La réutilisation des eaux usées à Montpellier

L’eau douce, indispensable à la vie terrestre, en particulier humaine, est l’objet d’une consommation importante dans les villes. Cette eau est rejetée une fois usée, dans le circuit de collecte des eaux usées (égoûts) qui l’achemine vers les stations d’épuration (STEPs). Selon la position des STEPs, l’eau traitée n’est plus consommable et elle est rejetée dns le milieu naturel.
C’est le cas à Montpellier et dans sa métropole où l’eau usée des habitats humains (immeubles, maisons individuelles, etc.) sont recueillies dans un réseau de collecteurs, acheminée vers une des grosses stations STEPs, Maéra à Lattes, traitée à 90% des polluants et envoyée vers la mer Méditerranée. Une canalisation de 12 km terrestre puis sous-marine déverse au large de Palavas 113.000 m3/jour ou 1,5 m3/s au total 41,3 Mm3/an. Vous avez bien lu 41 Millions de m3 dans en une année ! Des millions de litres perdus en mer ! 

Le problème de l’imperméabilisation des sols 

La construction d’immeubles entourés de rues, de parkings et de trottoirs bitumés impeméabilise les sols. L’eau de pluie ruisselle sur les toits, descend vers les rues et ne s’infiltre plus dans les sols pour alimenter les nappes phréatiques, les réservoirs d’eau douce. Cette eau est perdue car elle penêtre dans les égouts où elle se mélange aux eaux usées. En période de fortes pluies, le déluge entre en partie dans les égouts, le reste ruisselle, dévale les collines vers le Lez qui entre en crue. La station Maéra ne peut plus absorber la crue qui lui arrive et ouvre les vannes vers le Lez voisin. On perd ainsi des quantités importantes d’eau !

La réutilisation des eaux des STEPs

En dehors des périodes de pluies exceptionnelles, les eaux usées pourraient être mieux traitées, mieux épurées, réutilisées pour des usages agricoles. On connaît en France (Caen-la-Mer) des stations d’épuration qui rejettent des eaux de « qualité baignade » dans des jardins filtrants où elles achèvent leur bio-rémédiation. Ces eaux peuvent être pompées vers des zones agricoles ou elles peuvent être REUTILISEES !!! En cette periode de sécheresse, c’est important ! Il faut réutiliser les eaux qui sortent des STEPs en les traitant comme il faut !!!

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM, membre du CIDES34




Nous sommes de retour

Bandeau CIDES
Bandeau CIDES

Après le confinement COVID qui nous a paralysés, le CIDES34 a restauré son site Internet. Le démarrage est effectif depuis le 14 mai 2023.

N’hésitez pas à nous contacter.

Cordialement.




L’environnement

L’environnement est « l’ensemble des éléments qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore « l’ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines » (Wikipedia).

De manière plus précise, l’Environnement comporte deux types de composants :

  • les composants abiotiques (eau, sols, air, …),
  • les composants biotiques (faune, flore, …).

La notion d’environnement naturel, souvent désignée par le seul mot « environnement », a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et tout particulièrement des dernières décennies. L’environnement est compris comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions qui s’y déploient, c’est-à-dire tout ce qui entoure l’Homme et ses activités ; bien que cette position centrale de l’être humain soit précisément un objet de controverse dans le champ de l’écologie.

Nous citons encore un extrait de Wikipedia :

Au xxie siècle, la protection de l’environnement est devenue un enjeu majeur, en même temps que s’imposait l’idée de sa dégradation à la fois globale et locale, à cause des activités humaines polluantes. La préservation de l’environnement est un des trois piliers du développement durable. C’est aussi le 7e des huit objectifs du millénaire pour le développement3, considéré par l’ONU comme « crucial pour la réussite des autres objectifs énoncé dans la Déclaration du Sommet du Millénaire »

Les sciences de l’environnement

La classification traditionnelle des sciences dites naturelles (zoologie, botaniques, géologie) a subi une évolution. Notre enseignement scientifique parle maintenant de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Les sciences de la Vie concernent les composants biotiques, les sciences de la terre sont tournées vers la géologie essentiellement. Nos jeunes lycéens, collégiens et élèves des écoles élémentaires commencent à être initiès depuis 1966 à la nouvelle façon d’appréhender la connaissance de l’Environnement.

L’Ecologie et moi

L’Ecologie a été peu à peu introduite dans l’enseignement secondaire, en classe de seconde. Je l’ai enseignée comme telle, sans aucun manuel scolaire, à la rentrée scolaire de 1966 dans un établissement de Lyon, à la stupéfaction d’un inspecteur de l’Enseignement secondaire. Je lui ai tout simplement expliqué que j’avais été élève au Maroc (Faculté des Sciences de Rabat) du Professeur Charles Sauvage qui nous avait enseigné les bases de cette nouvelle science et m’avait confié un travail de terrain (DESS de botanique : étude de la végétation ligneuse de la vallée de l’oued Mellah, région de Casablanca, travail soutenu le 21 juin 1966). J’ai rejoint la France en août 1966 et l’Université de Montpellier (USTL) en septembre 1967 pour y préparer mon DEA de Biologie végétale et mon doctorat de Biologie « option écologie ».

Je ne suis pas un grand écologue, j’ai séjourné au Sénégal de 1972 à 1979, voyagé en Tunisie, en Amérique du sud (Brésil, Argentine, Costa-Rica, Canada, …). J’y ai vu d’autres environnements. Toujours avec un œuil d’écologue. J’avais pris trop de retard dans mes études en 1956-57 pour prétendre à une carrière dans la recherche. J’ai tout de même été intégré au CNRS en 1980 comme Ingénieur de recherches et exercé en détachement aux divers ministères chargés de l’Environnement de 1980 à 1996.

Je dénie à l’écologie politique toute qualification ou prétention scientifique. La politique politicienne  s’est emparée de l’écologie. Dommage, les scientifiques écologues sortent rarement de leurs laboratoires pour s’occuper d’écologie politique et laissent le champ libre aux écologistes.

La synthèse des sciences de l’environnement

Les sciences de l’Environnement s’agrègent peu à peu autour de quelques pôles d’excellence et de nouvelles branches de la science viennent rejoindre les autres autour de l’écologie. Je citerais l’étude du climat à l’échelle planétaire. Après de longues tergiversations, la détérioration des climats de la planéte a enfin été reconnue et les climatologues ont cessé d’être brocardés : les changements climatiques planétaires ont été, ENFIN, reconnus comme d’origine anthropique (humaine). Ce lent processus s’est déclenché au début de l’ère industrielle (1760, Wikipedia). L’Angleterre semble être le point de départ de ce processus où l’exploitation à des fins commerciales et industrielles des ressources terrestre (gisements fossiles de houille et de pétrole, gisements de minerais de fer et autres, …) a provoqué un lent empoisonnement par l’oxyde de carbone (CO2) de la haute atmosphère). Voyez le site de l’ODAM sur les changements climatiques.

A la révolution industrielle se sont ajoutés les énormes gaspillages qu’ont entraîné les guerres, notamment les deux conflits mondiaux (1ère et 2e guerres mondiales). Les montagnes de ferrailles des bateaux coulée, la production d’obus et d’explosifs, la consommation de carburants fossiles (essences et gazoles, …) nous ont amené au bord de la catastrophe.

A suivre …

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en Sciences biologiques
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Ancien auditeur de l’IHEDN 80e SR Paris 1985




Un nouveau logo

L'étoile de vie selon Wikipedia
L’étoile de vie selon Wikipedia

Chers cosmonautes du web (la toile),

Le site Wikipedia consacré à la santé nous offre une définition claire de ce qu’est cet état et l’illustre pas un caducée indépendant des symboles utilisés par les professions de santé et leurs ordres.

Wikipedia nous ofre aussi une définition de cet état d’harmonie de notre corps :

« La santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Dans cette définition par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), depuis 1946, la santé représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale ».

Certaines maladies, c’est prouvé, sont causées directement ou indirectement par la dégradation de l’Environnement.

Ici, au CIDES34 nous saluons ce travail. Merci Wikipedia.




Le changement de politique des déchets de Montpellier-Métropole

Amétyst la belle ICPE

La métropole de Montpellier change de politique des déchets. Cette annonce a été faite lors de la réunion de la Commision de Suivi de Sites (CSS) tenue le 1er juillet 2021 à l’Usine Amétyst. C’est le nouveau vice-Président de la Métropole Monsieur François Vasquez délégué à la Collecte, tri, valorisation des déchets et Politique zéro déchet qui l’a annoncé.

Téléchargez le Compte-rendu non officiel daté du 30 septembre 2021, non encore validé (dans comien de temps ?).

Les CSS sont des commissions de Suivi de Site qui ont succèdé et remplacé les Commissions Locales d’Information et de Surveillance (CLIS). Le terme Information a disparu, celui de Surveillance aussi. C’est ainsi que l’information du public passe pas les associations de défense de l’environnement dont les nouvelles venues (FNE) ne sont pas toujours au fait des affaires comme le montre ce CR du délégué de France Nature Environnement que nous avons reçu à l’ODAM.

Le fonctionnement d’Amétyst va changer radicalement. Enfin, le mélange de biodéchets triés par ailleurs a pris fin et les composteurs de quartier vont commencer ou ont commencé à fonctionner (Square du Père Bonnet à Montpellier).

Raymond Gimilio




Vous avez-dit non-dangereux ? (ISDND)

Notre information

Vue de l’entrée de la carrière-décharge

L’administration qualifie les décharges d’ordures ménagères d’installations de stockage de déchets non-dangereux. Du jargon administratif qui fait loi ou une aimable blague de technocrate ?

L’ODAM (Observatoire indépendant des Déchets, de l’Environnement et de la Santé de Montpellier-Métropole) conteste na notion de « non-dangereux », une appellation inappropriée pour « couvrir » les dérapages des collectivités territoriales qui utilisent ces installations à mauvais escient. C’est le cas de la décharge de Castries et de celle de Montimas (et autres ?).

Nous venons de recevoir un appui à notre thèse : la décharge de Castries a pris feu le 15 juillet 2019. Non-dangereux ? Non, une source de méthane, un massif qui contient de la matière organique de déchets prétendus à tort « stabilisés » recouvert d’une mince couche de terre poreuse. Le méthane dégaze à travers cette mince membrane et peut s’enflammer, ce qui s’est produit. Comment ? Personne ne l’a dit, Montpellier-Méditerrannée-Métropole garde le silence. Rien, nada dans les médias. Pourtant le feu a carbonisé les plastiques de la face sud de la carrière, il a atteint le sommet et a manqué de peu de se propager à la garrigue du sommet, poussé par un petit vent du nord.

Décharge de Castries : casier 2 vu vers le sud. Départ du feu. Crédit photo R. Gimilio

La vue vers le sud montre le massif des déchets du casier 2 et la flèche rouge l’emplacement supposé du départ du feu.

Nous nous sommes rendus sur place, par la piste non-revêtue qui monte au sommet du pioch voisin et nous avons emprunté la branche qui, vers le sud, longe le sommet de la paroi est, chemin public le long de la clôture (visible sur la photo). Nous vous livrons une photographie.

La borne carbonisée et les sacs de terre. Crédit photo R. Gimilio

L’incendie s’est arrêté sur la bande de sol nu et à carbonisé une borne d’incendie et des sacs remplis de terre. A 50m, commence une garrigue séche de chez sec où les chènes kermès sont roussis par la canicule. Des arbustes hautement combustibles. Rappelons que cette zone avait été ravagée par un incendie colossal.

Vous avez dit NON-DANGEREUX ! Vous galégez messieurs de l’administration ?

A suivre, nous attendons vos commentaires, lecteurs.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Trésorier du CIDES34

D’autres photos ?

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Des barrières douanières nationales ?

Info :
document rédigé en juillet 2019 et revu. Rien n’a beaucoup changé.

Nous faisons remonter au niveau national et européen la mise en place de sanctions douanières vis-à-vis de :

  • produits de provenance lointaine (transports polluants et lointains),
  • produits ne répondant pas aux normes environnementales françaises et/ou européennes (non recyclables, non réparables, etc),
  • produits manufacturés dans des conditions sociales indignes (travail d’enfants, ouvriers exploités, prisonniers détenus sans respect des droits de l’homme, etc.)

Les produits que nous importons doivent être traçables. Nous dénonçons vigoureusement les pays qui affrêtent des monstrueux porte-conteneurs ou des vols aériens longs courriers (consommateurs de fuels lourds ou de kérosénes détaxés) pour transporter des produits hors-saison chez nous.

Raymond Gimilio
Président de l’ODAM
Délégué au Conseil de développement de Montpellier-Métropole

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ACIDC nous communique

Nous vous espérons tous et toutes en bonne santé dans cette période si délicate et parfois difficile.

Nous restons prudents et attendons des jours meilleurs pour nous réunir lors d’une assemblée générale

Pour autant nous n’avons pas baissé les bras et restons attentifs et vigilants sur le suivi du site de la décharge.

Aujourd’hui, nous constatons que le site est quasiment laissé en l’état, comme à l’abandon. Aucune des actions nécessaires à la réhabilitation n’ont été mise en place. Malgré nos demandes nous n’avons obtenu aucune réponse.

La Métropole continue de communiquer, en ignorant totalement les préconisations du Plan Régional des Déchets, sur l’irresponsabilité de l’équipe précédente qui a acté la fin de l’exploitation.
Dans le cadre de sa nouvelle politique de gestion des déchets, la Métropole envisage, entre -autre, d’installer une plateforme de compostage sur ce secteur et le site de la décharge pourrait donc être ainsi utilisé.

Rappelez-vous lors de nos rencontres en Février 2021, le maire de Castries et le maire de Montaud avaient déjà évoqué le projet de stockage des bio-déchets de la poubelle orange, éventuellement mélangés avec des déchets verts sur le parking à l’entrée de la carrière sur une surface 1 000m2.

Aujourd’hui, près d’un million de tonnes de déchets sont entassés sur plus de 40m de haut, ils continuent leur processus de fermentation, dégageant du biogaz, nous offrant pollutions et odeurs nauséabondes

N’hésitez pas à nous signaler tous les désagréments que vous pourriez constater, notamment sur les odeurs en les signalant également sur le registre prévu à cet effet en mairie.

Il nous semble indispensable qu’ensemble nous restions vigilants et mobilisés afin de peser sur les choix qui vont être fait par la métropole dans notre secteur.

Le 1er Février 2022

Le Conseil d’Administration ACIDC

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La Commission Nationale du débat public

Information

C’est une autorité administrative indépendante dont la mission est d’informer les citoyens et de faire en sorte que leur point de vue soit pris en compte dans le processus de décision : « Vous donner la parole et la faire entendre ».

Lorsque le coût d’un projet est supérieur à 300 millions d’euros, la saisine est automatique. Dans le cas où la CNDP décide qu’un débat public n’est pas nécessaire, elle peut recommander au maitre d’ouvrage l’organisation d’une concertation.

Vers l’extension de la procédure de débat public ?

Un projet de décret relatif aux projets susceptibles de faire l’objet d’un débat public3 propose l’extension de la liste des projets devant faire l’objet d’une saisine de la Commission nationale du Débat public. Les installations de traitement des déchets, les installations de stockage souterrain de CO2 et les installations de production d’électricité sont directement concernées.

Son rôle

« La participation active des citoyens à la vie locale est un gage de vitalité démocratique« 

2/3 des projets sont modifiés, remaniés en profondeur ou abandonnés

Liens pour atteindre la CNDP

Son rôle : cliquez sur ce lien.

Comment saisir la CNDP : cliquez ce lien pour la saisine

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Nous relayons


Le Collectif Interassociatif des Déchets de l’Hérault relaie le site de l’ACIDC qui rend compte de la réunion du Comité de Suivi de Site de la Décharge de Castries (lundi 28 mai 2018).
Il est consternant de noter que cette Installation de Stockage de Déchets Non-Dangereux (ISDND) sent mauvais : elle pue disent les gens dans leurs commentaires.