Le changement de politique des déchets de Montpellier-Métropole

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Amétyst la belle ICPE

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La métropole de Montpellier change de politique des déchets. Cette annonce a été faite lors de la réunion de la Commision de Suivi de Sites (CSS) tenue le 1er juillet 2021 à l’Usine Amétyst. C’est le nouveau vice-Président de la Métropole Monsieur François Vasquez délégué à la Collecte, tri, valorisation des déchets et Politique zéro déchet qui l’a annoncé.

Téléchargez le Compte-rendu non officiel daté du 30 septembre 2021, non encore validé (dans comien de temps ?).

Les CSS sont des commissions de Suivi de Site qui ont succèdé et remplacé les Commissions Locales d’Information et de Surveillance (CLIS). Le terme Information a disparu, celui de Surveillance aussi. C’est ainsi que l’information du public passe pas les associations de défense de l’environnement dont les nouvelles venues (FNE) ne sont pas toujours au fait des affaires comme le montre ce CR du délégué de France Nature Environnement que nous avons reçu à l’ODAM.

Le fonctionnement d’Amétyst va changer radicalement. Enfin, le mélange de biodéchets triés par ailleurs a pris fin et les composteurs de quartier vont commencer ou ont commencé à fonctionner (Square du Père Bonnet à Montpellier).

Raymond Gimilio




St Jean de Libron contribution 256 à l’EUP du PRPGD Occitanie

Avis

Avis Défavorable car votre plan ne tient pas compte de l’ISDND de St Jean de Libron à Béziers. C’est une erreur car ce site expose des riverains proches situé sous le vent dominant (cela a été dissimulé dans la dernière étude d’impact) est exploité dans l’illégalité depuis 2014, grâce au passe droit de la préfecture de l’Hérault. Depuis 2014 la quasi totalité des ordures ménagères sont enfouis. Effectivement, la Cour des Comptes nous révêles que VALORBI (centre de valorisation) ne valorise que 3% des ordures, le reste est enfoui à l’ISDND sans stabilisation préalable de la matière organique par manque d’infrastructures (il manquerait jusqu’à 6 tunnels de stabilisation).

Les conséquences sont dramatique pour la population riveraine qui doit supporter les émanations de biogaz avec le H2S qui au bout de bientôt deux ans rend malade des personnes (irritations des yeux, du nez, de la gorges, des bronches, des cordes vocales….). Des recours au tribunal sont en cours. L’exploitant , la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée refuse de rectifier ses erreurs en fermant son casier N°4. Car ce casier à reçu énormément de matière putrescible et fuit du biogaz et cette situation empire avec la pluie qui réactive fortement la méthanisation. L’exploitant et les services de l’état sont totalement incompétents et ont mis en place des casiers qui restent ouvert pendant 4 ans (casier N°3 ouvert de 2012 à 2016) au beau milieu des habitations alors qu’il est parfaitement connu que la matière putrescibles va se dégrader et engendrer une montée en puissance des biogaz pendant 4 ans, qu’il est parfaitement reconnu qu’un ISDND n’est pas un méthaniseur comme les autres et qu’il l’a la particularité d’avoir beaucoup de fuites. Alors démarrer le casier n°4 avec des déchets putrescibles fumant (photos à l’appui) et refuser de le fermer pour ensuite refaire de petits casier qui seront fermé au bout d’un an est un acte criminelle pour la planète et la couche d’ozone (CH4 à un effet de serre 24 fois plus fort que le CO2) mais surtout pour les riverains. Alors je remercie d’avance la région de prendre sa part de responsabilité dans cette affaire. Pour plus de détail consulter le blog: https://airsainmontimas.wordpress.com/

Adolphe Barralier
mail : rodolphe.tonnelier@free.fr

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Les solutions industrielles

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Contribution PRPGD

Les solutions industrielles pour le traitement des déchets vous paraissent-elles vraiment pertinentes ? Demandez aux riverains des installations classées pour la protection de l’environnement : Garosud-Montpellier, Castries et environs, Badone-Montimas-Saint-Jean-de-Libron et environs, Lunel-Viel-Ocreal et environs, etc.

Votre avis est important, nous transmettrons.

Raymond Gimilio
ODAM

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Ametyst plein gaz, dans le mur

Info

Selon l’hebdo « La Gazette » (récemment), l’unité de méthanisation Amétyst tourne à plein gaz ! Nous en doutons ! Lors de la dernière session de la Commission de site tenue récemment, notre porte-parole François Vasquez a déclaré :

« que l’usine Ametyst n’est pas une référence pour une filière performante mais la dernière représentante d’un échec industriel, environnemental et financier ». Poursuivre son exploitation est, à la fois, funeste et coupable. La preuve, sur un gisement de 20 à 25000 tonnes de bio déchets produits par les ménages de la Métropole seules 2000 tonnes sont actuellement triées. Il soulignera que l’usine remélange ces bio déchets triés ainsi que tous les déchets verts de Grammont aux autres ordures.

C’est la mort du tri à la source des bio-déchets dans la Métropole de Montpellier. En effet, la création même de cette usine avait dissuadé élus et citoyens de ce tri puisque l’usine était faite pour cela.

Les chiffres 2018 d’exploitation sont clairs : 75% des déchets sortants de l’usine ne sont pas valorisés, 82% de l’énergie électrique produite est consommée pour le fonctionnement de celle-ci !!

On continue à vanter un échec, à promettre un avenir qui n’aura pas lieu, à décrire une filière déjà abandonnée et à perpétuer le mensonge en déni.

« C’est pourtant la fin de l’histoire de cette imposture industrielle. »

Cette déclaration a été rééditée lors d’une session le 11 juin 2019 à La Carmagnole, à Montpellier.

Nous disons et affirmons « plein gaz dans le mur ».

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Raymond Gimilio

Membre du CA du CIDES34
Président de l’ODAM




Dix ans et plus de fausses solutions


A Montpellier la surdouée
Il faut trier à la source ! Comment faut-il vous le dire ? ! 
Le TMB (Traitement mécanique et biologique) n’est pas la solution ! Il faut nous expliquer pourquoi la décharge de Castries (oui, l’Installation de stockage de déchets non-dangereux ou ISDND) fermente et dégage de lourdes odeurs méphitiques d’hydrogène sulfuré (H2S et autres mercaptans) ?
Le 5 mai 2018, depuis la position située en haut de la colline sans nom qui domine au nord-est la dent creuse de la carrière GSM, les manifestants ont pu nettement profiter des émanations d’hydrogène sulfuré ! C’est la preuve d’une escroquerie manifeste qui veut nous faire croire que ce sont des déchets ultimes qui sont là ! Nous disons non : ce sont des déchets insuffisamment traités, censés avoir été « stabilisés » dans l’usine de TMB Amétyst et qui ne devraient plus fermenter ! Comme dirait ce vieux Galilée, «et pourtant ils fermentent !». Pourquoi ?

1 – Le tri à la source

Le tri à la source consiste à séparer, dès la cuisine du citoyen-citoyenne, les déchets organiques fermentescibles (restes de repas, épluchures, …) et à les mettre dans des conteneurs appropriés où ils vont rapidement de dessécher et perdre les 75 à 80% d’humidité afin de les empêcher de fermenter et d’attirer insectes et rats. Laisser les déchets biologiques (organiques) fermenter avec les bouteilles plastiques, des piles, des métaux, … produit des réactions chimiques qui altèrent des composants qui perdent tout intérêt de recyclage-récupération. Par exemple, les piles éclatent et laissent échapper des jus toxiques riches et métaux lourds et liquides dangereux. Les mettre de côté les préserve jusque chez le récupérateur-recycleur de métaux.

1.1 – Collecte des biodéchets : compostainer

Les bio-déchets (biologiques-organiques) triés et séparés à la source doivent être traités rapidement. Soumis au traitement biologique (compostage ou méthanisation) ils donnent un compost de qualité. Un inconvénient : la collecte des bio-déchets ! Selon les gourous de la Direction de la Prévention et de la Gestion des Déchets, le compostainer serait impropre à cet usage ! GROSSE ERREUR ! C’est justement le conteneur approprié qui permet la dessication des bio-déchets par aération, qui les mets à l’abri des insectes et des rongeurs (rats !). Un compostainer peut desservir une dizaine de villas ou un immeuble ! La solution dite «Le Tube» est dangereuse car les déchets y fermentent, méthanisent spontanément avec des risques d’explosion et d’incendie.

1.2 – Traitement biologique (Fraction fermentescible des OM)

Le traitement biologique comporte deux solutions alternatives :

  • le compostage qui ne donne que du compost,
  • la méthanisation de bio-déchets purs qui donne du compost et du biogaz avec un excellent rendement.

La méthanisation est pratiquée ainsi en Suisse et a été donnée en exemple il y a 14 ans telle que pratiquée par Kompogaz AG®. Or ce n’est pas ce qui est pratiqué à Montpellier. Pourtant, cette solution donne un biogaz qui ne nécessite qu’une désulfuration (élimination de l’hydrogène sulfuré) et éventuellement une élimination des composés volatils de silice (COVSi). Ces composés proviennent des lingettes et déchets de silicones éventuellement présents dans les biodéchets.

1.3 – Le recyclage du reste

Le reste des déchets domestiques (ou autres) est soumis au recyclage. C’est le domaine de la poubelle à couvercle jaune (ou des sacs jaunes : c’est nouveau, ça vient de sortir), domaine de l’usine (ou du centre) «DEMETER». Le centre DEMETER de Montpellier aurait dû être multiplié par dix ! Cartons, papiers, plastiques, tut est bon et le tri qui s’y pratique donne des emplois et produit des revenus tirés de la vente des produits secondaires ainsi récupérés.
Or, c’est un domaine qui a été négligé par MMM et ses prédécesseurs. Or, depuis une quinzaine d’années, les gourous se sont très peu agité les neurones et ont mal conseillé leurs décideurs politiques.

2 – Le traitement mécano-biologique (TMB)

Le traitement mécano-biologique (TMB) est un processus industriel destiné, à l’origine, à éviter un nouvel incinérateur  à Montpellier qui avait dû fermer la décharge de Lattes-Pérols ou «Le Thôt». Cinquante ans d’erreurs, où d’une décharge qui ne devait pas dépasser 7 m de haut, on est passé à une colline artificielle de 30 m de haut et de 3 km de longueur. (52 hectares au sol).

2.1 – Confusion et enfumage

Le tri mécanique : voilà la solution trouvée pour l’absence de volonté politique de mise en place du tri citoyen à la source et à la collecte séparative des déchets ménagers, en substitution d’un projet d’incinérateur. On enfourne du tout-venant, des ordures ménagères mélangées qui ont bien mariné et fermenté ensemble et la merveilleuse mécanique va tout séparer. Une question : qui a trouvé une machine capable de séparer des oeufs battus pour séparer les blancs des jaunes ? Les industriels ont le culot de prétendre séparer des ordures ménagères mélangées et ayant co-fermenté ! Ils appellent celà «Tri mécano-biologique», nous appelrons cela, provisoirement, traitement mécano-biologique ! (il n’a rien de biologique !).

2.2 – Traitement mécanobiologique

A coup de tables vibrantes, de tambours électro-balistiques ou magnétiques, de bio-réacteurs-stabilisateurs on arrive à séparer de la matière biologique impure (FFOM) contenant des débris de verre, de métal, de plastiques, … Ce magma infâme est soumis à la méthanisation dans des méthaniseurs.
Ce traitement est la méthanisation, c’est à dire la fermentation anaérobie dans les méthaniseurs Kompogas AG® à palettes mécaniques. Le rendement est catastrophiquement mauvais en bio-gaz et le digestat qui sort des méthaniseurs est mis à composter.
Un tel compost est coûteux et une partie de ce compost grossier part vers … une ISDND (une Installation de stockage de déchets non-dangereux) en fait une décharge ce catégorie III.

2.3 – Un biogaz impropre aux moteurs thermiques

Du fait des résidus plastiques méthanisés dont un nombre important de silicones, le biogaz est riche en composés organiques volatils (COV) et particulièrement en composés organiques volatils de silice (COVSi). Lorsque les COVSi brûlent dans un moteur thermique (un moteur de co-génération entraînant des alternateurs électriques), le gaz se transforme en poudre de silice qui se mélange à l’huile de lubrification, entraînant une usure rapide et prématurée du moteur par cette pâte à roder !
Si le biogaz n’est pas épuré des COVSi, il est impropre à tout moteur. Pourtant, on nous avait promis que les autobus de Montpellier (TAM) rouleraient au gaz d’Amétyst ! Il sont au gaz mais au GNV (gaz naturel de ville !) Encore un mensonge : les exploitants des parcs de transport ne veulent pas entendre parler de bio-gaz dans les moteurs de leurs autobus (Montpellier, Amiens, …) L’épuration des COVSi est une opération coûteuse, chère et risquée !

3 – Les autres traitements des déchets

3.1 – L’incinération des déchets

L’incinération est présentée comme le feu purificateur, le magicien qui fait disparaître les déchets et fabrique de la chaleur ! Or, l’incinérateur fabrique aussi une pollution invisible (une décharge atmosphérique de gaz, de composés gazeux toxiques où dominent les dioxines et autres …), produisant des résidus solides et toxiques, les mâchefers ! Nous n’insisterons pas ! Le traitement des mâchefers est un vrai casse-têtes.

3.2 – Les ISDND ou décharges de catégorie III

Nous voici rendus à Castries Carrière GSM ! Un site fourre tout qui ne devait pas fermenter mais qui fermente. Pourquoi ces mauvaise odeurs ? Parce que le passage des déchets dans Amétyst est accéléré et les déchets dits ultimes n’ont pas fini de fermenter ! Le traitement vraiment adéquat est coûteux et ON a inventé la décharge méthaniseur !

Pour le CA de l’ODAM
Pour les Riverains de GAROSUD
Pour le CA du CIDES34
Jacky CHANTON
vP ODAM, secrétaire CIDES, membre des Riverains de Garosud