Nous avions beaucoup à dire le 28 mars 2018

Info

Nous avions beaucoup à dire lors de notre réunion de concertation avec M. Saurel le 28 mars 2018 en l’Hôtel de Montpellier-Métropole. Lors de la fin de la 2e table ronde, le “modérateur” a voulu refuser la parole à notre ami et collègue Jacky Chanton, au prétexte qu’il avait beaucoup pris la parole. Nous sommes intervenus assez brutalement pour déplorer le manque de considération pour la parole citoyenne, dans une enceinte réservée à la démocratie participative. J’ai cédé mon tour de parole à notre camarade Jacky Chanton.

Jacky a pu s’exprimer, ce qu’il avait à dire était important ! La suite jusqu’au 6 avril dans les mairies ces communes concernées.

Raymond Gimilio




NON A L’EXTENSION DE MAERA !

Logo CIDES-34

Gouverner c’est prévoir, or, en dehors d’aggraver la situation en connectant des villes de la Métropole et même des villes hors Métropole, dès alors que Montpellier Métropole avait la connaissance que cette station ne pouvait pas répondre aux besoins, pourquoi n’a-t-elle rien prévu afin de la remettre à niveau depuis cette prise de conscience ?

Le comble de l’indécence, c’est que l’on veut reproduire aujourd’hui ce qui a été un échec hier à partir de la rénovation de la station d’épuration de la Céreirède de Lattes et appelée « MAERA ».

Vue de Maera côté bassins

La Métropole prévoit de nous imposer son extension avec l’objectif (déjà promis mais jamais obtenu) du « ZERO NUISANCE » ? Le plus alarmant, c’est qu’une unité d’incinération des boues y serait associée.

L’extension de MAERA ne permettra pas de corriger toutes les anomalies, elle les réduira tout au plus. C’est un investissement très important et d’une efficacité de court terme. Moins souvent, mais l’exutoire en mer continuera à polluer la Méditerranée et des « by-pass » dans le Lez existeront encore après de fortes pluies. Par ailleurs, rien ne nous assure que des dégradations ne surviendront pas d’ici quelques années suite aux nouveaux besoins à partir de l’augmentation de l’habitat Métropolitain et hors Métropole. A cela, il est nécessaire d’ajouter les contraintes du dérèglement climatique en cours avec le lieu du site de cette station d’épuration qui est située en zone inondable.

Depuis plus de 10 ans il était possible de corriger et améliorer les problématiques de la station d’épuration MAERA et de proposer des alternatives :

  • Etudes pour compléter le système des traitements en sortie de Maera, améliorer et augmenter la capacité épuratoire et le nombre des bassins d’orage, recycler et réutiliser les eaux, pour l’étiage du Lez, les besoins de la station, l’industrie, les espaces verts, la recharge de la nappe phréatique si nécessaire…
  • Etudes afin de permettre d’avoir une station d’épuration performante (voire 2, Nord-Est, Nord-Ouest) avec des villes de proximité au Nord de Montpellier avec le recyclage du phosphore contenu dans les eaux usées et réutilisation des eaux traitées pour l’arrosage… (là où le besoin existe, économie circulaire)

Faut-il moderniser la Station d’Epuration MAERA ? La réponse est : OUI.

Faut-il créer un volume de stockage supplémentaire pour la station de 10 000m3, et/ou doubler la capacité du/des bassins d’orage ? La réponse est : OUI.

Faut-il améliorer et/ou supprimer le réseau UNITAIRE par des réseaux SEPARAFIFS, réduire les pollutions en amont afin de permettre une meilleure prise en compte des besoins et l’amélioration de l’acceptabilité des eaux à traiter à partir des bassins d’orage par MAERA ? La réponse est : OUI.

Faut-il procéder à l’extension de la capacité de la station de 470 000EH à 660 000EH (+40%) ? La réponse est : NON.

Cette initiative n’est pas acceptable car elle ne répond à aucun besoin pour le sud de Montpellier et pas d’avantage pour la Commune de Lattes, elle est également contraire à l’intérêt général (Projet perdant-Perdant pour le Sud et le Nord de Montpellier Métropole).

Si le projet d’extension devait se réaliser sur ce site de la Céreirède, les décideurs seraient responsables de leurs décisions avec des conséquences environnementales probables à venir ainsi que les coûts engendrés par cette réalisation.

Jacky Chanton
Secrétaire CIDES-34




La loi s’applique à Monrpellier-Métropole

M. Philippe Saurel

M. Saurel et son administration jugée omnipotente ont dû s’incliner devant la loi républicaine. Mauvaise pioche pour notre despote métropolitain.
Trois associations, reconnues pour la défense de l’environnement et où l’ODAM est représenté par deux de ses membres, ont obtenu, à l’arraché, l’application des priorités du Ministère de la Transition Ecologique et solidaire. Ce sont France-Nature-Environnement (Simon Popy), CIDES34 (Jacky Chanton), Eau Secours34 (Thierry Uso) et Attac Montpellier (Jean-Claude Favier). L’ODAM, à travers son adhésion comme fondateur du CIDES34 est partie prenante dans cette demande faite par lettre à Monsieur le Préfet le 23 décembre 2017, mettant en cause la compétence de la commission de suivi de site « élargie » qui « nous semble ne pas répondre au besoin de consultation en amont exprimé tant par les associations locales absentes de ce comité que des riverains et habitants des communes ».
Monsieur le Préfet répond le 2 janvier 2018 par une décision visant l’article l121-19 3e sur le droit d’initiative exercé par le courrier du 23 décembre 2017 reçu le 27 décembre 2017. Cette décision impose à Montpellier-Métropole « une concertation préalable au titre de l’article L121-16 et R121-19 et suivants du code de l’environnement. Merci Monsieur le Préfet. Cette concertation « pour la modernisation » (et non pour l’extension) aura lieu le 29 mars 2019 à 15h en l’Hôtel de région. Pourtant, M. Saurel dans MMag n° 36 de mars 2018 p. 4 annonçait la concertation pour l’« extension de Maera ». Qui a mangé son chapeau ? Qui se voit appliquer la démocratie de proximité et participative ? Qui s’incline devant le Commissariat général au développement durable ? Qui a cédé devant le Préfet appuyé sur la loi de ratification de l’ordonnance d’août 2016 promulguée le 2 mars 2018 ? Cette loi facilité le recours au droit d’initiative citoyenne crée par l’ordonnance de 2016. La population pourra désormais demander l’organisation d’une concertation pour des projets bénéficiant d’un financement ou de subventions publiques dès que ceux-ci dépassent 6 millions d’€uros.
Oui, mais, il y a un hic ! Montpellier-Métropole a dissimulé dans son projet de modernisation une extension des branchements à cinq communes hors-métropole. On veut nous faire avaler cette couleuvre ?

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Assemblée générale de Non-AU-BETON

L’assemblée générale de l’Association “Non au Béton” se tiendra ce jour 22 mars 2018 à 18h30 au complexe du Dévezou à Montferrier-sur-Lez.