Le Zéro déchets : une lubie d’écolo ?


Le zéro déchet :  une mode ou une lubie d’écolo ou les deux ? La réponse est non, non non et non ! L’écologie scientifique nous permet d’affirmer que c’est NOTRE MODE DE VIE qui est en jeu, voire la survie de l’espèce humaine sur cette planète. Nous consommons allégrement des ressources non renouvelables : énergie, eau, air, combustibles fossiles, métaux courants ou rares, terres arables/agricoles, et autres !

C’est bien nous, membres inconscients ou mal informés de l’espèce humaine (la nôtre) qui les consommons du fait de notre politique et de nos industries.

Le paradigme de l’économie linéaire

L’économie linéaire est l’actuelle dominante, celle qui consomme et produit des gaz à effet de serre qui perturbent le climat, nous entraînant vers une catastrophe : le réchauffement de la planète. C’est cette économie qui produit et rejette des déchets dont on ne sait que faire. On s’en débarrasse au lieu de les réutiliser : par incinération ou enfouissement dans des décharges. Il nous faudra changer de paradigme.

Le paradigme de l’économie circulaire

L’économie circulaire ou écocirc (en abrégeant) est celle qui consomme mais en économisant les matières premières en vue d’une transition dite écologique et qui recycle, réutilise les déchets en les considérant comme des matières premières secondaires, de seconde main. Cette écocirc vise à une consommation économe en moyens et considère que la monnaie circulante, les devises, ne sont plus un moyen de payer les destructions de notre planète. Car, la place est limitée sur cette planète, sur la Terre.

La réalité en face

La surface du globe terrestre est de 510 millions de km2, la population est estimée à 7 Milliards d’individus, des consommateurs. Une simple division donne à chaque individu 7,6 Ha (Hectares) théoriquement bioproductives. Si on retire la surfaces des océans, des déserts inhabitables (Sibèrie, Sahara, et autres) la surface disponible descend à 1,7 Ha qui doivent être partagés avec l’ensemble de la biomasse (les autres êtres vivants : oiseaux, mammifères, forêts, etc.).

La réalité est que nous consommons plus que ces 1,7 Ha car il faut y retirer les surfaces non-productives occupées par nos construction et nos imperméabilisations (maisons, immeubles, parkings, routes et autoroutes,  etc.). 

Nous consommons plus que ce que la Terre peut nous donner et ce que nous cultivons diminue lentement et ne peut plus se régénérer. Il ya un jour dans l’année, à partir duquel, nous vivons à crédit, c’est au mois de juillet, aux environs du 29 juillet (estimation en 2019). Nous épuisons nos ressources dit un livre écrit par Jérémie Pichon et Bénédicte Moret « Famille presque Zéro déchet : ze guide » Thierry Souccar Editions, Vergèze (30310). Nous lui avons emprunté le canevas de ce qui précède mais en le modifiant et en l’enrichissant à la lumière de mes connaissances acquises  en 1965 au Maros (mon pays natal : DESS de Botanique), en 1971 (doctorat de sciences biologiques mention écologie, soutenu le 21 juin très exactement à l’Université des Sciences et Techniques du Languedoc, Montpellier), par mon passage à la FAO qui m’amené au Sénégal, Amérique du Sud (Costa-Rica, Brésil, Argentine, Guatemala) et mon passage de 1981 à 1996 au Ministère de l’Environnement (chargé d’études de haut-niveau). Je n’aurais garde d’oublier aussi mes amis dont Edouard Le Floc’h co-auteur avec James Aronson du remarquable livre « Les Arbres des déserts : enjeux et promesses » Actes Sud éditeur, 2013 (ils ont fait le tour de la planète. Ces chercheurs écologues du CEFE de Montpellier soulignent (p 16) « l’Homme, cet acteur incontournable – … son empreinte croissante au cours de l’Holocène (l’ère récente des géologues, qui s’étend sur les 10.000 à 12.000 dernières années …. ». Cet Homme, c’est nous Homo sapiens sapiens, qui « domine et détruit peu à peu, sans vergogne et de façon peu sage et non durable, la planète et la biosphère. ».

La conclusion

Comment éviter la catastrophe qui nous attend, la montée des eaux marines qui vont submerger notre littoral (suite au réchauffement climatique et la la fonte des glaces (pôles et hautes-montagnes, …) ? La restauration de la biodiversité en reboisant les terres ravagées par une agriculture intensive productiviste ? La restauration des écosystèmes dégradés, le capital naturel ?

Non, ce n’est pas une lubie d’écologistes guidés par une idéologie intuitive mais quelques arguments tirés des lois scientifiques de l’écologie, parmi tant d’autres. Des pays ont pris le taureau par les cornes et on entrepris des replantations (Pérou avec la vallée d’Ica, Sénégal avec la replantation de mangroves, …). Il y a beaucoup à faire avec l’Agroforesterie. Un espoir qui ne devra pas être déçu.

Raymond GIMILIO
Diplômé d’études supérieures de Botanique
Diplômé d’études approfondies d’écologie
Docteur en Sciences biologiques mention écologie
Cadre technique supérieur de la Recherche (IR CNRS)
Ancien chargé d’études de Haut-Niveau au Ministère de l’Environnement (1980-1996)


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modérateur




Communiqué de presse

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Info

Adressé aux médias de Montpellier-M-Métropole.

 Madame, Monsieur le rédacteur en chef,

 Le 15 septembre est la journée mondiale des déchets.

Pour les associations réunies dans le collectif CIDES34 qui suivent le traitement des déchets dans la métropole de Montpellier, c’est une journée noire.

Nous avons la métropole qui paie le plus cher pour ses déchets, pour un maximum de pollution et un minimum de valorisation.
Il faut en chercher la raison dans le claquement de porte de Nicolas Hulot : Le poids des lobbies industriels et financiers à but lucratif.
Il est considérable dans ce domaine, car les plus grandes multinationales en matière de traitement sont françaises.
Les lobbies industriels et financiers assiègent le pouvoir politique au demeurant souvent complaisant.
Il en résulte ce qui se fait de plus démonstratif dans le genre : la méga-usine Amétyst à Montpellier.
La plus grande de France, d’Europe même avec ce process industriel. Elle est chère et polluante.

  • Qui connait le fonctionnement de l’usine Ametyst ?
  • Qui sait à  Montpellier qu’elle remélange les déchets triés ?
  • Qui sait que la loi interdit ce remélange ?
  • Que fait la préfecture face à  cet état de fait ?

Nicolas Hulot appelle à une mobilisation citoyenne, nous sommes là !
Malheureusement, les lobbies industriels sont aussi beaucoup plus proches de nos élus, avec comme arme supplémentaire récente, la loi sur le secret des affaires voulue par le chef de l’état.Cette loi est un véritable contre-feu opposé aux lanceurs d’alerte.

Alors durant cette journée, ramassons les ordures trouvées dans la nature. Mais que cela ne nous donne pas bonne conscience tant que nous n’obligerons pas nos politiques à  changer de paradigme.

 Gardons à  l’esprit que ce sujet condense toutes les entraves aux démarches écologiques dans une société ultra libérale dominée par les lobbies industriels et financiers, à but lucratif. Et cela pour aboutir in fine à  une démission lamentable de la puissance publique.

 Pour le CIDES34,
François VASQUEZ

 

 




Ils ont gagné ! A Pau, Tarbes, Bordères l’Echez

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Info

Ils ont gagné ! La Cour Administrative d’Appel (CAA) de Bordeaux vient de donner raison à l’ADRISE (Pau-Tarbes et région) en annulant l’autorisation d’exploiter de l’Unité de Traitement et de Valorisation du Syndicat Mixte de Traitement des Déchets. Comme les membres de l’ADRISE, nous attendons la version définitive de l’arrêt de la CAA pour en examiner et en commenter les motivations.

Comme à Pau-Tarbes, nous sommes contre le TMB d’ordures ménagères résiduelles (non-triées) dont le mauvais exemple est AMETYST (Montpellier).

Bravo !

TMB = Tri Mécano-biologique ou Tri Mauvais et B … que

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La frilosité des médias montpellièrains


Malgrè les efforts méritoires de nos porte-paroles, aucun média n’a encore accepté que nous nous exprimions sur la présence de San Francisco à la Foire de Montpellier (Parc des Expositions de Pérols) sur le fait que San Francisco est une métropole vertueuse pour le traitement de ses déchets (Zero waste)
De quoi a-t-on peur ? Du bulldozer de Montpellier-Métropole ?

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M. Saurel invite des gens qui pourraient lui donner des leçons

Logo CIDES-34

Je trouve savoureux que la Foire de Montpellier ait accueilli une grande ville et une grande région en occultant soigneusement le fait que cette ville peut nous donner à juste titre des leçons en matière de traitement des déchets. Pas de tri à Montpellier. C’est le prétendu tri mécanobiologique industriel qui prétend remplacer le tri citoyen ! Tri citoyen à San-Francisco, impulsé par une volonté politique appuyée sur une législation appropriée.

Honte à Montpellier pour son usine puante (Amétyst), son incinérateur (OCREAL) et son exutoire polluant (Castries), ainsi que pour sa colline de déchets (Le Thôt) qui continue à dégager du méthane par tous ses pores.

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San-Francisco donne des leçons à Montpellier

Si tu ne vas pas à San Francisco, San Francisco viendra à toi ! Nous paraphrasons la célèbre tirade de Lagardère dans « le Bossu » de Paul Fèval. C’est ce qui arrive à Montpellier et à Montpellier-Métropole. La ville de San Francisco est venue à Montpellier ou tout au moins, a envoyé à la Foire de Montpellier une importante délégation qui est hébergée dans un stand magnifique dans le Hall B1. On y découvre le « californian way of life » avec une évocation historique à ne pas manquer sur les racines de cette ville et de sa région où on découvrit naguére de l’or !

Nous savions à l’ODAM depuis plusieurs années que la commune de San Francisco pratiquait le tri des déchets à la source tandis qu’en Europe, en France et plus particulièrement à Montpellier, on préfère tout ramasser ensemble et confier à des machines le soin de séparer mécaniquement les éléments de la gigantesque omelette où se mêlent les déchets organiques (restes de repas et épluchures, …), les matières plastiques et autres déchets solides (métaux, piles, …). Ce système industriel est le tri-mécano-biologique (TMB).

Cela peut sembler une bonne idée, mais c’est une mauvaise solution. La qualité du recyclage et du compost est très mauvaise, car tout est mélangé, sali par la nourriture et vice-versa.

En 2002, la ville de San Francisco s’est engagée à atteindre l’objectif « zéro déchet » envoyé en décharge ou en incinérateur.

Voici les principaux articles de presse que nous recommandons , pour en savoir plus :

Nous aurions aimé qu’à côté du folklore du Far-West, d’Alcatraz et autres amusements, figure un stand expliquant comment cette ville trie et recycle en allant vers le « zéro déchet zéro gaspillage ». Il est clair que le TMB Amétyst nous a coûté cher et que la volonté politique de notre Maire et Président de MMM est inexistante. Le concept appliqué à San Francisco est jugé par ceux qui le conseillent comme « ne servant à rien ! ».

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Le Monde Planète

Répondez à notre sondage. Merci.

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Communiqué de presse : San Franciso peut donner des leçons

San-Francisco City Hall

à qui de droit, organe de présse

Monsieur le rédacteur, Madame la rédactrice en chef,

Cette année la foire internationale de Montpellier nous invite à venir goûter au mode de vie Californien de San Francisco, nous  garantissant dépaysement et surprises.

Les bonnes surprises ne manquent pas en effet dans le domaine de la collecte et du traitement des déchets de la ville de San Francisco. Il est certain que nos élus préféreraient mettre en exergue le folklore du far West.

Notre combat pour un traitement écologique des déchets protégeant l’environnement et la santé s’illustre de manière exemplaire dans cette métropole Californienne.

Alors que San Francisco, exemple mondial, valorise 80% de ses déchets, Montpellier métropole en queue de peloton, en valorise moins de 20%.  Des sommes colossales sont  pourtant engagées dans son usine Amétyst, sa décharge de Castries, son incinérateur de Lunel et son exportation massive de déchets que l’on va enfouir et brûler ailleurs.

San Francisco n’a besoin de rien de  tout cela.

Le courage politique a suffi à cette ville de tous les combats d’avant-garde pour s’orienter vers un objectif zéro déchet en 2020. Ayant déjà suscité l’admiration dans les années 80 par sa mobilisation citoyenne contre le fléau du sida, elle nous interpelle aujourd’hui en nous montrant le chemin vers un traitement vertueux, économique et écologique de nos ordures.

Loin de l’engagement des élus Californiens, ceux de notre métropole ont confié  aux industriels le soin de gérer cette problématique cruciale.

A qui profite la ruée vers l’or des ordures à Montpellier ? Pourquoi tant de pollution, de gâchis alors que la solution est là, sous nos yeux, grandeur nature ? Il n’y a que nos élus pour nous dire que s’est impossible.

UNE USINE HORS LA LOI

L’usine Amétyst mélange les bio-déchets triés par les citoyens ainsi que les déchets  verts de Grammont, aux ordures ménagères  de la poubelle grise. Ceci en infraction avec l’article D. 543-226-1  du 1er juillet 2016 du code de l’environnement. Le  compost produit ne mérite pas son nom.

San Francisco produit un compost bio sans usine.

Dans cette  ville pionnière, la visite incontournable n’est plus le Golden Gate ou la prison d’Alcatraz mais le Pier 96, le plus grand centre de recyclage de la planète.

La question que pose la responsable de l’environnement à la ville de San Francisco est : « Croyez-vous qu’une décharge ou un incinérateur engendre de la richesse ? »  Rappelons qu’Amétyst envoie plus de 80% des déchets qu’elle traite en décharge ou en incinération.

San Francisco a créé 178 emplois dans le recyclage, biens rémunérés, réservés aux habitants des quartiers défavorisés.

Une leçon pour nos élus.

Un exemple.

Pour le Collectif Inter-associations citoyennes des Déchets de l’Environnement et de la Santé de l’Hérault (CIDES 34).

François Vasquez, Porte-parole


Bandeau CIDES