelles installations ne permettent pas de maitriser les aléas relatif aux inondations. Les nuisances relatives au réseau suite à l’intrusion d’eaux parasites au niveau des postes de relevage et/ou de refoulement, en particulier lors d’une inondation et/ou de remontées de la nappe. La longueur du réseau et sa faible pente engendre la production d’H2S (sulfure d’hydrogène) avec des coûts d’entretien élevés et des odeurs pestilentielles. C’est aussi de prendre le risque d’une concentration des problématiques sur une seule station en cas de défaillances…
  •  Au niveau de l’environnement et de l’enjeu sanitaire, se sera des nuisances olfactives (H2s) qui persisteront, mais aussi l’augmentation des nuisances sonores avec une dégradation supplémentaire de la qualité de l’air. A noter que deux rapports très sévères du 3ème plan national environnement santé de 2019, qui vise à programmer et à organiser un ensemble d’actions de nature à prévenir ou à faire cesser les atteintes environnementales à la santé humaine, notamment les pollutions de l’air, de l’eau ou des sols et l’exposition des populations à des facteurs toxiques n’a eu aucun impact sanitaire positif mesurable.
  • Cette extension sera réalisé sur une zone inondable : Zone rouge de précaution RPC – RPD1 et non protégée pour une inondation inférieure à la crue centennale. Je m’appuie sur le Rapport de Philippe QUÉVREMONT (membre de l’inspection générale de l’environnement) de Juillet 2006 qui conclue « Ce projet réalisé, la ville de Lattes ne sera encore protégée que jusqu’à des événements naturels d’occurrence moyenne, inférieurs à la crue centennale. L’objectif à moyen terme doit être d’atteindre cette protection minimale », suivi de l’avis de la conférence scientifique des trois points soumis par l’IGE de Septembre 2007 avec un résultat des experts qui ne permet pas de conclure sur le débit aval du Lez à l’A9.

Le dérèglement climatique laisse prévoir une aggravation des risques naturels et une extension des territoires qui y sont exposés. Les dispositifs de prévention vont être renforcés. (source : information de François de RUGY du 26 03 2019 à Montpellier).

Le PPRI de Lattes du 6 Juin 2013 indique qu’il faut préserver les zones d’expansion de crue faiblement urbanisées et interdire tout projet susceptible d’aggraver le risque existant ou d’en provoquer de nouveaux.

  • L’implantation d’une station d’épuration ou son extension en zone inondable est interdite ou doit donc être considérée comme dérogatoire et motivée par une étude technico-économique permettant d’écarter les alternatives de construction en zone inondable.
    Le maître d’ouvrage doit donc inclure dans son dossier, loi sur l’eau, un document d’analyse qui montre : a) qu’il a effectivement recherché un site alternatif hors zone inondable, (jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas le cas) – b) qu’il a procédé à une analyse avantages/coûts comparative des sites potentiels, (ce qui me parait non justifié et même non justifiable) – c) que son projet prend en compte l’inondabilité du site choisi, à la fois quant à l’effet des inondations sur la future installation, et quant aux effets de l’installation sur les crues. (jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas le cas).
  • Rien ne permet de garantir qu’il n’y aura pas d’impacts sur les milieux aquatiques (Lez, étangs, mer…) suite aux incidences des rejets des usées traitées ou non de cette station.
  • Les impacts par les surfaces bâties et les conséquences d’un bassin d’orage lors de cette extension ne sont pas compatibles avec le risque d’inondation qui demeure déjà très important.
  • La mise en compatibilité du PLU de la Commune de Lattes parait compromis voire totalement incompatible avec la réglementation concernant l’emprise au sol et compte tenu des conséquences des inondations, de l’importance des surfaces bâties sur ce site. Le coefficient d’emprise au sol est supérieur à la limite de 25% admis pour ces parcelles. Il apparait que l’extension des surfaces supplémentaires imperméabilisées soit de l’ordre de 10 000m2.
  • Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme et les cartes communales déterminent notamment les conditions d’une gestion des eaux, d’une prévention des risques naturels prévisibles et des pollutions et nuisances de toute nature. Les incidences prévisibles sur l’environnement des orientations découlant du projet d’aménagement et de développement durable retenu doivent être appréciés et qu’à ce titre ils définissent les objectifs relatifs à la prévention des risques.
  • Le traitement des boues apporteront des nuisances environnementales et notamment sur la dégradation de la qualité de l’air à proximité d’un milieu urbain alors que cette zone est déjà particulièrement polluée par les passages de deux autoroutes, de la ligne LGV et aggravé par le risque technologique de cette extension.
  • Ce n’est pas un projet qui répond aux critères d’intérêt général puisqu’il consiste essentiellement à réparer et rénover ce qui aurait dû subvenir aux besoins des communes connectées et dont la performance n’a jamais répondu aux cahier des charges prévu par l’Agglomération de Montpellier.
  •  La partie modernisation ne prend pas en compte le recyclage et réutilisation des eaux de MAERA. Comment parler de modernisation sans prendre en compte la REUT? Afin de garantir le débit minimum réglementaire du Lez de 650 l/s, le soutien d’étiage par l’eau du canal du Bas-Rhône a nécessité en 2017 pendant les mois de janvier à décembre, la restitution de 10 928 736 m3, pour un montant de 2 185 878,39 € HT et sans valoriser l’eau nécessaire au bon fonctionnement de la station et d’autres usages.
  • Son extension à 660 000 équivalents-habitants n’est pas acceptable et ne fait pas l’objet d’une approbation des habitants car une fois encore se sera la course à de nouvelles connexions afin d’essayer d’amortir ces investissements.
  • Ces installations, ouvrages, travaux et aménagements sont soumis à la loi sur l’eau et l’obtention d’une autorisation environnementale et l’enregistrement de l’installation classée pour l’environnement (ICPE) mais aussi l’absence d’incidences du projet au titre de Natura 2000.

Une concertation préalable avec le public a bien eu lieu mais sans pouvoir avoir toutes les réponses sur ces installations, à croire que, même le Président de 3M, Philippe SAUREL ne les avaient pas non plus.

Il est également soumis aux dispositions de la loi littoral puisque la commune de Lattes est riveraine de l’Etang du Méjan.

Tous ces sujets seront demandés pour être à l’ordre du jour lors de la réunion du Mercredi 10 Juillet 2019, 18H00 à Lattes (espace Lattara).

Lattes, le 8 juillet 2019

Jacky CHANTON
10, Rue des Vignes
34970 Lattes

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Retour sur l’incendie de l’ISDND de Castries

 

Une vue tournante

  • La belle entrée côté RD
  • Vue nocturne de l'incendie depuis Guzargues
  • Borne d'incendie cramée au sommet de la falaise côté garrigue.
  • Les camions-bennes et les tractopelles en action sur le casier 2
  • Les dégats sur la géomembrane sur la falaise ouest
  • Vue depuis le somment du Pioch avant l'incendie.
Montage CIDES34

Contribution reçue par mail ci-après


 Bonsoir,

Personne n’en parle mais il y a eu un feu important à la décharge de Castries dans la  nuit du 14 au 15 juillet.

Patrice a pris des photos et nous avons fait un montage mis en p-j.

Nous l’avons communiqué à ACiDC, et je vous le fais parvenir également, le feu était vraiment impressionnant.

Bonne soirée
Lucile Legendre

Voyez la pièce jointe : cliquez sur ce lien pour télécharger en PDF.

 

Raymond Gimilio




La décharge de Castries brûle pour la 2e fois en 2019

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Logo CIDES-34

Info

Un incendie est en cours à la décharge de Castries, de très fortes odeurs de matières plastiques brûlées se font sentir jusqu’à Vendargues. C’est le deuxième incendie cette année 2019 ! Pouvez vous nous donner des explications sur les causes, les conséquences sur l’environnement et les populations, et les moyens qui vont être mis en œuvre afin d’éviter de nouveaux incendies. Bien cordialementPour ACiDC

Jean François Rousseau

ACiDC Decharge de Castriesacidc34@gmail.com« Quo usque tandem abutere, Montpellier Métropole , patientia nostra?
O tempora, o mores
Quae quo usque tandem patiemini, o fortissimi viri ? »

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Contribution au PRPGD Occitanie n° 284 ACCAC

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UN AVIS NÉGATIF

Enquête publique sur le projet de Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD)
Depuis 2009, Grenelle, c’est un constat d’échec, les objectifs de diminution des déchets ménagers n’ont pas été atteints, à l’exception de là où a été instituée une tarification incitative. Les quantités de déchets et les coûts de ces services ne cessent d’augmenter. « Plus nous trions, plus nous payons. ».
Aucune des mesures mise en place à l’exception de la REOM Incitative depuis n’inverseront cette tendance.
Aucune incitation suffisante n’a encouragé les comportements vertueux.
N’y a-t-il pas de trop d’acteurs, tous avec leurs propres prérogatives, voici ceux que nous avons détecté :

  • Les Douanes avec la TGAP
  • La Région chargée de la ce Plan régional de prévention et de gestion des déchets
  • La Com Com ou les syndicats qui assurent, le ramassage, le transport et le traitement des déchets
  • ADEME DREAL
  • Les industriels avec le suremballage, la distribution VEOLIA, SUEZ, NICOLIN et autres acteurs de cette filière…

Le seul outil utile pour diminuer les tonnages des déchets et inciter à tendre vers une diminution des volumes et un meilleur tri, ne serait-il pas la TEOM incitative ou la TEOM spéciale incitative ?

Toutes les activités produisent des déchets, les exonérations injustifiées doivent disparaitre.

N’est pas que sous la contrainte d’un contrôle de la qualité de tri et la quantification au volume produit par chaque foyer que notre TEOMI peut diminuer ?

Chaque poubelle doit être personnalisée. Dans le document, ce sujet n’est abordé qu’à la page 44 du Plan régional de prévention et de gestion des déchets. Pourquoi ne pas aller plus loin… Nous regrettons que l’objectif de ce rapport n’évoque pas le coût de ce service et ne fasse aucune proposition à ce sujet. Pourquoi ne pas rappeler que les années 2022 ou 2025 sont évoquées comme date auxquelles le REOM Incitative doit être obligatoire.

Dans la Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes, à ce jour, les exonérations abondent et perdurent sans que, à ce jour, nous ne soyons arrivés à ce que cette redevance soit basée sur l’importance du service rendu. Les maires, dans chaque commune, établissent le rôle, la com com fixe les catégories et les tarifs chacune, le Trésor Public encaisse. La REOM n’est soumise à aucun contrôle, elle doit disparaitre.

Il y a trois ramassages, Le tout venant, le recyclable, les déchets vert…Nous sommes dans une région montagneuse avec un habitat dispersé, les distances parcourues pour la collecte doit être beaucoup plus importante qu’ailleurs.

Le ramassage des déchets vert et du plastique et papier ne sont-il pas une absurdité, sont-ils économiquement viable ? Tout venant, carton, papier, déchets vert ne devraient-ils pas, tout simplement être incinérés ?

Le tri , à l’exception des déchets dangereux, dans notre cas, n’est-il pas une absurdité ? http://www.accac.eu/REOM/Plainte-contre-X.htm

Le plan régional de prévention et de gestion des déchets est-il à la hauteur de ses ambitions ?

Ce plan, dans notre cas, augmente les distances pour le transport des déchets, par conséquence le coût du service.

La Région Occitanie est chargé de mettre en œuvre ce plan mais a-t-elle la compétence pour imposer la TEOM Incitative aux collectivités territoriales et faire disparaitre la REOM ?

Les aides de l’Etat et le la Région pour encourager les mises en place de comportements vertueux sont-elles à la hauteur ?

TROP DES DECISIONS ABSURDES SONT PRISES PAR DES POLITIQUES ET DES TECHNOCRATES A PARIS ? TOULOUSE OU MONTPELLIER. LE DEVOIR DE RESERVE IMPOSE A LA FONCTION PUBLIQUE AGRAVE LE BON FONCTIONNEMENT DE SUJET QUI DOIVENT FAIRE L’OBJET DE DEBATS PUBLIC.

La société civile, les associations de défense de l’environnement, de défense des consommateurs agrées ou pas ne devaient-elles pas être entendues en amont de la enquête publique lors de la consultation administrative ?

Pourquoi ne pas faire plus d’efforts sur la pédagogie, les consignes de tri, affichées sur les containeurs et poubelles (ne pas utiliser le rouge qui ne résiste pas aux UV, ne plus laisser cette communication à chaque Com Com ou chaque institution chargés du transport et traitement des déchets ? Les containers et e mobilier de collecte de déchet et le lieu idéal pour la diffusion des consignes de tri.

Pollueur payeur : ne faut-il pas taxer le suremballage ? Pourquoi ne pas créer un système de bonus/malus et l’afficher sur chaque emballage ou packaging ?

N’est-ce pas aux industriels de contribuer à la diffusion de ces consignes sur chaque emballage et suremballage ? Notre proposition : http://www.accac.eu/Propositions/Faites_du_tri_des_ordures.htm. Elle est perfectible. Un code de couleur, sur chaque produit indiquerait la gestion finale de chaque produit.

N’est-ce pas à ADEME de jouer ce rôle ? N’est pas au niveau européen que ce sujet doit être traité ?

En résumé, dans la Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes la TGAP passerait de 32 € à 65 €, les dépôts en décharge serait Bellegarde, donc plus loin (aller-retour + de 300 km), j’allais oublier, les prix des matériaux comme le plastique, du papier recyclé, du bois, sont à la baisse ( moins 60 % de 2017 à 2018 source  Symptoma).

Nous subissons les effets pervers de ce Plan régional de prévention et de gestion des déchets qui doit être la transcription de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte ? Appliqué à notre communauté de communes Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes.

Ce plan ne répond pas à la préoccupation première de chaque citoyen. Il fragilise les plus démunis. Dans le contexte actuel où une partie grandissante de la population se voit marginalisée pour des motifs économiques ce sujet ne fait que jeter de l’huile sur le feu !

Il faut se féliciter, la gestion des déchets dangereux. http://www.accac.eu/Propositions/Faites_du_tri_des_ordures.htm http://www.accac.eu/REOM/Plainte-contre-X.htm

Jacques Rutten Président
Association Causses-Cévennes d’action citoyenne

Avenue du Devois,
Le Devois,
30750 Saint Sauveur Camprieu,
tel 0467826111 Site internet :
http://www.accac.eu / – Emails : adhca@live.fr

Jacques Rutten
Assoc. Causses-Cévennes d’action Citoyenne

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Contribution au PRPGD Occitanie n° 283 remblaiement gravières

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Le plan comporte de nombreuses améliorations mais je souhaite manifester mon opposition au “remblaiement – valorisation” conduisant au stockage des déchets dans la ressource en Eau de l’Occitanie, c’est à dire l’utilisation de déchets même “inertes” pour combler les trous des carrières ennoyées ou travaillant dans la nappe à proximité des rivières qui produisant l’eau de consommation de la population.

Je souhaite manifester mon opposition à l’implantation de décharge (ISDI, remblaiement de carrières ennoyées) dans la ressource en eau de l’Occitanie qui explique mon avis défavorable.

Les effets sont multiples : décomposition des déchets dits inertes immergés dans l’eau, modification des écoulements des nappes conduisant à l’assèchement de vastes zones hors des périmètres autorisés par les arrêtés préfectoraux. Les services de l’Etat en Région ne préconisent aucune mesure pour laisser le libre écoulement de la ressource en Eau à travers les déchets stockés en Eau.

Cette préoccupation est d’autant plus prégnante que je crois pas au scénario prévoyant une stabilisation de la production des déchets du BTP. L’augmentation des déchets du BTP est liée à la pression démographique positive en Occitanie, à l’évolution fiscale favorisant la rénovation des bâtiments, aux grands travaux arrêtés… L’état initial de ces déchets apparaît sous-estimer la réalité actuelle du fait du plan Marshall BTP. Je demande à ce que ces déchets soit stockés hors – d’eau !

Jeff SOUM
Citoyen OCCITANIE

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