Réflexions sur le plan régional de Prévention et de Gestion des Déchets

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Introduction

Le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets d’une région va remplacer les Plan départementaux des déchets. Il s’agit d’unifier, en suivant des lignes directrices (voir document ADEME), la manière dont les déchets seront désormais traités. L’État entend ainsi déterminer comment les déchets doivent être gérés, il en fixe la politique et le cadre réglementaire, en accord avec la directive européenne 2008/98/CE.

Cette gestion relève cependant des collectivités territoriales. Selon le type de déchet, cette gestion peut être de la compétence de la commune, de l’EPCI, du département, de la Région (qui doit maintenant produire un PRPGD) ou de l’État (déchets militaires et nucléaires notamment). En agissant ainsi, à travers l’ADEME, l’État entend imposer un cadre à chaque région mais en tenant compte des spécificités de chaque région. Il va être mis fin à la cacophonie qui règne et où les représentants de l’État (les Préfets et leurs conseillers dans les DREAL) laissent souvent la bride sur le cou aux élus locaux cornaqués par des industriels peu soucieux de l’intérêt général. Ces derniers trouveraient souvent une oreille attentive et complaisante auprès des fonctionnaires des DREAL chargés de rédiger les textes à la signature des Préfets. La note de l’ADEME est un ensemble de lignes directrices destinées aux Régions et aux DREALs. Nous évoquons Montesquieu et “l’Esprit des Lois”. C’est l’esprit de ce qui va devenir avant la fin de 2019 un document le « PRPGD est opposable aux décisions prises par les personnes morales de droit public, dans le domaine de la prévention et de la gestion des déchets. »

1 – Un document opposable

Nous avons pu constater “de visu” dans notre département et dans notre métropole les effets délétères des décisions prises par les élus des collectivités territoriales concernant les déchets. Montpellier-Méditerranée-Métropole, Agglomération Béziers, etc. et de leurs réalisations calamiteuses :

  • Montpellier avec son usine de traitement mécanique et biologique (TMB) qui est un cul de sac technologique, un fiasco financier (2 rapports de la Cour des Comptes) qui alimente un ISDND (Castries) en déchets mal stabilisés et un incinérateur (OCREAL – Lunel-Viel) avec des “refus de tri“,
  • Communauté d’Agglomération Béziers-Méditerranée avec sa décharge de Saint-Jean-de-Libron / Montimas (cas porté en Conseil d’État à ce jour),
  • etc.

L’élaboration du PRPGD Occitanie a permis d’apprécier le ras-le-bol des riverains de ces réalisations héraultaises que nous combattons (examen du registre d’EUP dématérialisé). Le futur PRGPD sera opposable aux collectivités car il doit tenir compte :

  • des objectifs nationaux de réduction des déchets à la source, en priorité,
  • de l’amélioration des taux de tri et de valorisation des déchets, en second lieu.

Il semble que le temps des collectivités subornées par les industriels soit sur le point de se terminer. Les Cours régionales des Comptes ont donné leurs avis, il convient maintenant que les Préfets saisissent les juridictions répressives et commencent à exercer leur autorité au nom des principes édictés par l’État et ses ministres de l’environnement « Zéro déchet zéro gaspillage ».

2 – Le Plan régional, l’Économie circulaire et les normes

Le PRGPD se double d’un « Plan régional d’action en faveur de l’économie circulaire » (Loi NOTRE). Le législateur marque sa volonté d’instaurer un pilotage régional de la transition vers une économie circulaire, et au delà, d’en faire un objectif global à poursuivre à l’aune des politiques publiques, notamment de prévention et de gestion des déchets. Le champ de l’ensemble de la problématiques de l’économie circulaire semble s’étendre bien au-delà du seul domaine de la prévention et de la gestion des déchets.

L’article L541-15 du Code de l’Environnement prévoit [d’ores et déjà] que ces décisions doivent être compatibles avec le plan. Il en va aussi bien des décisions prises par les collectivités compétentes en matière de prévention et de gestion des déchets que, par exemple, de l’attribution des autorisations d’exploiter des ICPE délivrées par le préfet (installation de stockage par exemple). L’obligation de compatibilité avec le PRPGD peut donc empêcher la mise en fonctionnement d’une (nouvelle) installation qui ne correspondrait pas à l’anticipation des besoins en capacités de traitement, réalisée par l’autorité de planification. Ce plan a une portée juridique non négligeable, dont les régions doivent avoir conscience. Ceci s’applique aux stratégies locales en matière de PGD et d’autorisations préfectorales d’exploiter des ICPE.

3 – L’enquête d’utilité publique du PRPGD Occitanie

L’enquête d’utilité publique s’est terminée le 4 juillet 2019 à 17h. Immédiatement, le registre électronique dématérialisé des remarques du public a été mis hors d’accès. Nous en avions sauvegardé une partie et analysé avec attention certaines contributions. Nous avons rencontré le Commissaire enquêteur à 14h précises au siège montpellièrain (ancien hôtel de région à la Pompignane). Jacky Chanton a été reçu à 15h30. Nous avons eu un dialogue constructif concernant les modes de traitement peu vertueux des déchets de Montpellier-Métropole.

3.1 – Contribution ODAM

L’ODAM est membre actif du CIDES34 (il est aussi membre fondateur). Instruit par les commentaires peu grâcieux (à la limite de l’injure) de précédents commissaires enquêteurs (Usine de méthanisation Corp, Breuil, Llamas), j’ai remis 6 documents me concernant personnellement et justifiant ma position de chargé d’études de haut-niveau (HN) au Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie (1981-1986) et chef de la Mission des Systèmes d’Information du SRETIE (1983-1986) ainsi qu’un extrait d’un listing sauvé du désastre, daté du 22/03/1986) de la base de données (3.000 fiches) de la Banque d’Information sur les Recherches (banque abandonnée après mon départ du Ministère en octobre 1986 pour un retour au CNRS). Pour la gouverne de la Commission d’enquête, j’ai remis quatre documents ODAM :

  • 0 – Présentation de documents concernant la gestion des déchets à Montpellier-Méditerranée-Métropole. Réfutation d’une enquête d’utilité publique, écoblanchiment, comparatif de solutions, état des lieux en 2018 et comment s’en sortir par le haut (2018).
  • 1 – Les déchets pour tous : document de référence (Les déchets expliqués à un ami) (2018)
  • 2 -Éco-Blanchiment ou « Green-washing » : la langue de bois (2018)
  • 3 – Réfutation du rapport des commissaires enquêteurs. Enquête d’Utilité Publique : unité de méthanisation Garosud Montpellier avril 2018 : Conséquences (2018)

Sous réserve de la conformité avec ces documents, nous avons exprimé notre accord avec le PRPGD présenté, et sous réserve de :

(Nous citons le registre dématérialisé, n° 316, 4 juillet 2019, 16h45).

Après avoir été reçu et écouté par le Président de la Commission d’Enquête d’Utilité Publique, je confirme mes propos :

  • sur l’usine Amétyst de Montpellier, il est hors de question de la présenter comme une réussite et un modèle à généraliser, c’est une imposture qui empoisonne un quartier de Montpellier, alimente un incinérateur et une décharge puante (Castries) et autres lieux ;
  • sur la mise en place du tri à la source, nous sommes entièrement d’accord ;
  • sur la réduction des exutoires (incinérateurs et décharges), nous sommes entièrement d’accord mais estimons le plan peu ambitieux dans ses objectifs chiffrés et souhaitons une accélération du calendrier :
  • nous sommes pour le développement du compostage et aussi de la méthanisation des seuls bio-déchets (comme à Cler-Vert, Lauragais).

Nous avons fait le maximum.

3.2 – Contribution de M. Chanton (ODAM-CIDES34)

Nous attendons cette contribution.

3.3 – Contribution de Mme Lucile Legendre (AMIES)

Nous attendons cette contribution. Nous pouvons dire qu’elle concerne l’ISDND de Castries dont les odeurs incommodent toute un région à l’ouest de Castries (Saint-Drezery, etc.)..

Raymond GIMILIO
Conseiller CIDES34, Trésorier
Ancien chargé d’études HN Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie (1981-1986 et 1990-1996)

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Saint-Jean-de-Libron et le PRPGD

Info

Nous apprenons par le PRPGD de l’Occitanie que St Jean-de-Libron est un des sites d’ISDND retenus pour exploitation. Une horreur quand on sait comment fonctionne cet ISDND qu’acune mise en demeure du Préfet et de la DREAL réunis n’a pu obliger à cesser de puer et de dégazer du CH4, du CO2 et du H2S. Les associations locales ont fait chufa devant les tribunaux (ont-ils été mal orientés et mal conseillés ?). Le mille-feuilles de la loi NOTRE ferait-il que personne n’est responsable ?

Nous en appelons aux dirigeants des associations locales. L’union fait la force dit-on ? Après le fiasco du CID34 face à l’enjeu du PRPGD, le CIIDES34, collectif d’associations déclaré, fort de ses huit associations membres et de son petit budget est prêt à vous accueillir. Les déclarations du registre dématérialisé ont disparu du paysage audio-visuel, nous avons pu en sauver une vingtaine et les publier sur notre blog. Saint-Jean-de-Libron rayonne les messages de cinq de ses riverains mécontents.

A bon entendeur, salut.

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St Jean de Libron contribution 256 à l’EUP du PRPGD Occitanie

Avis contribution PRPGD

Défavorable car votre plan compte de l’ISDND de St Jean de Libron à Béziers. C’est une erreur car ce site expose des riverains proches situé sous le vent dominant (cela a été dissimulé dans la dernière étude dimpact) est exploité dans lillégalité depuis 2014, grâce au passe droit de la préfecture de l\’Hérault. Depuis 2014 la quasi totalité des ordures ménagères sont enfouis. Effectivement, la Cour des Comptes nous révêles que VALORBI (centre de valorisation) ne valorise que 3% des ordures, le reste est enfoui à l’ISDND sans stabilisation préalable de la matière organique par manque d\’infrastructures (il manquerait jusqu’à 6 tunnels de stabilisation). 

Les conséquences sont dramatique pour la population riveraine qui doit supporter les émanations de biogaz avec le H2S qui au bout de bientôt deux ans rend malade des personnes (irritations des yeux, du nez, de la gorges, des bronches, des cordes vocales….). Des recours au tribunal sont en cours. L’exploitant , la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée refuse de rectifier ses erreurs en fermant son casier N°4. Car ce casier à reçu énormément de matière putrescible et fuit du biogaz et cette situation empire avec la pluie qui réactive fortement la méthanisation. L’exploitant et les services de l’état sont totalement incompétent et ont mis en place des casiers qui restent ouvert pendant 4 ans (casier N°3 ouvert de 2012 à 2016) au beau milieu des habitations alors qu’il est parfaitement connu que la matière putrescibles va se dégrader et engendrer une montée en puissance des biogaz pendant 4 ans, quil est parfaitement reconnu qu’un ISDND n’est pas un méthaniseur comme les autres et qu’il l’a la particularité d’avoir beaucoup de fuites. Alors démarrer le casier n°4 avec des déchets putrescibles fumant (photos à l’appui) et refuser de le fermer pour ensuite refaire de petits casier qui seront fermé au bout d’un an est un acte criminelle pour la planète et la couche d’ozone (CH4 à un effet de serre 24 fois plus fort que le CO2) mais surtout pour les riverains. Alors je remercie d‘avance la région de prendre sa part de responsabilité dans cette affaire. Pour plus de détail consulter le blog: https://airsainmontimas.wordpress.com/




ADEME : lignes directrices des PRPGD

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Info 

Ce document sans auteur identifié provient du site de l’ADEME. Il est aussi disponible sur le site de la Région Occitanie.

Téléchargez la fiche-plan-regional-prevention-gestion-dechets.pdf

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Le loup sort du bois

PRPGD

Le PRPGD a vu le jour en 2014 et a provoqué chez certaines association de défense de l’environnement un profond découragement. Ce fut le cas du CID34, un collectif informel et pourtant actif lassé du “cause toujours tu m’intéresse” d’autorités peu soucieuses de l’intérêt général et plutôt permissives vis à vis des grands industriels du monde des déchets. Ces industriels obnubilés par leur business, illusionnistes faisant miroiter aux élus locaux des solutions autant mirobolantes et inefficaces que chères pour le porte-monnaie des citoyens-contribuables.

Ainsi se sont développés les exutoires nocifs (incinérateurs baptisés UIOM, décharges ISDN ou ISDI, usines de tri mécanique affublées de méthaniseurs, etc.).

Alors qu’il est simple et anti-gaspi de trier les déchets à la source, de recycler-réutiliser-réparer-etc. Prévenir les déchets, vous n’y pensez pas ? Vous aller faire baisser le chiffre d’affaires de ces braves industriels et les dividendes versé à leurs actionnaires! Pourtant, à la grande réunion de Gardanne le 22 novembre 2018 (organisée par FNE-PACA), la question a été posée aux dits industriels. Pas d’échappatoire : on y pense, on y réfléchit.

Réfléchissez vite, l’échéance de 2025 pour la généralisation du tri à la source approche dans le cadre de la LTECV.

Raymond_Gimilio
Président ODAM,
Conseiller CIDES34, Trésorier

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St Jean de Libron contribution 250 à l’EUP du PRPGD Occitanie

Contribution PRPGD

Résidant à proximité de l’ISDND de Saint Jean de Libron, j’ai noté que votre plan régional compte sur ce site pour la gestion des déchets de la Région Occiatnie, choix que je n’approuve pas.

Je tiens à vous signaler les dysfonctionnements concernant ce centre d’enfouissement qui est situé à proximité de 250 habitations et d’une école dans un quartier qualifié «zone verte ».

  • Depuis des mois, les habitants de Montimas, un quartier de Béziers, respirent les émanations de biogaz de décharge (méthane, hydrogène sulfuré…). Cette pollution atmosphérique a des conséquences sur la santé de certains riverains qui souffrent de céphalées, d’allergies, de problèmes respiratoires…

L’OMS considère la pollution atmosphérique en 2019 comme le plus grand risque pour la santé. Il est maintenant admis que les micropolluants de l’air ambiant pénètrent dans les systèmes respiratoire et circulatoire, affectant les poumons, le cœur et le cerveau. Le ministère de la Santé reconnaît que la santé d’un individu dépend, entre autre, de l’exposome.

Peut-on continuer à tolérer cette situation à Montimas ?

  •  Cette situation anormale repose sur une enquête publique datant de 2016 qui néglige la présence des 250 familles, de 70 élèves dans le quartier. Or les choix effectués par les élus locaux s’appuient sur cette enquête !

Cette “politique” et sa mise en œuvre ont été dénoncées par la Chambre Régionale des comptes de la région Occitanie dans son dernier rapport qui a mis en exergue des irrégularités.

  • L’ISDND de Saint Jean de Libron devait recevoir des déchets ultimes. Or, à la suite de choix politiques inappropriés, il a été rapidement destinataire de déchets putrescibles ! Les conséquences en matière de pollution ont été immédiates (détérioration voire destruction de l’environnement de la faune et de la flore locale, diffusion de lixiviats dans le sous sol avec des conséquences probables pour les eaux souterraines, prolifération d’insectes, de rongeurs…).

Peut-on continuer à accepter une telle dégradation de l’environnement local et de telles inégalités territoriales?

  • Face à la réaction des riverains qui se sont regroupés en collectif et en association, les décideurs ont montré leur incapacité à gérer cette machine infernale

Au regard de ces éléments, je demande la fermeture définitive de l’ISDND de Saint Jean de Libron.

Je vous demande aussi d’interdire tout projet de méthanisation sur le site de Saint- Jean de Libron, compte tenu de la proximité d’habitations. 

D’une façon plus générale, pour le bien des générations futures, je suis opposée à tout centre d’enfouissement qui a des conséquences sur l’environnement des riverains mais aussi sur la faune, la flore locale, sur les nappes phréatiques. Il est essentiel de laisser la planète la plus « propre » possible.

N S
Citoyenne de Montimas

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Saint-Jean-de-Libron non-dangereux ? EUP PRPGD Occitanie

Contribution PRPGD

Résidant à Montimas (Béziers) depuis plus de 40 ans, époque où le centre d’enfouissement (ISDND de St Jean de Libron) n’existait pas, nous souffrons de plus en plus de la présence de cette décharge (située au coeur d’une zone verte agricole) sensée gérér les déchets ultimes provenant de l’usine Valorbi de Béziers qui ne fonctionne pas puisque selon la Cour des Comptes, seulement 3% des déchets de Béziers et d’une cinquantaine de villages environnants y sont correctement traités. Tout le reste est enfoui à St Jean de Libron.

Depuis environ 2 ans, ce qui devait arriver se produit : une fermentation de plus en plus intense, plus maîtrisable et irréversible compte-tenu des quantités enfouies, fabrique un biogaz irrespirable qui pourrit la vie des centaines d’habitants du quartier qui, pour la plupart, vivent là depuis bien avant l’ouverture de cette décharge.

Si une extension ou un projet visant à traiter plus de déchets étaient réalisés à cet endroit , la dégradation des conditions de vie et de la santé des habitants serait inéluctable .

Aux décideurs et aux gestionnaires d’envisager et d’étudier les conséquences de leurs décisions .

A M
Citoyen participant au PRPGD-Occitanie

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Les solutions industrielles

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Contribution PRPGD

Les solutions industrielles pour le traitement des déchets vous paraissent-elles vraiment pertinentes ? Demandez aux riverains des installations classées pour la protection de l’environnement : Garosud-Montpellier, Castries et environs, Badone-Montimas-Saint-Jean-de-Libron et environs, Lunel-Viel-Ocreal et environs, etc.

Votre avis est important, nous transmettrons.

Raymond Gimilio
ODAM

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Incinérateur OCREAL de Lunel-Viel : SUEZ vs URBASER

Info

Lundi 10 décembre à 18h30, plus de 200 personnes étaient rassemblées devant le hall d’entrée des bureaux de l’incinérateur OCREAL de Lunel-Viel où devait se tenir une importante réunion du Syndicat Mixte Entre-Pic-Étangs (SMEPE). Deux projets étaient en concurrence :

  • Continuer avec Suez comme exploitant et porter la capacité à 120.000 tonnes/an (et ouvrir un nouveau four) : projet soutenu par le Président du SMEPE,
  • mettre en place un nouvel exploitant URBASER-Environnement associé à la société Nicollin (89.000 tonnes/an).

Contre 15 voix contre SUEZ et 8 voix pour SUEZ (soutenu par le Président), le projet SUEZ a été rejeté. Les opposants n’ont pas pour autant gagné. Certes, le projet URBASER-NICOLLIN va dans le sens de la prévention et de la réduction des déchets et par là, dans le sens du Plan Régional de prévention et gestion des Déchets de la Région OCCITANIE-MIDI-PYRÉNÈES.

Plusieurs associations membres du CIDES34 étaient présentes (ACIDC, APPEL, Atelier Citoyen de Castries, AMIES, Riverains de GAROSUD, ODAM, …). La Présidente du CIDES était là. Merci à tous ceux qui se sont déplacés pour soutenir les opposants à l’incinérateur et à l’incinération dont le Conseil municipal de Lunel-Viel et d’autres communes riveraines.

S’il y a eu vote en faveur de la diminution du tonnage traité, il n’en reste pas moins qu’il n’y a pas été envisagé d’autres alternatives de traitement dont le renforcement du tri à la source et le recyclage ainsi que la redevance incitative sur les ordures ménagères, à l’image de ce que Monsieur Dany DIETMAN, maire de Manspach (CDC des Portes d’Alsace) était venu exposer il y a un an à Lunel-Viel.

Il faut mentionner ici que l’expérience de réduction des déchets de Lunel-Viel (ainsi que d’autres communes de France) a été évoquée le 23 novembre 2018 lors de la journée organisée par France-Nature-Environnement-PACA à Gardanne (Lycée Valabre, table ronde n° 2 : Objectifs de l’action). Nul n’est prophète en son pays ? Non ! Nous sommes en avance dans ce coin de l’Hérault, il faudra faire disparaître cette verrue, cet illusionniste d’incinérateur et son tas de mâchefers toxiques caché derrière l’usine OCREAL ou versé à Vedène.

N’en déplaise à Monsieur le Président du SMEPE qui ne croit que par le « feu purificateur ». Un sacré mensonge qu’il veut faire passer pour sain et écologique !

Raymond GIMILIO
Membre du CA du CIDES
Président de l’ODAM

Raymond Gimilio